COMPTE-RENDU DU CERCLE DE TEMOIGNAGE DU 1er OCTOBRE 2017

QUI S'EST TENU AU « CAMPANILE » DE LA GLACERIE

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LA SPIRITUALITE AU QUOTIDIEN

 

PLAN de DEROULEMENT de la SEANCE

 

 

        1) Comment DEFINIR la spiritualité ?

            (Point de vue de chacun et essai de définition générale)

 

         2) Quelles COMPREHENSIONS implique-t-elle ?

 

  En quoi elle nous demande (invite à) de chercher avant tout des compréhensions.

  Quelles sont les compréhensions principales pour vivre une (notre) spiritualité (interaction âme/corps, avec corps subtils)

  DANGER majeur rencontré

  REMEDE global à ce danger.

 

          3) OUTILS pour mettre en pratique ces compréhensions

 

          4) QUALITES à développer pour utiliser de façon constructive ces outils   

 

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                       LA SPIRITUALITE AU QUOTIDIEN

 

1)  DEFINIR la Spiritualité :

 

                            Introspection de quelques minutes afin de permettre à chacun de réfléchir à ce que veut dire « spiritualité » pour lui.

 

                            Brigitte, Présidente et animatrice de ce cercle de témoignage fait un point sur le mot spiritualité. Elle éveille l'attention de chacun afin de ne pas confondre spiritualité et « spiritualisme » qui est une conception philosophique et donc intellectuelle.

 

                   Définitions apportées par chaque participant :

 

         C..... : C'est la partie divine en chacun de nous.

 

         A.... : Rejoint C... et rajoute que c'est une chose qu'on a à l'intérieur de soi comme une petite graine, une petite flamme que l'on développe ou pas. Elle peut grandir. On a un œil bienveillant sur les autres, plus d'écoute et d'échange.

 

         J.... : C'est la beauté, la bonté, la disponibilité et la référence à l'enfance, l'enfant intérieur, hors tout dogme humain.

 

         M.... : C'est une ouverture d'esprit qui laisse le matérialisme et met de côté tout ce qui limite.

 

         P.... : C'est bénir la journée et aimer son prochain. En fait il dit ne s'être jamais vraiment posé la question de ce qu'est la spiritualité.

 

         M. C.... : C'est depuis longtemps un dialogue intime avec le Créateur et sa Création. C'est la notion de bienveillance mais à l'envers « de veiller au bien ».

 

         L.... : C'est  tout ce qui permet de se connecter au divin et de l'amener à être intégré dans la matière.

 

         C... : C'est un état d'être est dans le conscient. Être dans un enseignement spirituel c'est être là dans la conscience.

 

         F.... : C'est avoir la conscience de l'existence d'un accompagnement divin, d'une protection de l'amour pour chaque règne et sur différents plans (animal, végétal, etc..) 

 

         M.... : Notre verticalité au service de l'humanité c'est la voie du vrai, du beau et du bien. Nettoyage du mental.

 

         C.... : C'est notre état d'être au quotidien, dans nos actions, notre comportement.

 

         B.... : C'est en même temps qu'un état d'être, un mode de vie se fondant consciemment sur les valeurs de l'esprit, de l'âme (l'amour) et non sur des critères matériels de l'égo.

 

                   C'est une pratique quotidienne au service de l'Esprit, c'est à dire de l'amour.

 

                   En fait dire « spiritualité au quotidien » devient un pléonasme, il n'y a pas de spiritualité sans état d'être et sans l'autre. C'est une application quotidienne de nos compréhensions spirituelles. Cela forme un tout. Si on a acquis la conscience qu'on est Esprit, cela devient permanent.

 

 2)  La spiritualité implique des COMPREHENSIONS :

 

                   La spiritualité est un mode de vie en conscience. On peut vivre sans se poser de questions et être dans l'amour. Mais il nous est demandé de passer de l'état de non conscience à la conscience.

 

                   Certaines des neuf Lettres Christiques (voir sur le Net) nous invitent fermement à approfondir les compréhensions d’ordre spirituel, ce qui ne veut dire en aucun cas s’enfermer dans des théories intellectuelles appartenant plus à notre mental « inférieur » qu’à notre mental « supérieur », celui au service de l’âme.

 

                   En effet, la spiritualité implique une recherche d'évolution d'une plus grande conscience. Toujours avancer mais sans se perdre, en restant dans son centre.

 

  Les COMPREHENSIONS principales

 

                   Comprendre l’interaction de l'âme avec notre corps et nos corps subtils, c'est le premier devoir pour nous si on considère l’importance de nos chakras nous reliant à ces corps subtils. Chacun de ces corps est une partie de notre être. Nous avons à comprendre comment nous fonctionnons, comprendre ce qui concerne chacun de nos chakras. Nous avons à harmoniser, nettoyer tous ces corps pour être unifiés. Si cela n'est pas fait, il n'est pas possible de donner, d'aider les autres.

 

 

         J.... intervient à ce moment pour exprimer sa colère contre l'éducation donnée aux enfants. Il faut leur donner les valeurs nouvelles et la nouvelle terre arrivera. Ce sera l'école de la vie.

 

         Les enfants nouveaux sont déjà là, des expériences nouvelles se font déjà. Les enfants vont changer l'avenir.

 

         L... reprend : on a besoin de passer par ce formatage pour pouvoir faire changer tout cela, tous ces fausses croyances. Ils feront bouger les adultes.

                           

            Pour en revenir aux COMPREHENSIONS fondamentales, cela implique de comprendre les Lois fondamentales de la vie c'est à dire « les lois de l'amour » :

      

       résonances de l'attraction

       respect de la vie, de TOUTE vie (animale, végétale, minérale etc...)

       développer le sens du sacré, la spiritualité commence par l'émerveillement

       comprendre que notre vie humaine nous la vivons dans la conscience et surtout dans la conscience du présent (texte de Pascal cité par Brigitte ; voir à la fin de ce document). Le mental supérieur aide à structurer notre vie, le mental inférieur doit être dompté –tout en étant accueilli, pris en compte- pour qu'il ne perturbe pas notre évolution.

 

         L.... prend la parole et précise qu'il faut « surfer » avec le temps, laisser venir les choses et ainsi « la grille horaire » s'adapte (synchronicités).

        

         B.... rajoute que l'une des compréhensions à intégrer est que l'on vit dans le temps et avec le temps, et qu'au lieu de s'en faire un ennemi (retards, stress etc...) on peut s'en faire un allié en étant maître de son emploi du temps et en étant acteur de sa vie. On vit dans une société avec des structures, des règles. On  a à vivre dans la conscience. Le temps est une « illusion » mais l'expérience du temps est bien réelle.

 

       On se pose la question « qu'est-ce qu'on est venu faire ? Quel est le sens de la vie » ? Quel est notre rôle ? Quemme est notre mission peut-être ? On a d’abord des réponses vagues. On a alors à chercher la réponse pour trouver. C'est ce qui est demandé en spiritualité. On a à se mettre en route et chercher ; ne pas rester endormis à subir notre vie. 

 

         • DANGER majeur lors des compréhensions d’ordre spirituel

 

         Le DANGER majeur est notre EGO avec notre mental inférieur qui le sert et, par exemple,  nous fait croire qu'on est « arrivé », qu’on a tout compris alors qu’il n’en est rien puisque cet ego avec son mental n’est pas encore nettoyé ni donc maîtrisé.    

         Le mental ego, avec ses interprétations, ses filtres, engendre des émotions de toutes sortes (peurs, jalousies, colère, attentes etc...)     

         Les limites posées depuis l'enfance sont des barrières à notre évolution. En dehors de ces limites, la peur nous assaille. On doit dépasser ces limites, agrandir notre champs de vision et de compréhension.

       Il y a plusieurs formes de peurs. Celles qui nous appartiennent et celles qui appartiennent à nos lignées (nos ancêtres). Il y a un énorme travail à faire sur soi pour s'en affranchir. Il y a également les peurs collectives, fabriquées quelques fois.

 

         A la remarque de M.C... « Le danger c'est de tout accepter », M.... réplique que non, car il y a une notion d'éthique, de compréhension, de tolérance qui nous empêche de nous perdre. Il y a le discernement.

 

         C... approfondit en disant que lorsqu'on n’est pas dans son cœur, on est dans le mental et l’émotionnel. Donc les réponses ne sont pas les mêmes lorsqu'on parle avec notre cœur ou avec  notre mental. On peut essayer de domestiquer ses peurs. Cela se fait doucement, lentement. L'ego est toujours le premier mouvement « réflexe » dans une situation donnée. Mais dès que l'on se met dans le cœur on change de vision. Les émotions s'apaisent et on surveille ses pensées. On peut alors être plus conscient et maintenir un niveau vibratoire qui nous garde dans la spiritualité.

 

                   A.... ajoute que quand un événement nous touche personnellement on avance plus vite car on est obligé de se mettre dans son centre.

 

                   Une attitude qui fait beaucoup de mal à notre ego est l'ATTENTE, celle de nos attentes en toutes occasions, avec les frustrations que cela engendre souvent pour notre corps émotionnel.

 

M....             témoigne avoir voulu reprendre contact avec son père mais cela était beaucoup trop tôt. Ses attentes n'ont pas été comblées, ce fut d'abord la colère puis l'acceptation. Il ne voulut plus rien attendre et se dit que si cela « venait tant mieux ». 

 

         Autre témoignage de C... qui dit bonjour à une personne tous les jours. Cette personne ne prend pas la peine de lui répondre. C'est égal, le jour où cela se fera, ce ne sera que du bonheur.

 

         L.... cite les « MAYAS » : « Je suis toi, tu es l'autre moi ». Depuis qu'il a rencontré cette citation, il a compris et n'est plus dans le jugement ou l'attente. L'autre est dans ses expériences.

                  

                   Autre poison pour le moi : le désir de reconnaissance. Cela révèle une blessure profonde sur laquelle il est bon de se pencher.

 

                      Le REMEDE aux pièges de l’ego et du mental

 

                   En premier, observer le mental. Ce dernier a horreur d'être observé. Se connecter à son Esprit supérieur.

 

                   Ensuite, reconnaître en nous les interventions de l'ego, les déceler.

 

                   Les réactions les plus vives, les plus immédiates (ex : malaise... "Qu'est-ce qui se passe? Je suis énervé(e), pourquoi ?...etc"

 

 

                   Analyser le pourquoi. Qui ou quoi en moi veut cela, est agacé, énervé, par cela ? Certains aspects de notre ego peuvent alors être démasqués.

                   En résumé, le remède général est de reconnaître les interventions de l'ego et surtout ne pas les nier ; on peut alors les accueillir, monter au niveau de notre âme, notre moi supérieur, notre soi qui est amour sans condition.

 

        Or, précisément, la grande difficulté d'une spiritualité au quotidien concerne surtout nos relations avec nos semblables, "Autrui"!

        Nos proches se révèlent en fait nos plus grands maîtres en nous faisant expérimenter non seulement leur part d'ombre, mais aussi la nôtre! 

           C'est à ce stade que nous pouvons expérimenter l'amour sans condition, celui qui sait pardonner!

 

                   Pardon et spiritualité au quotidien

 

       Il est ici possible de penser que le pardon est une étape dans laquelle l'ego est encore présent: en effet, il implique qu'Autrui "m'a fait du mal", que "j'ai été sa victime"! 

         Dans ce cas, la définition simplifiée et générale du pardon peut être: "le fait de ne plus en vouloir à  Autrui -ou parfois une part de nous-même!- d'un mal qu'il nous a fait subir").

 

           La question qui se pose alors est de savoir qui, en nous, a subi la part d'ombre d'Autrui? Notre âme ou notre ego? 

 

           Dans une première approche, il s'agit bien pour nous de notre ego, notre personnalité avec son mental et ses émotions, qui subit un dommage. 

       

          - Le pardon peut alors être considéré comme un travail de notre part, autant psychologique que spirituel, pour soigner les blessures de notre ego. C'est un immense travail de retour sur nous-même, d'attention et d'observation bienveillante à notre ego, notre part profondément humaine, sensible, émotive, fragile!              

             

         - Le pardon pourra nous aider, tout d'abord, à évacuer l'impact destructeur sur nous-même, en tant qu'ego, des blessures  physiques ou psychologiques qu'Autrui- ou même seulement une part de nous-même, notre part d'ombre personnelle!- a pu nous "infliger", infliger à notre personne au sens ici de personnalité.

 

        - Le "travail" de pardon pourra aussi nous aider à distinguer  ce qui, -dans les "discordances" expérimentées dans une situation où l’Autre  nous a blessé, volontairement ou non-, lui appartient et ce qui, sans doute aussi, d'une manière ou d'une autre, nous appartient aussi! 

 

     Quel travail pouvons-nous alors ici mettre en place?  En ce qui concerne la prise en compte de ce qui appartient à celui qui m'a blessé, de ce qui l'a poussé Autrui à me blesser , on peut considérer que son agitation et sa violence témoignent surtout de sa souffrance, et que c'est une façon parfois d’appeler au secours.

      Cette approche me permet déjà de comprendre que je ne suis pas totalement visé par le mal qu'autrui me fait; ce qui peut tempérer ma colère, mon éventuel sentiment d'injustice.

     Je peux même alors changer mon regard sur lui, "mon bourreau".

     En continuant mon "travail" de compréhension, je peux même aller jusqu'à décider de l'aider en faisant preuve de compassion, (sans pour autant sombrer dans l'empathie qui prend à son compte le poids, la souffrance de l'Autre.) Ce qui caractérise la compassion, c'est précisément la compréhension de la souffrance de l'autre avec toutefois le détachement nécessaire face à cette souffrance qui ne m' appartient pas.

     Cette approche de compréhension "détachée", non seulement peut m'aider moi-même à accueillir sans haine la violence d'Autrui à mon  égard, mais aussi à rester serein et centré en cette démarche d'observateur impartial, voire bienveillant, qui me fait sortir de mon ego émotionnel, et me rapproche en fait de mon Etre.

      C'est alors que je peux envisager, dans certains cas,  de lui apporter une aide réellement efficace. 

    Le travail de pardon est alors terminé et une ouverture sur mon âme s'accomplit quand je me pose la question:      

   "Mais, tout compte fait,  y a-t-il vraiment besoin de pardon?             

 

       Dans cette deuxième approche, nous comprenons que NON!

 

    - Tout d'abord, jamais Autrui ne peut m'atteindre dans mon essence, il ne peut atteindre que le "moi" de ma personnalité, de mon ego et de mon corps physique; donc, comme le dit si étonnamment le sage Max Pelmard que nous avons reçu en conférence il y a quelques années: "A proprement parler, autrui ne me fait jamais rien!"

    - En outre, nous comprenons ce que nous répètent les multiples messages reçus en canalisation et confirmés par la science quantique: nous créons chacun notre réalité, en choisissant- même si c'est la plupart du temps inconsciemment, en fonction de notre niveau vibratoire-, les expériences que nous avons à vivre à ce niveau d'éveil où nous sommes, pour en recevoir les enseignements nécessaires à notre évolution.

     - Autrement dit, même si c'est très difficile à admettre face à des expériences très douloureuses que nous expérimentons, c'est nous qui les attirons en quelque sorte à nous! Autrement dit encore, nous sommes RESPONSABLES de tout ce que nous vivons!

 

C'est ainsi au plan de compréhension de cœur et de notre âme que nous ressentons qu'il n'y a pas de pardon à donner car il n'y a rien à pardonner. Cela est le détachement émotionnel.

 

 3)  Les OUTILS à notre disposition pour vivre notre spiritualité

 

                   Les outils sont divers, entre autres :

 

Pour soi-même, tout d’abord : en effet, pour donner à l’Autre et rayonner, nous avons à nous « nettoyer » de nos blessures et de l’emprise de notre ego :

Méditation, silence : temps d'écoute pour nous-même, nos émotions ; pour entendre notre enfant intérieur, nous bénir, nous pardonner nos erreurs ;

- Nous ménager des rituels pour nous reconnecter à nous-même, nous reconnecter à notre « SOI » ;

- Prendre notre temps,  vivre consciemment le présent.

- Un outil primordial est  la respiration : apprendre à l'écouter, l'évaluer, la contrôler.

- La juste mesure est aussi une méthode d'évolution. Savoir évaluer,  ne pas en faire trop ou pas assez. Nous vivons dans la dualité (chaud/froid, jour/nuit etc...), il est bon alors de trouver le juste milieu.

-  Bon également d’être très attentif à nos pensées, de cultiver les pensées positives, confiantes, venant du cœur et de savoir les entretenir en évitant le plus possible les pensées et jugements négatifs. Il s’agit là de comprendre que les pensées émettent des vibrations qui sont agissantes.

C’est l’apprentissage de la maîtrise de nos pensées qui nous permettra un meilleur discernement dans notre parole, dans le choix des mots que nous prononcerons.

- Et enfin, il est indispensable de prendre en considération notre corps, notre santé, notre alimentation, notre environnement etc...

 

A l’égard des Autres, ensuite :

 

- Attention à donner, donc, aussi aux paroles, à ce que l'on dit, à ce que l'on ne dit pas. Il faut faire preuve de discernement pour savoir quand parler ou quand se taire. Il est important d'avoir des paroles positives car le verbe est vibration. De plus la loi de cause à effet intervient en fonction de ce que l'on envoie et qui revient multiplié.

 

Attitude générale face aux situations difficiles que nous vivons: il est très important de considérer les événements contrariants voire douloureux que nous vivons, comme des expériences, des tests, des opportunités d’en tirer des enseignements.

 

 4)   QUALITES à développer pour utiliser de façon 

                 constructive ces outils

 

                   Différentes qualités ont été lancées à la volée par les participants :

 

                   Détermination, volonté, discernement, motivation, constance.

                   En effet, le chemin de la spiritualité nous demande beaucoup d’efforts, d'énergie, car souvent l'égo veut nous faire croire que nous n'avons pas besoin de tout cela alors que nous avons à progresser à l’infini !

 

                   L'humilité est primordiale: c’est ici accepter le fait que nous avons à progresser, être instruit, avancer sans fin. Savoir que nous ne savons pas tout et qu'il y a énormément à apprendre. Savoir qu'en évoluant nous faisons évoluer les autres. Et, comme en évoluant nous changeons de niveau vibratoire, voire de dimension (de la 3ème à la 4ème vers la 5ème), nous ne tenons  plus à redescendre à un niveau de vibration plus bas quand nous sommes en sa présence dans certaines situations.  Peu à peu, en fait et finalement, notre entourage s'adapte plus ou moins consciemment à notre changement et nous respecte dans notre évolution. Il est important de savoir aussi que cette évolution fait en outre progresser aussi nos défunts, notre lignée.

 

                   La patience : nous permet la tolérance, l'acceptation de l'autre et de son parcours (on lui laisse le temps).

 

                   Savoir cultiver la joie : quand on est dans le mental on ne peut être dans la joie. La joie nous est donnée lorsqu'on calme le mental.

 

                                          CONCLUSION

 

                            Lorsqu'on est dans un chemin de spiritualité, on a intégré les compréhensions de la vie. On est relié au cosmos. La vie spirituelle fait de nous des êtres reliés au Tout dans l'Unité et fait de nous des êtres connectés, agissant et évoluant au diapason de l'Univers lui-même. On participe à la Co-Création. Nous sommes DIEU « individué », des manifestations de DIEU, nous spiritualisons la matière. 

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Texte de Pascal Pensées (168) La Pléiade page 868. « Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé, pour l’arrêter comme trop prompt : si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient ; et si vains, que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexions le seul qui subsiste. C’est que le présent, d’ordinaire, nous blesse. Nous le cachons à notre vue, parce qu’il nous afflige, et, s’il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance, pour un temps où nous n’avons aucune assurance d’arriver. Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. »

 

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