• COMPTE RENDU DU CERCLE DU TEMOIGNAGE

  •                                  DU 09 OCTOBRE 2016

     

     

                  L'IMPORTANCE DE FAIRE SON DEUIL

     

    PRESENTATION 

                              1ère définition : générale et courante. 

                              PLAN de déroulement de la séance  

    I)        Description de nos ressentis et réactions face à un deuil, une perte grave pour nous.

            Sommes- nous égaux devant un deuil ?

            Lien entre le degré de notre attachement et notre souffrance.

            Que se passe-t-il généralement pour chacun d'entre nous dans tous les aspect de notre être ?

      dans notre être physique

      dans notre être émotionnel

      dans notre être mental

      dans notre être spirituel. 

    II)    - Les étapes généralement traversées pour faire son deuil (les cinq étapes recensées par Elisabeth Kübller Ross). 

    III)                    - Les difficultés rencontrées lors de ces étapes.

      Témoignages : qu'est-ce qui, en nous, résiste au processus de                                    deuil ?

      être physique

      être émotionnel

      être mental

      être spirituel

                            Quelle aide chercher ? 

    IV) En quoi faire son deuil (pour tout « objet » de perte grave pour nous) est-il si important, voire indispensable pour notre évolution personnelle ?

                            -      Définition approfondie de « faire son deuil » :

                                       a) pour le décès d'un être aimé.

                                  b) pour la perte d'objets jusqu'alors considérés vitaux (relation, profession,

                                            maison etc...).

                         -  L’importance voire la nécessité de faire son deuil. 

    CONCLUSION 

     

                                              

                    DEVELOPPEMENT et déroulement de la rencontre

     

     PRESENTATION

  • Brigitte, représentante de l'association «LE MESSAGE de L'ALBATROS » présente aux vingt et un participants le thème de ce cercle de témoignage :
  • La notion de DEUIL est bien connue et employée après un décès : la famille et les amis du défunt sont « en deuil ». Un point commun: on éprouve de la souffrance, du chagrin.De même, il est courant d’entendre, pour une personne « en deuil » ou « endeuillée », quelques temps après un décès, des phrases comme : « Il (ou elle) n’arrive pas à faire son deuil. » Un constat pour tous : on éprouve du chagrin, de la souffrance.                                                               Mais faire son deuil, qu'est-ce que c'est ?  Faire son deuil est une expression galvaudée mais sait-on vraiment en quoi cela consiste ?   Faire son deuil signifie, de façon générale, surmonter, dépasser son chagrin. Mais a-t-on toujours envie de faire son deuil, n'a-t-on pas l'impression en le faisant, d'abandonner, de tromper celui qui est parti de l'autre côté du voile ? C’est cette démarche, appelée « faire son deuil », que nous allons explorer pour mieux en comprendre l’importance  quand nous sommes confrontés à ce qu’on nomme couramment la PERTE d’un être cher,  quand nous sommes confrontés aussi, nous le verrons ensuite, à toute perte grave pour nous dans notre vie. Cela peut être la perte d’une relation d’amour, d’amitié ; la perte d’un emploi, d’un projet qui nous tenait à cœur, ou même d’une illusion réconfortante, de telle ou telle croyance….etc      
  • Cette dernière précision sur les différents "objets perdus" élargit grandement le sens de l’expression « faire son deuil » et nous permet de donner une première indication, d’ordre général sur cette démarche :

    « Faire son deuil » reviendrait donc, globalement, à surmonter la souffrance d’une perte grave pour nous, dans notre vie, à commencer, dans un sens premier, par la perte– ou présumée perte – d’un être cher. 

    Nous avons toutefois à cerner de plus près le sens exact de l’expression « faire son deuil », comme des termes « surmonter » et « dépasser » : s’agit-il « d’oublier » ? De « passer à autre chose » ?  De « tourner la page » ? On pourrait le croire tant notre entourage semble nous y inviter quand nous sommes dans la souffrance d’un deuil, en particulier d’un décès, mais aussi d’un divorce, de la perte d’un emploi etc. Beaucoup de nos contemporains fuient en effet la souffrance, quelle qu’elle soit, parce qu’elle les dérange et ils préfèrent ne pas la voir de peur d’être obligés de s’y arrêter, d’y réfléchir pour eux-mêmes, et d’être, en quelque sorte, « contaminés » par cette souffrance ! ".                                                 

  • -1- Description de nos ressentis et réactions face à un deuil, une perte grave pour nous.                                          

     

    -          Sommes-nous d'abord semblables devant le deuil ?

                Les participants apportent diverses réponses à cette question dont voici quelques-unes :

                « Non, car ce n'est jamais le même deuil, le même ressenti. Non, car cela dépend du chemin parcouru ou du tempérament installé en nous et la façon de réagir est propre à chacun. Chaque deuil est unique car la relation à l'autre est unique. Cela dépend également de la relation antérieure avec la personne (bonne ou mauvaise relation), le deuil est différent en fonction des circonstances ».                                                                                     

    -          Que se passe-t-il quand on vit cette situation de deuil ?

                Tout notre être est concerné par un deuil, un chagrin ou une prétendue perte: 

    *Dans notre être physique :

                Réponses multiples des participants :

                On tombe malade, on perd du poids car on n'a plus d'appétit (de vivre etc...) ou on prend du poids (boulimie pour combler le manque). On ne se soigne plus, on se néglige, on ne dort plus, on a envie de mourir. On contracte une maladie car le système immunitaire est affaibli. Quelque chose est détruit, brisé (voix, regard triste, corps qui se courbe etc...) ; on est à fleur de peau, on pleure tout le temps, ou à l'inverse on ne montre rien en extérieur (ex de Martine qui garde le sourire malgré les épreuves). Il peut être vécu comme une impolitesse ou une faiblesse de montrer son désarroi (référence à l'éducation).

            Catherine nous témoigne de son blocage et de son impossibilité à pleurer suite au décès de son mari. Brigitte témoigne de ses réactions suite au décès de son frère et explique qu’elle  a pu pleurer deux fois une heure sur l'épaule de son époux, sans parler, comme une petite fille : non pas à cause du départ prochain de son frère, mais des problèmes non résolus de leur relation. 

                    * Dans notre être émotionnel :

           C'est le chaos intérieur : colère, tristesse, désespoir, incompréhension. On n'a plus d'émotion, on bloque tout (je suis mort moi aussi), ou alors on est dans l'hyper émotivité. On devient dépressif, coléreux ou hyperactif (s'activer pour oublier). 

                   * Dans notre être mental :

                Passé l'état de sidération où il ne réalise pas ce qui arrive, notre mental « cogite ».

    Réjane donne son témoignage suite à deux morts violentes (suicides) qu'elle a dû affronter. Elle agissait par mécanisme, automatisme, son corps seul s'activait, pas le mental.

                L'être mental se pose ensuite des questions : pourquoi lui ? Pourquoi cela m'arrive-t-il à moi ? Ce n'est pas normal etc...

                Catherine ajoute les questions qu'elle s'est posé : qu'est-ce que cette absurdité ? Pourquoi ? Quel est le sens de tout cela ?

                Le mental n'est pas content, il a besoin de savoir pourquoi, comment ? À ce stade Cécile apporte son témoignage suite au décès accidentel de son frère, le mental veut des détails, il veut tout savoir et comprendre ce qui s’est passé. 

    * Dans notre être spirituel :

                 L'âme - notre être spirituel- semble perdue.    

            Claudine nous dit qu'elle a besoin de chercher là où elle a besoin d'une réponse et que c'est vers la spiritualité qu'elle s'est tournée.

                Marie-Louise quant à elle, témoigne au contraire de sa perte de foi suite à des incohérences de l'église lors de la disparition de son jeune mari qui la laissait avec trois enfants en bas-âge.

               Marie-Claire nous révèle qu'elle a pour sa part, découvert la foi le soir même du décès de son mari. Elle nous explique qu'étant très « terre à terre », ne croyant pas vraiment, elle a fait les démarches pour la cérémonie des funérailles de son mari à l'église et a informé le jeune prêtre qu'elle organisait elle- même celle-ci. A trois du matin, elle était en train d'écrire ce qu'elle devait lire à l'église quand elle a pris conscience que ce n'était pas elle qui décidait de ce qui devait être dit mais que cela était dicté par son mari, lui-même, sans faute, sans rature. Le soir même, son époux lui suggéra de relire toutes les lettres qu'il lui avait écrites. Elle les a relues une par une et avait à chaque fois l'impression d'être près de son mari. Elle a fait un chemin qui l'a amenée vers la spiritualité.

                Catherine s'interpose alors pour nous rappeler qu'il y a différents paliers en spiritualité mais que le lien d'amour en est le premier et le plus important.

               

       -2- Les étapes généralement traversées pour faire son deuil.  

    Il y a des constantes dans le processus de deuil : cinq étapes habituelles ont été répertoriées par une psychiâtre et psychologue américaine, Elisabeth Kübler-Ross: le déni, la colère, le marchandage, la dépression, l'acceptation.

    Selon le degré d'évolution de notre âme on peut « sauter » les étapes. Brigitte donne l'exemple de ses expériences vécues suite au décès douloureux de son père et à celui, beaucoup plus tard accepté de sa mère, grâce à des compréhensions. On peut aussi revenir  à une étape précédente comme rester toute sa vie à la 1ère étape, dans l'impossibilité de faire notre deuil d'un être cher, ou de tout autre "objet" de perte. 

    Le déni : Ce n'est pas possible, c'est un cauchemar, il n'est pas mort...

    La colère : Pourquoi lui, pourquoi moi, pourquoi nous. C'est injuste.

    Le marchandage : Laissez-le moi, je vais changer. Si vous me le laissez je vais faire ceci ou cela... On s'adresse au ciel, on le supplie.

    La dépression : C'est « foutu ». Je suis mort moi aussi, je ne  veux plus vivre. Je n'ai  plus goût à rien.

    L'acceptation : C'est la vie, c'est ainsi. Même si je ne comprends pas tout, j'accepte, je suis apaisé(e).                                                         A propos de l’acceptation, Vincent questionne sur le pardon. Pardonner c'est aussi accepter.                                                   Cécile précise : l'acceptation, c'est accepter l'absence de l'autre.         Brigitte intervient et souligne que l’acceptation c’est aussi adapter sa vie  à l’absence de l'autre et indépendamment de l'autre. Suivant son degré d'évolution, on garde le lien d'amour avec le défunt.                   Martine enchaîne sur le deuil lié aux étapes de la vie (ex : accepter de vieillir...).

    Marie-Françoise qui a perdu son fils, affirme qu'il n'est pas possible de faire totalement le deuil de son enfant et qu'il y a obligatoirement des rechutes. Ces rechutes, expliquent Martine et Brigitte, sont certainement dues à un émotionnel pas totalement guéri.

    Cécile, à cet instant, témoigne du décès de son frère et des suites de ce décès. Elle a rencontré une médium qui lui a expliqué les circonstances de l'accident dont a été victime son frère (son mental avait absolument besoin de savoir). Elle était dans la douleur et avait sans arrêt envie de pleurer, surtout lorsqu'elle entendait une musique classique que son frère aimait beaucoup. La médium lui a demandé d'imaginer son frère en vacances dans une île lointaine où il était heureux.  Elle lui a demandé de ne pas lui gâcher ses vacances en le pleurant sans arrêt. Cécile a vécu l'acceptation en écoutant encore et encore cette musique et a pu faire son deuil. En allant mieux, elle aide son frère et sa famille.

    Marie-Claire avait, quant à elle, du mal à accepter le Spirituel. Elle craignait que ce soit son égo, son imagination ou son mental qui lui jouent des tours. Maintenant « elle voit parce qu'elle croit ». Cependant elle avoue ne pas avoir retrouvé la joie pleine et entière et donc ne pas avoir fait complètement son deuil.

    Martine et Brigitte précisent alors que le deuil implique un travail, de deuil aussi, sur beaucoup d'autres choses comme les croyances inculquées dans notre enfance ou au cours de notre vie, la possession d'objets, l'attachement.

    Claudine déclare avoir des phases de confiance et de doutes. Elle manque de confiance. Les étapes de deuil décrites précédemment ne correspondent pas pour elle aux étapes énoncées.

    A cela Brigitte lui indique que peut-être est-ce parce que son mental est essentiellement préoccupé à comprendre et n'y arrive pas ; par conséquent cela risque de bloquer les étapes vers l'acceptation. Il conviendrait de lâcher-prise, mais c’est justement là la difficulté pour beaucoup d’entre nous!

    Martine complète en expliquant que l'âme est reliée subtilement au corps physique par une « corde d'argent ». La nuit, l'âme se promène sur cette  corde énergétique et va aller vers les plans de conscience visiter les âmes de ceux que l'on aime. On peut en revenir avec des formes de joie. Les âmes, en fait, sont reliées les unes aux autres. Faire son deuil c'est donc surtout garder la notion de la « corde »,  du lien qui nous relie les uns aux autres.

    Cécile prend la parole et dit qu'elle voit la vie comme une école, qu'il faut franchir les étapes (les classes) et qu'il est triste de ne pas être éveillé car alors notre passage de l'autre côté du voile sera « plombé », difficile.

    En conclusion de cette partie Brigitte nous invite à avoir du courage et de la foi, ce qui est possible  quand  on accepte ce que bien des messages de l'invisible nous  disent: que tout ce qui arrive a un sens même si sur le moment cela nous échappe.

     

    -3- Les difficultés rencontrées lors de ces étapes. 

    Dans notre être physique

    Dans notre être émotionnel

    Dans notre être mental

    Dans notre être spirituel

                            Que peut-il être fait pour nous aider ?

     

    -          Intervention de Martine : Le point physique est en fait le point ultime qui sera vraiment soigné, après les autres aspects de notre être, à commencer, dans l'idéal, par notre être spirituel, car c'est grâce à des compréhensions spirituelles que tout notre être peut vraiment s'apaiser et guérir ses blessures. Avant cela, notre être physique peut être soigné par la prise de médicaments (anti-dépresseurs etc...), on peut le cajoler, le nourrir.

    -     Il convient aussi de "travailler" notre être mental pour l'ouvrir à l'acceptation, à l'expérimentation de la spiritualité; l'aider à changer son point de vue, remettre en question ses croyances; il est donc important de bouleverser les principes auxquels nous sommes attachés par notre éducation.

                Et pour aider aussi  notre mental, nous pouvons nous efforcer             de répondre à ses besoins de compréhension, de cohérence,            de justice en cas d'accident, erreur médicale etc... Par ex,                   retrouver le corps d’un défunt, bien que quelquefois ce ne soit             pas possible. Il est bon aussi de nourrir le mental par la                       lecture, les conférences, les échanges etc....

    -    Notre être émotionnel quant à lui a besoin d'être rassuré, entouré, écouté. Il a besoin d'amour et c'est pourquoi il faut fuir les personnes néfastes et rechercher la présence de nos amis au lieu d'écouter la tentation possible de nous replier sur nous-même.  Il est fortement recommandé aussi de faire appel à des professionnels de l'aide psychologique: ils ont de bons outils pour soulager notre détresse et nous aider à retrouver un nouvel équilibre.

    -  Notre être spirituel, quant à lui, est nourri par les conférences, les méditations, la lecture, et aussi les consultations auprès de personnes compétentes dans ce domaine spirituel. C'est en réalité en nourrissant notre être spirituel que se fera vraiment notre deuil, c'est-à-dire en profondeur, en nous transformant, en nous faisant évoluer grâce à des compréhensions qui parleront à notre âme

                           

    -4-  En quoi faire son deuil (pour tout "objet de perte") est-il si important voire indispensable pour notre évolution personnelle :        

      Lecture faite par Brigitte d'un texte qu'elle a écrit:    

  • "DEFINITION  plus approfondie de FAIRE SON DEUIL:

    Faire son deuil, qu’est-ce finalement ? Nous pouvons d’abord dire que,                                                                                                        -   Pour le décès d’un être aimé,  c’est comprendre que ce décès n’est pas vraiment une perte mais seulement un départ en attendant nos retrouvailles ;

         -  que c’est donc accepter ce départ tout en l’intégrant dans notre vie. Or, intégrer ce départ dans notre vie, cela signifie : 

       - que nous acceptons de continuer de vivre sans la présence physique de l’être aimé, et donc dans une  apparente forme de solitude affective lorsqu’il s’agit du départ d’un compagnon, d’une  compagne, d’un enfant, d’un ami très cher; en comprenant qu’il n’y a pas pour autant séparation, que nous restons reliés par le cœur ; cela signifie donc aussi : 

       -  que nous acceptons de vivre dans une plus grande autonomie affective ;

       -  que nous acceptons également de nous adapter aux changements  inévitables que ce départ  provoque  dans notre vie. 

     

    -          Pour la perte « d’objets » jusque-là considérés par nous comme vitaux (une relation, une profession, un bien matériel, une croyance, un idéal politique…etc.), faire son deuil signifie accepter cette perte en comprenant que finalement  « l’objet » dit « perdu » ne constituait pas vraiment notre être, que notre être existe tout à fait indépendamment de ces « objets » pourtant longtemps si précieux à nos yeux.

     

    C’est alors que savoir faire son deuil - de quelque « objet » que ce soit- semble soudain prendre une tout autre dimension, une tout autre signification, d’un ordre essentiellement spirituel : il  semble en effet que savoir « faire son deuil » de tout sauf de notre être véritable soit une des leçons les plus importantes que nous ayons à apprendre dans notre vie !

     

    -          APPRENDRE A FAIRE SON DEUIL, quel que soit l’objet de notre deuil,  s’avère donc indispensable pour notre évolution spirituelle :

    En quoi,  pourquoi,  et pour quoi, finalement?                         Faire son deuil, c'est d'abord COMPRENDRE et accepter d’intégrer dans notre vie, cette vérité mille fois répétée dans les messages envoyés par l’Invisible divin, que l’être humain est par essence un être spirituel, un être divin, dans un corps physique, destiné à incarner l’amour divin, l’amour inconditionnel, dans la matière, la densité, tout peut s’éclairer pour nous. 

    Nous comprenons alors que l’être spirituel que nous sommes (notre âme, notre Soi), doit d’abord, pour s'incarner, s’individualiser dans une personnalité (notre ego, notre « petit moi ») pour pouvoir vivre dans la dualité, et par suite nécessairemendans la sensation de séparation - comme la sensation (illusoire en réalité, du point de vue de l'âme) que "je" ne suis pas "l'autre"; avec tous les problèmes et toutes les souffrances que cela entraînera pour nous.

    Nous comprenons aussi que notre mission, pour incarner l’amour divin dans la matière, est de faire fusionner notre personnalité avec notre âme !

    Autrement dit, nous avons à comprendre que nous sommes tous, dans notre essence, des êtres divins qui ne sont en réalité jamais seuls puisque tous ensemble nous sommes unis éternellement à la Source ! 

    Cela compris, il nous reste à APPRENDRE  à nous centrer au cœur de nous-même, c’est-à-dire à nous relier à notre âme. C’est elle qui alors pourra vraiment nous apprendre - car c’est bien là notre mission d’évolution- à transcender les désirs bien terrestres de notre  personnalité qui freinent cette évolution en nous maintenant dans le faux sentiment de séparation d’avec les autres et tout ce qui existe.

    A nous d’accepter ou non- car c’est bien là notre libre-arbitre- de nous laisser guider le plus possible par notre âme !

     

    CONCLUSION

     

    Transcender nos désirs terrestres, les désirs de notre personnalité, de notre « petit moi », c’est justement en faire le deuil ! C’est seulement ainsi que nous parviendrons à faire tous nos deuils humains!

    Il s’agit en fait pour nous de renoncer peu à peu à ce qu’on appelle « l’attachement », c’est-à-dire à la dépendance affective par rapport aux êtres que nous aimons d’un amour de possession pour transformer cet attachement en véritable amour, spirituel, inconditionnel ; c’est aussi lâcher prise par rapport à notre dépendance aux objets matériels, aux valeurs purement humaines comme la considération.

    C’est comprendre enfin, et accepter, et intégrer, cette vérité que la mort n’existe pas, et qu’aimer vraiment ces êtres chers qui partent avant nous, c’est les laisser partir continuer leur évolution en les gardant toujours dans notre cœur et en sachant que grâce à notre amour nous les retrouverons inévitablement !" (fin de l'exposé de Brigitte)                

     

                            DERNIERS TEMOIGNAGES liés aux départs d'êtres chers et montrant l'importance capitale, après un décès, de faire notre deuil: en effet, l'évolution de nos défunts -et de toute notre lignée dans l'au-delà comme ici présente et à venir- est étroitement liée à notre propre évolution!

     

    Les participants ont témoigné ici de leurs diverses expériences.

    Marie-Claire : avant son décès ma mère m'a dit : « j'ai l'impression d'être sur une marche et de descendre à toute vitesse » et Marie-Claire lui a rétorqué que pour elle c'était le contraire et sa maman est partie grâce à cela en toute sérénité.

    Brigitte révèle que son frère lui a dit que tout ce qu'elle faisait pour son avancement spirituel rejaillit sur sa lignée (voir ci-dessous extraits de messages de son frère). 

    Martine explique que suite à un message de sa maman décédée, elle a du aider son papa à quitter la terre où il était resté bloqué. Ensuite elle fait la lecture à l'assemblée d'un message émis par son père qui explique son passage sur l'autre plan. Elle apporte ensuite divers témoignages de défunts.(Voir ci-dessous ces messages)

    M-C évoque la culpabilité suite au décès d'un proche : elle avait une nièce qui est morte brutalement à 40 ans. Cette nièce était ce qu'on appelle « perdue », M-C  était la seule avec qui elle avait des liens affectifs stables. Sa nièce ne croyait en rien, elle n'avait pas été aimée. M-C apprend que sa nièce défunte est dans le noir, recroquevillée avec ses peurs, et elle culpabilise de ne pouvoir rien faire pour elle. Elle se met à prier pour sa nièce et la secoue. Par l'intermédiaire de Martine elle sait que sa nièce voit la lumière. Mais sa nièce vient la voir pour lui dire : « Laisse tomber, tu as fait tout ce que tu devais faire ». Martine  a dit à M-C que c'était bien comme cela et M-C a compris que sa propre culpabilité la bloquait dans son évolution spirituelle. Grâce à cette compréhension elle a pu redémarrer sa vie spirituelle.

    Martine nous explique qu'il faut 40 jours pour faire son chemin vers l'au-delà. Il faut laisser nos défunts faire leur évolution.

    M-C témoigne des dégâts que peut produire le manque de compréhension suite à un décès. Elle témoigne de l'attitude de sa belle-fille suite au décès de sa mère victime d'un cancer. Sa belle-fille a alors 30 ans et dégage énormément de colère, elle en veut même à M-C d'être vivante. Elle ne veut absolument pas en parler. Deux mois après c'est son père qui décède à son tour. La belle-fille est de plus en plus révoltée, très en colère et ne veut pas entendre les paroles de réconfort de sa belle-mère qui lui conseille de faire son deuil. Elle en veut aux gens autour d'elle de vivre et du fait de cette douleur permanente elle sombre dans l'alcoolisme et ne conçoit pas que les gens soient heureux.

     

                                   ********************

  • MESSAGES reçus par Martine                                                                                                        Message de Auguste MAHAUT

     

     en réponse à la question suivante :

    « Explique- moi ton parcours d'évolution

    depuis ton départ du plan de la terre »

     

    « Tes idées sur mon départ sont encore restées douloureuses ; chasse les dès aujourd'hui. Le passage d'un plan à l'autre est seulement un changement d'état. Même si la conscience en est modifiée, la souffrance de la mort telle que je me la suis toujours représentée n'existe pas vraiment. La peur de la mort est un inconnu à surpasser.

    Quand j'ai découvert que je vivais encore, je suis resté attaché à vous sur terre. Je continuais à vivre ce que je connaissais de la vie, comme une âme errante sans savoir ce que c'était vraiment.

    Après l'appel profond de votre part ( la messe que nous avions faite), j'ai compris que nous pouvions avoir quelques échanges. Cela a été comme une délivrance, comme un passage à un stade de conscience différent. Tout est devenu plus lumineux autour de moi. J'avais trouvé les sens réel de ma vie dans l'après vie. Je t'ai suivie partout où tu me demandais d'être. Nous avons voyagé, tu ne me sentais pas, tu ne me voyais pas mais d'autres le faisaient pour toi. En fait, à ce stade, nous étions tous les deux en apprentissage de quelque chose qui nous dépassait largement. En te suivant dans ton évolution, dans tes lectures, dans tes exercices pratiques de médiumnité, dans tes stages j'ai découvert un univers qui m'enseignait.

    Ainsi tout le chemin qui me séparait de ta mère a été parcouru : de là où elle était, elle ne pouvait descendre vers moi car nous serions resté bloqués, ensemble certes mais le retour en arrière n'est pas autorisé par la loi cosmique d'évolution.

    Ensemble, nous  progressons par vos découvertes, vos pratiques. Vos limites sont aussi nos limites, vos peurs sont aussi nos peurs. Quand notre conscience s'ouvre à ces dimensions-là, nous  comprenons, réajustons nos vibrations à l'aide de nos guides et surtout de vos énergies. Les plans parcourus sont de plus en plus légers. C'est la loi d'évolution.  Là où vous allez nous allons, la reliance est nécessaire pour atteindre les plans de conscience supérieurs. Si vous y allez dans ces champs de conscience, vous nous encouragez à prendre le chemin, des voies sont ouvertes par vos énergies de plus en plus fines et subtiles, elles nous ouvrent les portes. Nous avons encore le choix d'avancer ou de rester là où nous sommes. Votre détermination dans la voie devient la nôtre. C'est ensemble que nous parcourons ce chemin parce que nous le voulons bien. C'est l'énergie d'Amour qui nous fait grandir et évoluer vers un mieux-être. Nous ne parcourons pas le chemin seuls, nous sommes accompagnés par d'autres gens qui profitent de ces passages, de ces portes ouvertes, pour nous suivre. Votre intérêt pour nous nous touche encore ; nous avons besoin de vous pour naître et grandir dans cette nouvelle forme de vie. »

    ********************************************************

    Message de Bernadette Corbet pour une conférence :

     

    « C’est une belle et noble idée que de témoigner de notre survivance

    C’est en éclaireur que tu te montres à présent au monde. La joie de transmettre t’inonde, rien ni personne ne pourrait te convaincre de changer de direction.

    Ta détermination me trouble, me réjouit : je ne mesurais pas l’impact de vos prières, de vos rencontres pour notre évolution. C’est un merveilleux cadeau que vous nous faites. Pour vous, c’est impalpable, c’est une histoire de foi sans limites. Continuez à harmoniser vos cœurs dans vos familles, dans vos groupes, car cette fraicheur pour la paix est une véritable joie. Quand vous vous unissez sur terre, vos familles se retrouvent à travers vous, la communauté défunte est bien plus large que vos petits groupes. Vos discordances et vos disputes sont les nôtres, elles resteront figées si vous ne cherchez pas à les démêler. Votre âme souffre de vos idées, elle s’en moque de votre personnalité construite pour vous plaire. Ce n’est pas dans cette dimension-là que nous nous retrouverons. La paix intérieure, la vôtre vis-à-vis des membres de vos familles est libératrice de vos obstacles karmiques. Communiquez au-delà de vos pratiques. Nous nous retrouverons unis par nos cœurs.

    Merci d’être là pour nous aussi. »

     

    *****************************************************************************                           Messages d’Alain à sa soeur,                         (par l'intermédiaire de Martine et d'autres amies médiums). Alain était non croyant et révolté à son départ; ces extraits montrent son évolution progressive dans l'au-delà et la grande importance de l'aide donnée de la terre, aide plus facile à donner quand, précisément, on "fait son deuil". 

     

    Début des messages: quelques mois après le départ d'Alain, le 15/02/2012, notre association recevait une nouvelle conférencière, dont j’avais fait la connaissance au mois de novembre précédent, à Paris, et dont j’avais pu constater les qualités exceptionnelles, aussi bien aux plans humain et spirituel que médiumnique.

    Dès son arrivée à la salle de conférence, pendant la mise en place des chaises et de tout ce qui était nécessaire pour la réunion, je la pris à part et lui demandai s’il lui était possible de jeter un coup d’œil sur une photo de mon frère, sans lui dire son prénom. Je lui expliquai rapidement à quel point je m’inquiétais pour lui, tant il était parti  en colère et non préparé, refusant catégoriquement de ma part toute évocation de l’au-delà. Je lui précisai encore à quel point il rejetait depuis longtemps, avec le plus grand dédain, et même un agacement proche de l’exaspération, ce domaine dit spirituel qu’il considérait, quant à lui, faire tout simplement partie de la religion, donc selon lui, de la superstition, qu’il exécrait par-dessus tout.

    La conférencière, devenue depuis une grande amie, prit avec beaucoup de gentillesse la photo entre ses mains et se concentra un instant en la regardant, en posant une main au-dessus d’elle.

    Je vis aussitôt son visage s’assombrir ; elle me dit :

    « J’entends « M, M. » ; il s’appelle M. votre frère ? »

    Plutôt surprise par la pertinence de la question, puisqu’elle ne pouvait pas savoir qu’il s’agissait de sa femme M., je lui donnai les précisions voulues.

    Elle secoua la tête en signe d’assentiment, continua de se concentrer, visage toujours sombre, comme soucieux :

    « Oh, je le sens vraiment perdu, vous savez ; il ne sait pas où il est ; il est dans le noir ; il appelle donc sa femme. Ecoutez, il a vraiment besoin d’aide, vous devez vraiment prier pour lui, il est comme bloqué dans ce noir et il est mal. »

    Je n’en sus guère plus ce jour-là, car le moment de la conférence approchait et nous n’eûmes pas l’occasion d’en savoir alors davantage ; mais que pouvait-on savoir de plus ce jour-là : tout était dit ; il ne me restait plus qu’à m’occuper d’Alain, prier beaucoup pour lui, lui envoyer tout mon amour et toute la lumière possible.

    Comme je venais de mettre en place depuis peu chez moi, un sympathique groupe de prière qui se réunissait tous les quinze jours dans mon bureau, je mis Alain, à chaque réunion, dans nos intentions de prières, toujours autour d’une bougie allumée. 

     Je le confiais aussi régulièrement à Marie, lui demandant de lui envoyer toutes ses grâces et d’intercéder pour lui auprès de son fils comme auprès de tout être de lumière pouvant l’aider.                             

                                     *****

    Le 1er septembre 2012, je consultai Martine.

    Voici, pour l’essentiel ici, le message en clair audience qu’elle me transmit, d’abord de Maman, puis d’Alain, en réponse aux questions que je leur posais. 

    Message de Maman :

    « (…)Alain est encore en sommeil, je veille sur lui et sur sa famille. Comme hermétique il se pose là ! Comme une réaction opposée à ce qu’on lui demandait. Un vrai cœur pourtant.

    (…) Alain est en grande réparation. C’est comme si son âme recollait les morceaux. Il m’a sentie auprès de lui. Nous étions tous là pour l’accueillir comme de belles retrouvailles en famille. (Je suppose que c’est cette étape qui a suivi celle où il se sentait si perdu, dans le noir, et où il appelait sa femme).

    Alain va se réveiller tout beau, tout neuf. Ce n’est pas qu’il soit inaccessible, c’est qu’il lui faut un temps pour mieux comprendre et assimiler le sens de la vie. Cela avait été dur pour ton père aussi. Il avait des résistances au changement. C’est comme si on reconstruisait le cœur d’un être. (…)»                                                       

                                    ****** 

    Message d’Alain, ce même jour, à la suite :

     

    « Ma femme me pleure encore ; elle s’est donnée corps et âme à mon être durant cette période difficile. J’ai refusé la maladie elle-même ; j’ai encore beaucoup à comprendre pour l’accepter maintenant. Ce qui est, c’est que je vous aime... Je ne peux pas te nier que j’ai retrouvé ma mère (Là, j’ai dû rire en lui disant que je m’en doutais; aussitôt, avec son humour habituel il réagit:) Les femmes, avec leurs certitudes !

    C’est encore un « territoire » hostile pour moi. J’ai le cœur rempli de regrets.

    Le lien d’amour grossit pour moi. Ton cœur à toi s’apaise quand tu penses à moi. Je sais que ta présence m’a fait du bien. Tu as voulu faire ce que Maman aurait fait. Ton cœur m’apaisait même quand tu ne me parlais pas. Je comprends les liens qui nous attachent encore. C’est vrai que je peux vous voir dans vos vies (...) Je soupire encore.

    Ta maison va s’embellir des énergies d’amour que tu y mets.

    G. est quand même patient avec tout ce que tu fais ! Je n’aurais pas supporté une femme catho comme toi !

    (Je ne peux pas m’empêcher de rire quand je lis ce passage ; je ne me sens pas du tout « catho » au sens strict, qui veut dire, pour moi, plus ou moins enfermée dans des dogmes, même si je prie le Christ Jésus et Marie et tous les saints ! Ces êtres font simplement partie des êtres de lumière que je connais le mieux de par ma culture spirituelle.)

    Je dois dire que c’est cela qui t’a fait venir à moi quand même. C’est l’église, en gros, qui est difficile à supporter.

    (Aujourd’hui, Alain, tu as sûrement compris que je suis tout à fait d’accord avec toi et que spiritualité et religion ne sont pas vraiment la même chose !)

    Les énergies sont des bouffées d’amour que je reçois – ce n’est pas du tout mon langage!- (Rire d’Alain, ici, paraît-il, d’après Martine); de la douceur qui me réconforte et me fait du bien.

    (J’ai demandé à Alain ce qu’il faisait là où il était.)

    Ici, je peux être isolé, très seul, ou accompagné de vous, des ancêtres, des âmes mystérieuses qui m’enseignent…si je veux.

    (« Si je veux… » : Ah très drôle, Alain, je te reconnais bien là ! Je lui ai demandé comment il se sentait, s’il avait peur.)

    Je suis dans une drôle de sensation quand tu me demandes cela. Cela me pèse d’être là. Je suis encore en colère et hermétique. J’ai vécu ma maladie comme une injustice. J’aurais voulu guérir ; j’avais encore beaucoup de choses en projet. J’ai été digne ; je n’ai pas trop pleuré.

    Une seule chose qu’il faut que je te dise : je reconnais que ce n’est pas le néant ni le vide auxquels je m’attendais. Je n’en suis pas à trouver ma vie légère.

    Je les vois, tes bougies, tes simagrées et tout le tralala ! Pour moi, je ne comprends pas tout, mais je sais que tu ne m’as pas oublié.

    (Oh ! Alain ! Si j’avais encore un doute, je peux être  sûre, en relisant ce passage, que c’était bien toi qui me parlais ! Ton humour habituel, quoi ! Emotion.)

    (…) Merci pour m’accompagner « avec tes simagrées ». Ta force ne sera jamais ébranlée ; tu la ressens en toi ; c’est un beau cœur à cœur nous deux ; nous ne sommes pas séparés. J’entends ton bol.  (Il s’agit d’un grand bol de cristal dans mon bureau que je fais résonner au moment des prières ou quand parfois je médite.) Merci de ta visite. Au fond de ton cœur j’y suis. »   

                                     ********                                             

    Un an après, le 15 septembre 2013, j’eus un autre message d’Alain, reçu par une amie conférencière, M..o : elle s’isola dans le bureau de G. ; et moi, j’attendais dans la pièce à côté, tellement impatiente de savoir si Alain était enfin mieux, s’il avait enfin accepté son départ.

    Au bout d’une demi-heure, M..o me demanda de venir et me tendit une grande feuille écrite recto-verso.

    Quel choc ! J’avais à peine commencé à lire que les larmes me montèrent aux yeux.

    « Que de soins, que de soins, je reçois de l’Infini ! Je vais t’épater avec mon langage ma chère sœur bénie ! Oui, j’ai une surprise pour toi !

    Les descendants qui viennent à moi (guides) d’un haut lieu de l’esprit, sont toujours présents à mesure que j’avance vers eux.

    J’ai lâché un pion !...qui m’importunait vers mon ascension…En fait, j’ai lâché beaucoup de choses individuelles, personnelles, qui m’attachaient vers la Terre.

    Mon ascension, présentement, se diffuse par des énergies qui m’entourent, provenant d’êtres de Lumière sublimes. La force, la puissance qui m’attirent sont remplies de bienfaits et de douceur. J’accorde à présent, pour ce nouveau passage…( ?)… attention et soulagement sont là en mon âme. Une Mère apparaît, se présente à un niveau élevé. Je sais que j’irai vers Elle. Mais il me faut encore apprendre…mais cela ira vite, très vite…

    Car si je m’obstine à résister, j’aurai un problème de positionnement. Alors j’attire vers moi son énergie-lumière, car je sais que c’est mon âme qui doit faire le chemin progressif vers Elle, Notre Mère.

    Je n’ai pas encore tout compris, mais cela vient. Je m’accorde un temps pour engranger en moi toutes ces belles énergies lumineuses. Ma Paix ressent cela, je me nourris avec.

    Comme tu vois chère…j’ai passé un niveau plus élaboré pour moi. Si tu me voyais à présent, tu en tremblerais de joie. Merci pour ta patience et ton amour à mes côtés, ils ont été précieux. (Qu’est-ce que je parle bien à présent !) (Rire) 

    Mon âme, ce « je suis », s’irradie de joie pour ce qui vient dans mon nouveau programme de vie. La grandeur des cieux y est infinie. J’ai encore beaucoup à découvrir, la voie céleste me comble de bonheur.

    Soyez sereins et joyeux, G. et toi, car vous avez raison de choisir ce chemin de vie. Sur terre, j’avais regardé à côté, dans la voie de l’illusion. J’ai eu tort. C’est pourquoi il me faut retrouver ma dignité céleste.

    (Le chat va bien) (Il s’agissait du chat d’A et J, disparu, qu’on n’a jamais revu depuis.)

    Dans la joie de l’amour, je vous reçois mieux avec mes nouvelles énergies. La porte de l’inconscient est fermée à tout jamais.

    Dis-leur que je les aime. Merci de m’avoir contacté, je le désirais tellement. Mon âme vous bénit, tous et toutes (famille). »

                                 *********

    Message d’Alain, le 17 novembre 2013, à l’un de mes jeunes amis, médium, qui m’avait accompagné, ainsi que ses parents, aux réunions de prières, pendant la maladie d’Alain :

     
     «Tu as beaucoup trop d'estime pour ma sœur pour que cet exercice te soit profitable au mieux, mais je ne pouvais rater l'occasion de te remercier, toi, ton père et ta famille pour m'avoir accompagné sur mon départ. Tu me connais sans me connaître, mais pourtant nous nous sommes bien connus me dit-on. Je ne pouvais me douter sur Terre de la splendeur de tels mondes. J'évolue, à mon rythme certes, mais j'évolue. On me guide comme on te guide sur Terre. J'avance à mon rythme et toi aussi. Tu salueras ma famille pour moi, je retourne à mes occupations.» 

                                 **********

    Message du 14 février 2014, reçu par Martine, deux ans après le départ d’Alain. (Je précise « sur l’honneur ! » que Martine ne savait rien du message précédent, reçu par M..o.)

    « Tu es tenace, toi, ma petite sœur, je suis toujours au cœur de tes prières et sache que je les entends. C’est comme un chant merveilleux qui nous nourrit tous les deux, de cœur à cœur. C’est comme une rencontre sur le plan physique. Je dois admettre que les liens d’amour ne se coupent pas, ils se nourrissent encore d’un plan à un autre.

    Je découvre tout ce que j’aurai refusé de savoir sur terre ; en fait cela me faisait peur. Je ne croyais en rien ; je trouvais les croyants comme fragilisés par leur état d’être.

    En plus je n’étais pas souple du tout ; j’avais le caractère court et je me serais vite mis en colère si on avait « lourdement insisté » (expression typique d’Alain !) !

    Je dois te dire qu’à présent, je ne refuse aucune aide d’ailleurs. Tu dois bien comprendre que lorsqu’on part en étant athée, on ne s’imagine pas que la première personne à rencontrer sera notre mère dans toute sa majesté et sa grandeur !

    Tu te rends compte : Maman !

    C’est très émouvant ; toutes nos croyances sont comme extraites de nous. Il ne reste plus qu’à tout réapprendre ici, y compris que l’on peut vivre à travers vos expériences !

    Je deviens beaucoup plus souple. J’ai une obligation de me réaliser pleinement en tant que guide ; ne rigole pas ma sœur !

    Ta mère, donc la mienne, (Phrase typique aussi d’Alain et qui nous faisait toujours rire) ne me lâche pas, et je dois dire que  j’évolue très vite ; je retrouve les compréhensions que j’avais avant de faire cette vie-là.

    Cette vie n’a pas été riche en spiritualité pure, mais mon cœur et mes valeurs authentiques pour les gens m’ont aidé à comprendre l’essentiel. »

    (…) « Je suis en apprentissage en direct. Je suis comme dans une école, à travailler les relations avec les êtres. Je sais que je vais y arriver,  mais je ne comprends pas tout encore.

    Tu sais que tu m’en avais informé. (…) Ta foi et ta confiance en la Vie allègent tes petites inquiétudes. »

    (…) « Je suis heureux que tu aies gardé autant de ténacité, autrement on se serait perdus ; et là, je suis fier de toi, de tout ce que tu as essayé de mettre en œuvre pour ma femme.

    Je vais bien ; je suis en paix ; mais (non) plus libre face à mes idées terrestres. J’ai eu l’obligation de progresser. J’ai bien conscience de l’évolution à présent. »

    (Je demande à Alain de me parler de Papa)

    « Il est un homme très évolué à mes yeux, comme un maître de Sagesse antique. Tu as du ( ?) comme lui. Tu nous honores tous avec tout ce que tu déploies pour les vivants et pour leurs lignées. (…) Ne te sous-estime pas.

    Merci pour tout ce que tu nous apportes au niveau de la famille. (...)

    Je suis heureux de ton accompagnement ; je t’entends ; continue ; nos cœurs, et celui de M. aussi, sont en accord.

    Une caresse à mes chiens. »

     

                                         ******

    Message du 15 avril 2015, par O. (Extraits)

    Bonjour ma petite sœur.

    Rassure-toi, je vais bien. Je continue dans mes découvertes. J’ai mis du temps à comprendre qu’ici tout est plus facile. Je suis très étonné mais je dois me rendre à l’évidence. Tu avais raison mais, que veux-tu, tu sais bien que moi il faut toujours que je voie pour croire. (Rires d’O et moi) Ne vous moquez pas O ; vous, vous avez l’habitude, moi, j’étais un mécréant. (Sourire d’Alain, me dit O.)

    Je suis en paix et c’est ce qui est important. Ma curiosité est nourrie. Je n’arrête pas de découvrir et je suis assez ébahi, c’est tellement différent de la terre !

    (Alain parle à la médium O) :

    J’aurai beaucoup de choses à dire à Brigitte lorsqu’elle sera là ; mais elle a encore beaucoup de choses à faire sur la terre. Elle a la force, le courage et elle est bien entourée. Nous pourrons donc parler à égalité.

    Sur ce plan on ne connaît pas la tristesse ; mais tout est à revoir par rapport à la terre.

    (…)

    (A ma question : « Vois-tu Papa et Maman ? », la réponse d’Alain) :

    Je les ai vus ; heureux, souriants. (…)

    Brigitte, (…) Nous nous retrouverons. »

                               **********