CERCLE de TEMOIGNAGE du 05 février 2017

 

« Pour les parents et les adultes face à l'invisible dans la vie des enfants »

 

                        Présentation : beaucoup d'adultes, parents, éducateurs etc, se trouvent démunis quand l'invisible se manifeste dans la vie de leurs enfants ou des enfants dont ils sont proches. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter aussi bien du côté des enfants que des adultes.

 

1) EXPERIENCES ET PERCEPTIONS PARANORMALES CHEZ LES ENFANTS.

 

                        Brigitte propose de faire le point sur ce qui découle du spirituel et ce qui tient du paranormal.

                        SPIRITUEL : Intervention d'un invisible divin bienveillant.

                 PARANORMAL : Invisible qui peut être en souffrance. Être plus ou moins bienveillant.

                        Elle suggère d'élargir les réflexions au paranormal en général :

 

            La question se pose donc de savoir ce que peut faire l'adulte lorsqu'il est confronté à un enfant qui a des expériences paranormales c'est-à-dire :

a) avec des personnes décédées : grand-mère (père), membres divers de la famille que l'enfant ne connaît pas nécessairement, qui peuvent être en souffrance, qui ont besoin de prières etc...

b) avec des êtres qui n'ont jamais été incarnés : au mieux des êtres de lumière protecteurs, au pire des êtres de la partie adverse (bas astral et autres) qui ne sont pas dans le divin, ou encore avec des êtres venant du cosmos.

 

            Il  revient avant tout à l’adulte d’écouter l'enfant, de le laisser s'exprimer puis de l’aider au mieux à faire la part des choses entre l'imaginaire et le réel extrasensoriel.

 

                                                                        ***********

 

Quelques témoignages concernant des perceptions vécues par des enfants, sont ici spontanément proposés par des participants:

 

C.  raconte que sa fille, enfant, voyait des entités vêtues de vêtements d'époque jouer autour d'un billard très ancien. Elle en éprouvait une grande frayeur. Même à l'âge adulte sa fille se rappelle ces personnages avec précision. L’explication supposée par C. est que ces perceptions étaient sans doute liées au billard présent dans leur maison.

 

B. confirme que des meubles ou objets d’une maison peuvent en effet être encore chargés de mémoire : elle témoigne que l'armure ancienne qui orne son salon était en fait encore occupée par son ancien utilisateur qu'il a fallu aider à rejoindre la lumière.

 

F. nous  parle des sourires qu'adressait sa petite fille nouvellement née à un être invisible.

 

B. enchaîne sur ce témoignage pour raconter un fait qui l'a marquée concernant sa petite fille également « nouveau-née » : sa petite fille a semblé ressentir (sinon voir) une présence terrifiante qui a déclenché des pleurs de panique chez elle. La même nuit, B. s'est vue se battre contre une femme également terrifiante (genre sorcière) qui voulait lui prendre sa petite fille. Heureusement elle a remporté ce combat féroce mais est convaincue d'avoir réellement vécu ce cauchemar lié aux terreurs de l'enfant, ce que lui a confirmé une amie médium.

 

Autre témoignage : Ch. témoigne pour sa fille de 16 ans, Lucie. Cette dernière, à 9 ans, voyait régulièrement un soldat anglais. A 12 ans, elle percevait son chat défunt qui, depuis, lui rend toujours visite. Lors de son internat, elle avait une amie somnambule qui sortait régulièrement de son lit. Lors d'une crise, elle l'a entourée d'énergie afin de la calmer. Son amie a alors crié « Aïe, arrête de me serrer, tu me fais mal !» ; elle avait ressenti toute l'énergie envoyée par Lucie.

Depuis cet épisode, cette jeune fille ne fait plus de crises de somnambulisme. Ch. a contacté une magnétiseuse qui a reconnu une connexion entre elle, sa fille et elle-même. La magnétiseuse était en fait l'enseignante de Ch. dans une vie antérieure et elles sont de ce fait restées connectées. D'après cette thérapeute, Lucie serait passeuse d'âme.

 

A. a pris la parole afin de témoigner sur son fils. Ce dernier, vers 5/6 ans lui disait « J'ai un petit bonhomme dans la tête ». A 11/12 ans, cela continuait pour son fils qui se trouvait agacé car personne ne pouvait lui dire ce qui se passait pour lui. A. l'a donc laissé grandir avec ce phénomène inexpliqué. A 20 ans, le jeune homme a fait une grave dépression suite à un décès familial.

La famille n'a pas perçu ce malaise. En fait il avait de la claire-audience, mais les mots n'étaient pas posés.

Pour l'entourage, l'aider c'était se tourner vers le médical. Une « camisole chimique » lui a été administrée pendant onze ans environ et a endormi sa claire-audience. Il n' « entendait » donc plus rien ; c’est seulement lorsqu'il ne prenait pas son traitement que son don revenait partiellement. A. se posait des questions sur ce que son fils « entendait »vraiment  alors qu'il avait été diagnostiqué schizophrène. Il vivait, en fait, à travers la vie des autres, il n'était pas entier, comme n’ayant qu’une moitié de lui.  Au bout d'un temps il a préféré arrêter son traitement, mais il devint désordonné, les médicaments avaient fait leurs dégâts. Il est parti à  trente et un ans. C'était quelqu'un de généreux qui « entendait » mais qui a été pris pour un fou.

A. reçoit depuis des messages de son fils par écriture inspirée. Elle a ce don de médiumnité depuis son enfance. Elle a essayé d'en parler à ses parents mais n'a pas été entendue, de même que lorsqu'elle a voulu en témoigner à une religieuse à CROZON, cette dernière est restée neutre.

 

B. lui demande : quel type de messages reçois-tu de ton fils ? 

 

Réponse d'A. : « Je suis libre, léger, heureux mais vous me manquez. »

 

A. nous confie  que  son  fils  est  venu pour la faire évoluer et lui a dit qu'elle viendrait vers l'association « LE MESSAGE de L'ALBATROS ». Il la remet sur son chemin, il la reconnecte.

 

E. explique qu'à 3 ou 4 ans, elle a vu dans sa chambre d'enfant une grosse tête d'homme barbu qui la fixait. Elle a appelé sa maman qui lui a dit que c'était un cauchemar. Depuis, cet homme la suit toujours, mais elle ne sait pas s’il est ou non bienveillant.

 

A. : Lui as-tu demandé ce qu'il voulait et pourquoi il venait te voir ?  Peut-être devriez-vous faire une prise de contact pour savoir ce qu'il vous veut ? Les entités peuvent avoir besoin de reconnaissance, comme entendre : « C'est bien je te perçois, je te vois. »                                                          

B. demande à A. de témoigner sur son enfance et sa médiumnité.

A. nous révèle avoir découvert cette médiumnité à l'âge de 25 ans. Petite, elle faisait des envols et allait dans des espaces temps différents. Elle rêvait mais ses rêves étaient « lucides », elle était actrice de ses rêves. Elle a vu des mondes malveillants, sataniques. Elle a été assez vite confrontée à des décès dans son  milieu familial. Il n'y avait pas de communication dans sa famille, d'obédience catholique et fermée, dogmatique. Elle n'en parlait pas ; son milieu familial n'était pas apte à entendre l'enfant qu’elle était. Elle a été très en colère après Dieu suite à l'attitude suicidaire de sa maman. Elle ne pouvait pas croire en la religion qu'on lui imposait. Elle a utilisé cette étincelle de vie qu'elle avait en elle pour honorer le précieux de la vie. Elle a fait du sport à outrance. A l'âge de vingt-cinq ans, elle a eu la visite de sa mère défunte qui lui a révélé sa médiumnité.  

 

P. prend la parole pour nous présenter son témoignage. Cela concerne son fils Th., médium suite à une grave maladie à 23 ans. Dès que P. a su que son épouse et lui-même attendaient un fils, il savait qu'il devait l'appeler Th. et que cet enfant aurait une mission spéciale sur terre. Il venait pour quelque chose de précis, mais en grandissant, P. ne le voyait pas réaliser sa mission de vie.

Après une séparation pour le travail, la maladie est arrivée. C'est à cette époque que P. a rencontré l'association « Le message de l'Albatros » et le groupe de prière de B. La maladie a ouvert la médiumnité à Th.

B. : Une fois qu'on est dans les compréhensions, tout prend son sens.

A.  s'adressant à P. : « Grâce à ton laisser-faire, la médiumnité de ton fils a pu s'exprimer en temps. Tu as eu la meilleure attitude qui soit pour ton fils. »

 

2)      REACTIONS POSSIBLES DE CES ENFANTS :

 

                        Les réactions des enfants peuvent être multiples :

 

        Réactions émotionnelles : leurs réactions sont engendrées par toutes sortes d'émotions quand ils sont face à ces réalités déconcertantes, voire inquiétantes ou même angoissantes.

        Partage ou non avec des adultes, de ces expériences et des émotions qu'elles provoquent.

        Réactions comportementales possibles chez ces enfants.

 

Cl. offre son témoignage : sa fille âgée actuellement de 25 ans était, lorsqu'elle était petite, confrontée à des manifestations de l'au-delà. Elle avait peur de l'invisible car elle ne savait pas comment l'expliquer. Cl a alors mis en place un rituel pour rassurer sa fille sur la mort. Elle a peur du noir car elle a eu des expériences avec des extraterrestres.

 

B. répond que des explications partielles sont souvent données dans l'immédiat, mais qu’alors l'enfant n'est pas totalement informé. En fait, l'enfant a besoin d'une explication globale (ex : livre de Hélène BOUVIER, de Jean-Jacques CHARBONIER etc... ; car c’est la peur de l'inconnu qui est le problème: quand on ne comprend pas, on est dans l’insécurité, l'instinct de conservation prend le dessus. L’ignorance crée la peur car le mental se crée des histoires.

                       

Il est donc judicieux de donner aux enfants des explications dans le calme, comme de chercher aussi ces explications dans le calme. Le travail de l'adulte est de gérer et contrôler les peurs de l'enfant. Il est bon de s'informer et d’expliquer,  de dédramatiser les choses. Seule la connaissance peut calmer les peurs.

 

 

            3)  REACTIONS DIVERSES POSSIBLES DES ADULTES ET LEURS CONSEQUENCES.

 

Les parents, les adultes en général, ne sont pas toujours préparés à ces situations. Comment accompagner ces enfants, les aider ? Y a-t-il de graves erreurs à éviter ? Autant de questions qui nous donnent à réfléchir.

 

F. n'a pas entendu son fils lorsqu'il a parlé de ce qu'il avait vu. Sa vie a basculé pendant dix ans. Il a peur et ne veut pas s'informer à cause de cela.

 

P. apporte son témoignage sur un jeune qui a vu son grand-père venu lui dire au revoir lors de son départ vers l'au-delà et que les parents n'ont pas voulu croire. Le jeune est resté fragile à cause de ses peurs.

 

A. prend la parole pour expliquer que les nouvelles naissances d'âmes éveillées vont obliger les parents à monter dans leur évolution. On doit monter en vibrations et se libérer pour accompagner ces nouveaux enfants. On devra se mettre au niveau des exigences de ces enfants. Il faudra aussi les laisser vivre à leur rythme.

En ce qui concerne les émotions que peuvent ressentir les enfants, il suffit de les regarder vivre et parler avec l'invisible, ils ne sont pas nécessairement dans les peurs. En fait tout dépend des parents, de leurs réactions, leur aptitude à accepter les différences.

 

Il est bon également de dire à ces enfants qu'ils fassent attention à qui ils se confient. En effet, tout le monde n'est pas apte à les entendre. Il est important de leur apprendre le discernement. Ils peuvent, sinon, être rejetés et cela peut engendrer des comportements de repli, et aussi la solitude, la violence etc...

 

Le comportement d’un enfant vis à vis de sa perception sera soit la peur soit l'acceptation.

                       

Son comportement vis à vis de son entourage sera soit le partage ou le non partage. Pourvu qu'il soit entendu !!! Plusieurs possibilités se présentent en effet :

 

                                   * - Le parent, l’adulte, ne voit rien ou ne veut rien voir, il est dans le déni. L'enfant est stigmatisé : on lui dit « qu'il a beaucoup d'imagination » ;  il est parfois traité de menteur et parfois puni, voire battu ; ou on le montre à un médecin et on le met sous camisole chimique. Il coupe alors définitivement avec la communication, se coupe des autres et se renferme dans ses peurs. C'est la fin de la confiance et il garde silence sur ses expériences ultérieures, de peur d'être catalogué de fou et d'être rejeté.

 

                                   * - Le parent, au contraire, est dans l'ouverture et accompagne l'enfant dans son développement. Il peut alors contacter  différentes associations, de plus en plus nombreuses, afin de pouvoir donner des explications sur ces expériences. La place de ces associations va augmenter en puissance, les gens s'ouvrent de plus en plus et ont de plus en plus besoin de se rassembler pour réfléchir. Le respect est fondamental, le respect des enfants et de soi. Être à l'écoute de soi et de l'autre semble être le seul chemin pour l'éveil.

 

B. donne lecture d'un extrait du livre d'Hélène BOUVIER, « Mission des âmes dans l'au-delà », les enfants et leur vision de l'invisible.

Elle rappelle aussi que l'énergie du défunt peut fatiguer l'enfant et de tenir compte de cela.                     -

           

N. fait lecture d''un témoignage sur sa petite fille qui, après le décès de son grand-père, entendait des voix dans sa tête. Un médium lui a révélé que sa petite fille était également médium. 

 

                        4 – EXPLICATIONS A DONNER AUX ENFANTS SUR LES EXPERIENCES PARANORMAES QU'ILS VIVENT : 

                       

                                   * - Bonne préparation des adultes à cette situation. Importance pour eux, d'être eux-mêmes au clair avec certaines compréhensions et dans un certain équilibre émotionnel personnel face à l'au-delà et à la mort physique.

           

                                   * - Évocation, calme et adaptée à l'âge de l'enfant, de l'au-delà. Possibilité de se servir du livre de Jean-Jacques CHARBONIER « La mort expliquée aux enfants et aux adultes », du livre de Hélène BOUVIER : « Mission des âmes dans l'au-delà », de la série de livres enfants «La petite âme »et divers autres par Olivier CHAMBON, Élisabeth KUBLER-ROSS etc...

 

J. termine par un témoignage sur sa petite fille qui, n'ayant pas connu son grand-père, ne voulait pourtant pas quitter le cimetière où il reposait, le percevant très certainement. Tout ce qu'elle fait aujourd’hui encore, est pour son grand-père, ses dessins, les jonquilles qu'elle cueille. Cela peut être d'un grand secours pour faire son deuil que de répondre à un enfant et de parler d'un défunt.

En bref, les moyens pour parler aux enfants sont avant tout le respect, l'écoute. Il est important de fermer son mental à tout jugement, avoir une attitude ouverte afin que l'enfant se sente respecté et écouté.

C'est l'attitude intérieure de l'adulte qui est déterminante. Elle doit être sincère et authentique.

 

              ************************************************************************************