COMPTE RENDU DU CERCLE DE REFLEXION- TEMOIGNAGES

    DU DIMANCHE 28 AVRIL 2019

 

 

LE SUICIDE ou DEPART VOLONTAIRE

 

                                             PLAN suivi lors de ce cercle

 

-A- TEMOIGNAGES SUR CONFERENCE DE FLORENCE TRICHET demandés de leur ressenti.

 

-B- ETAT DES LIEUX concernant le suicide dans le monde et en France. Enquêtes et statistiques.

            1) le nombre de suicides et de tentatives de suicide :

            - Tous âges confondus

            - Les jeunes:

            2) Les différentes façons utilisées pour mettre fin à ses jours

            3) Les différentes raisons de vouloir mettre fin à ses jours

            4) Les moyens mis en œuvre pour lutter contre ce fléau.

 

-C- LES DIFFERENTES FAÇONS DE CONSIDERER LE SUICIDE selon les différentes cultures et croyances. (Témoignages)

 

-D-  CONSEQUENCES POSSIBLES d’un départ volontaire :

- Ceux qui partent: comment vivent-ils leur  passage ? Que nous disent les messages des maîtres de Sagesse et les channels? 

- Ceux qui restent, et en particulier les proches : les différentes façons de vivre l’expérience du départ volontaire d’un proche : les modifications dans leur incarnation présente : le désespoir, le chemin de deuil, mais aussi l’éveil…avec ses compréhensions.

 

-E- RÔLE SPIRITUEL POSSIBLE de ceux qui restent (Témoignages): 

   - Auprès de ceux qui sont partis : comment les aider ?  

  -  En tant que témoins pour les autres (comme Florence Trichet) 

 

                                                       CONCLUSION

-       SUICIDE ET KARMA : lecture d’un passage de Daniel Meurois  (« Le labyrinthe du karma » chapitre III)

-       Le départ volontaire. Retour médiumnique sur le sujet. (Canalisation reçue par Anna Bauduin

 

 

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                                                       INTRODUCTION

 

Le sujet que nous traitons ici est douloureux et souvent dérangeant, voire tabou.

Souvent l’incompréhension, la culpabilité de n’avoir rien pu faire, et même parfois la colère face à ce qui est ressenti comme un abandon injuste, se mêlent à la douleur causée par ce départ brutal. Et que dire du suicide d’un enfant !

Beaucoup de familles ont vécu cette épreuve-là qui peut être considérée comme d’une insoutenable cruauté !

La question reste cependant de savoir si une telle expérience peut trouver quelques compréhensions, quelques adoucissements, voire permettre une autre vision de la vie et de ce qu'on appelle la mort?

 

L'expression « Départ volontaire » est plus douce que le mot « suicide ». Mais est-ce vraiment un départ volontaire ? Qui décide, qui veut, en moi, ce départ ?

Nous allons voir ce que les « départs volontaires » ou suicides ont pour conséquences pour les personnes qui partent et pour ceux qui restent.

Une chose est certaine, c'est que l'on peut tirer un enseignement, un chemin d'éveil d'une telle situation.

 

 

   A – TEMOIGNAGES SUR LA CONFERENCE DE Florence TRICHET –

 

Précisément, la conférencière du vendredi 15 mars, Florence Trichet, a témoigné de ce qu'elle a vécu en de telles circonstances; elle a parlé tout d'abord de l'enfer émotionnel qu'elle a traversé après le suicide d'Ophélie, sa fille adorée: son déni, sa révolte, sa dépression, son irrésistible envie d'aller la rejoindre. 

Mais son témoignage s'est élargi peu à peu pour nous faire partager une autre expérience, « extra-ordinaire » quant à elle, qu'elle a pu vivre  dans les mois qui ont suivi ce départ et qui, non seulement lui a rendu en quelque sorte sa fille malgré la douleur de l'absence physique,  mais qui  lui a permis aussi d'accéder à des compréhensions étonnantes: ce qu'elle appelle son "chemin d'éveil". 

 

    Quels sont les ressentis des participants suite à cette conférence?                                                     Témoignages.

 A la question : Cette conférence vous a-t-elle aidés ? Il y eu différentes réactions.

 

                C. : En ce qui me concerne,  je suis restée « sur ma faim », j'ai ressenti une certaine frustration car je pensais que le sujet serait beaucoup plus développé en ce qui concerne le suicide proprement dit et non les suites consécutives à cet acte.

 

                 P. : Cette conférence m'a énormément aidé à faire mon chemin. Si on avait abordé le suicide comme le souhaitait C., cela aurait été trop brutal pour moi et cela m'aurait rebuté. Cette conférence a permis une réflexion et une graine a été semée mais doucement ; (P. a vécu le suicide de sa maman et de son frère quelques années plus tard et avec toutes les sottises entendues -péché mortel, lâcheté etc-); il a fallu qu'il se reconstruise.

 

                 Y. : Je suis sur un chemin d'évolution. La conférence ne m'a rien apporté de plus mais m'a conforté dans ce que je sais (sa fille s'est suicidée peu de mois auparavant).

 

                 B. : Si nous parlons du départ volontaire, en aucun cas il ne sera émis de jugement. Des choses précises dans la justesse et la rectitude doivent être entendues. Il y a des choses qu'on ne peut pas éviter de dire.

 

            V. : Cela peut nous permettre d'aider des gens qui ont subi ce drame même si nous ne l'avons pas vécu nous-mêmes.

 

         M. : Je n'ai pas été confrontée à cette épreuve mais je suis émerveillée par le chemin d'éveil de Florence. Tout le monde est sorti de la conférence avec le sourire. Au départ Florence ne croyait en rien mais a fait un chemin fabuleux.                             

 

                 

                    

           B – ETAT des LIEUX concernant le suicide dans le monde et en

                 France. Enquêtes et statistiques.

 

Brigitte fait un compte rendu précis de ses recherches sur Internet concernant :

 

          - 1) Le nombre de suicides et tentatives de suicide :                                

  Tous âges confondus :

Dans le monde : en 2012 : 1 personne toutes les 40 secondes (et environ 804000 chaque année)

En France : Près de 10 000 personnes mettent fin à leurs jours chaque année, soit environ 25 par jour ; et 180000 à 200000 tentent de mettre fin à leurs jours, selon le dernier rapport de l’Observatoire National du Suicide.

En 2017, une enquête montre que 7,2% des Français entre 18 et 75ans (soit + de 3 millions de personnes) ont déjà tenté de mettre fin à leurs jours. (Chiffres publiés en février 2019 par Santé Publique France)

Les hommes représentent les ¾ des 8948 décès par suicide officiellement recensés en 2015 par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès pour l’Inserm ; chiffre stable par rapport à 2014. Mais les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont plus nombreuses chez les femmes. Ce paradoxe n’est qu’apparent car les hommes utilisent des moyens plus radicaux (armes à feu, pendaison).

La France continue de présenter un des taux de suicides les plus élevés d’Europe, derrière les pays de l’Est, la Finlande et la Belgique.

   Les jeunes :

L’enquête Escapad, menée en mars 2017, auprès de 39115 adolescents de 17 ans, lors de la Journée défense et citoyenneté, montre une augmentation significative des tentatives de suicide et des pensées suicidaires chez les jeunes filles entre 2011 et 2017.

 

          - 2) Les différentes façons utilisées pour mettre fin à ses jours.

 

La pendaison représente 53,5% des décès. Mais des différences apparaissent entre hommes et femmes quant aux autres moyens (Les hommes utilisent beaucoup plus les armes à feu : 18,3% contre 2,6% pour les femmes ; tandis que les femmes ont recours davantage aux médicaments : 23,2% contre 6,2% pour les hommes. Les autres moyens utilisés sont en dessous de 6%.

                                  

          - 3) Les différentes raisons de vouloir mettre fin à ses jours:

 

Elles sont ici données lors des appels à SOS Amitié abordant le suicide, en 2014.

La principale raison est l’isolement social, la solitude (22% pour les hommes, 16% pour les femmes) ; puis la dépression (17% pour les H, 20% pour les F), puis la maladie physique (14,8 % H et 11% pour les F), puis les problèmes de couple, sentiments, de famille (11% H et 17% F), les autres raisons (souffrance au travail, rupture, addiction, difficultés relationnelles font moins de 10% sauf, pour les femmes, les violences sexuelles ou physiques (12,3%) et l’angoisse (10,4%).

En 2019, d’autres raisons ont pris plus d’importance : par exemple, la souffrance au travail, en particulier chez les policiers et les agriculteurs, les violences sexuelles ou physiques pour les femmes, les humiliations ou intimidations pour ceux qui présentent des différences sexuelles, les harcèlements scolaires…                           

                                   

                     Témoignages sur les raisons de départs volontaires 

 

                  C. : J'ai perdu mon fils de cette façon et je n'avais qu'une envie, le rejoindre. Mais j'ai réalisé que j'allais juste déplacer ma souffrance et que je la revivrai encore après. J'ai décidé de vivre.

 

                V. : Il y a des raisons karmiques à ces départs. Les personnes n'ont plus rien à faire sur terre.

 

                  B. : Mon neveu est parti volontairement il y a vingt ans. Je l'ai eu en message et il me disait : « Surtout, dis à mes parents qu'ils n'ont pas de culpabilité à ressentir. Je n'étais pas bien sur terre et de toute façon je serais parti ».

 

                  C. : Qu'en est-il du suicide idéaliste ?

 

                  B. : Cela reste un meurtre.

 

                  P. : Et le départ assisté ? Départ « hyper volontaire » ?

 

                   F. : Au dernier moment c'est la personne qui fait le geste.

 

             B. : La personne qui est là pour l'assister prend une part des responsabilités, une part du karma.

 

             - 4) Les moyens mis en œuvre lutter contre ce fléau.

 

Certaines régions, comme le Val- de- Marne sont parmi les départements les plus touchés, selon le Dr Yon, chef de service de la psychiatrie intersectorielle à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil : entre 500 et 800 personnes par an, entrent aux urgences de ce CHU, après une tentative de suicide.

VigilanS 94 Est, rattaché au réseau national des centres VigilanS, est un dispositif qui vient d’y être lancé ;  il s’appuie sur le Samu 94 : un infirmier et un médecin sont chargés de rappeler tous les patients qui sont passés aux urgences psychiatriques de Mondor et sont retournés chez eux. En général, un tiers reste hospitalisé. Et ce rappel se fait systématiquement, entre le 10ème et le 20ème jour après leur acte. Une révolution! Selon le Dr Yon, c’est indispensable car sinon, « …dans 40%  des cas, il y a une récidive dans l’année. C’est un gros enjeu. »

Un numéro vert est aussi mis à disposition et les équipes travaillent à étendre VigilanS à tout le territoire.

Ainsi, l’AP-HP annonce également mener une réflexion pour déployer des VigilanS dans d’autres départements, comme Paris, les Hauts-de-Seine ou la Seine-Saint-Denis. »

 « Hélas, encore maintenant, en France, il faut attendre entre 8 mois et un an pour RV en CMP. » ajoute le Dr Yon.

Dans le Nord et en Bretagne, cette veille existe depuis 2015 et ça marche ! Selon un rapport d’évaluation de 2017, les passages à l’acte ont baissé de 23% et la mortalité de 10%.

Dans son rapport, publié en novembre 2014, l’ONS (Observatoire National du Suicide) insiste sur la prévention et sur le tissu associatif présent partout en France, réuni notamment au sein de l’Union Nationale pour le Prévention du Suicide (UNPS), créée en 1996.

 

 

              C – Les différentes façons de considérer  le suicide selon les différentes cultures et croyances.

 

             Dans certaines sociétés le suicide fait partie de leur culture. Les vieillards s'isolent pour finir leur vie (ex indiens etc...). Dans d'autres sociétés, il y avait le suicide d'honneur (ex : Japon avec Hara-kiri; dans l'Antiquité grecque et latine antique, le suicide était fréquent). En Occident c'est plus compliqué. On cache le suicide car c'est un sujet tabou très mal perçu et condamné par la religion chrétienne. En règle générale les familles cachent aux autres le suicide d'un des leurs.

                       

                                               Témoignages

 

                        L. : Peut-être est-ce une renaissance pour certains ? Un passage ? Ils finissent leur expérience terrestre.

 

                        C. : Ils libèrent leur âme et leur corps a fini sa fonction. Ils ne veulent plus être un poids inutile pour leur famille. C'est un choix de l'homme mais est-ce le choix de l'âme ?

 

             D – CONSEQUENCES POSSIBLES d'un départ volontaire 

 

                    - Ceux qui partent, comment vivent-ils leur passage ? Que nous disent les messages des maîtres de Sagesse et les « channels » ? 

 Résumé : La souffrance continue jusqu’à la compréhension et l’acceptation de sa responsabilité.

 

           B. : Contrairement à ce qu’il avait pu espérer en mettant fin à sa vie, celui qui part ne change pas d’état émotionnel, rien n’est réglé : il rejoint un plan astral lié vibratoirement à la charge émotionnelle et de souffrance dans laquelle il a quitté ce monde (peur, colère, dévalorisation, culpabilité, chagrin…).

       Il peut croire aussi que son suicide est une faute très grave, un « péché mortel », ce qui ajoute à sa culpabilité. Il peut rester alors avec  ses souffrances, ses interrogations, rester enfermé dans ses douleurs et rester bloqué dans sa culpabilité. Il est comme une âme errante qui n’ose pas aller vers la lumière où elle pense être jugée, condamnée, punie !

            (Remarque : Par ailleurs, il est fort possible qu'il y ait déjà dans nos lignées des personnes dans cette situation d'âmes errantes. Dans ces cas-là, il est utile de faire un travail et de leur dire d'écouter les appels à la lumière autour d'eux et qu'ils ne seront en rien jugés. L'Amour est le véhicule le plus simple et le plus rapide pour aller vers la lumière. Il faut demander de l'aide. Les êtres de lumière ne peuvent pas venir à la rencontre de ces âmes en souffrance si elles ne leur demandent pas de le faire. Le libre arbitre est toujours respecté.

           Il existe aussi des familles suicidaires. Des souffrances non libérées rejaillissent sur les descendants et peuvent les mettre dans des états de détresse qu’ils ne savent pas surmonter et qui les conduisent au suicide. Une personne dans une telle détresse peut ne pas vouloir vraiment mourir mais la mort peut lui sembler la seule solution pour échapper à cet état. Cette détresse affecte alors le discernement de cette personne car elle est submergée par ses émotions. Son corps subtil émotionnel manque (n'entend pas) tous les appels de son âme. Tout ce qui concerne l'âme est occulté. La voix de l'âme ne peut pas être entendue.)

          L'expression « départ volontaire » n'est en fait pas vraiment justifiée. Qui veut partir ? Quoi en nous? Celui qui veut partir est le « je » de notre personnalité, notre être émotionnel. Notre âme quant à elle ne le veut pas.

          En effet, lorsque nous nous sommes incarné, (et pareillement avant chacune de nos incarnations) nous avons passé un contrat d'âme en relation avec nos vies précédentes. Nous avons alors été aidés par nos guides (pouvant être aussi nos Anges) qui nous ont permis de choisir, pour cette nouvelle incarnation, un chemin de vie en fonction des libérations à faire en liaison avec ces vies précédentes. Nous étions alors d'accord avec ce « contrat » ; toutefois, certains, dans leur enthousiasme, ont un peu trop « chargé la mule » pour évoluer plus vite !

          Une fois sur terre, c'est alors une autre affaire : certes, on a choisi avec ses guides son lieu de vie, sa famille et ses conditions de vie, mais, une fois incarné, on oublie ces choix et on peut se retrouver face à des obstacles paraissant insurmontables ! Le but de ce « jeu cosmique » est en fait d’évoluer ; mais souvent notre âme seule le sait, s’en souvient, et elle tente toujours de nous guider. Cependant, notre personnalité émotionnelle engluée dans la densité de la  vie physique, matérielle, a du mal à l’entendre, et du moins à l’écouter ! Tout se joue donc pour les humains comme dans une pièce de théâtre où chacun a son rôle à jouer en fonction de son contrat de vie passé avant de s’incarner.

         Lorsqu'on oublie le contrat et que l'on se sent mal sur terre, alors qu'on devait vivre un temps déterminé en fonction de ce contrat, on met parfois fin à ses jours avant ce temps prévu pour nous. Donc, il nous manque une période de vie qu’il nous faudra vivre dans une prochaine incarnation. 

         Ainsi, en nous incarnant, nous avons pris une responsabilité. En mettant fin à ce contrat, nous montrons que nous n'avons pas entendu, ni donc écouté, notre âme qui nous encourageait. Mettre fin à nos jours ne découle pas de la volonté de notre âme mais, répétons-le,  de celle de notre être émotionnel.

           Les conséquences sont alors inévitables : pour notre « passage », ce n'est donc pas ce que l'on espère (la fin de toute souffrance), c'est, au mieux, le noir total ! Le moment de notre passage n'est alors en rien agréable, car rien n'est changé, on est toujours dans la souffrance (sauf la souffrance physique) : nous ressentons toujours la souffrance émotionnelle qui nous a conduit à cet acte, et nous ressentons, en plus, une grande souffrance morale, parfois une culpabilité, ou des regrets ou des remords, lorsque nous voyons  les dégâts causés par notre départ sur  nos proches qui restent. Il y a parfois une prise de conscience rapide de celui qui a décidé de partir, de sa responsabilité dans toutes ces souffrances.

 

          Celui qui part volontairement est donc souvent en très grande peine car d’une part rien n'est réglé et s’ajoute la souffrance de voir le chagrin de ceux qui sont restés et qu'on ne peut en rien soulager ! En outre, cet état vibratoire de souffrance étant bas, les entités du bas astral en profitent pour s’en nourrir et donc y maintenir celui qui a mis fin à ses jours.

         Que peut-il donc faire? Il a peur d'être jugé et, de ce fait, ne va pas vers les guides et n'ose pas bouger.

      Les guides sont pourtant toujours auprès de cette personne et attendent avec bienveillance qu’elle  comprenne pourquoi elle en est là  et qu'elle accepte de sortir de sa culpabilité.

          Ainsi, sa situation peut évoluer, mais seulement si elle le décide : et, quelle que soit l'aide, elle viendra d’abord de cette personne elle-même qui doit reconnaître sa responsabilité de ce qu'elle a créé : une rupture de contrat, et en accepter les conséquences pour sa prochaine incarnation. De plus, nous dit Anne Bocquet, « le suicidé est responsable des conséquences que sa mort entraîne parmi ses proches : il les contraint à modifier leurs lignes temporelles » (Par exemple, le grand fils de tel suicidé peut tomber dans la dépression et dans l’alcool, perdre alors son travail. Il est à noter toutefois, que lui-même a aussi choisi, ou du moins accepté, de s’incarner avec ce père-là ; que ce suicide, même imprévu mais faisant partie des possibles, fait peut-être partie des obstacles qu’il a lui-même à surmonter pour évoluer…etc.)

             Enfin, chose très importante, cette personne doit être d'accord pour sortir de là et avancer vers la lumière.

 

 

                                        Témoignages 

 

                        V. : Il faut un déclencheur.

 

                        B. : C'est récent le fait qu'on ait cette connaissance. Au bout d'un moment à force d'être en errance, l'être va vouloir s'en sortir.

 

                        P. : On peut les aider. Plus on intervient vite, plus ça va vite. P. donne l'exemple de sa maman morte il y a 25 ans et qui a mis du temps pour monter vers la lumière et de son frère pour lequel il a fait un travail immédiat et qui a été libéré rapidement. Il a vu la différence.

 

                   Où va l'âme après le suicide? Elle va dans des plans en accord avec sa vibration (colère, peur, désespoir etc...), cela régale les entités du bas astral qui cherchent à la maintenir dans ces vibrations!

 

                       B. : parle du cas de son frère, athée  qui, décédé quant à lui par maladie et très en colère d'être parti trop tôt, ne voulait pas aller vers ses guides. Il lui disait que « des enseignants » voulaient l'enseigner, et il lui précisait, avec humour, « si je veux »!

                       La vie sur terre est certes difficile, une véritable école d’évolution. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de candidats pour s'incarner dans la matière. Il faut en avoir conscience. Quant au suicide, on peut l’avoir déjà expérimenté dans une vie précédente. Mais quand on a compris certaines choses, nous ne sommes plus obligés de les expérimenter dans la matière. A partir d'un certain moment, à un certain niveau de compréhensions, il n'y a plus besoin de vivre une quantité de choses. Peut-être n'aurons-nous plus un jour besoin de venir sur terre qui est un terrain d’expérimentation.

 

                   En ce qui concerne le moment du passage, on se rend compte de ce qu'on a fait lors de notre incarnation et le défilement des événements nous fait ressentir notre responsabilité. On se rappelle le contrat et on voit ce qu'il faut réparer.

 

                    V. : Est-ce qu'on reste longtemps au même endroit ?

 

                     B. : Non, dans l'au-delà cela dépendra de nos prises de conscience et de l'évolution de nos vibrations; et,  dans nos prochaines réincarnations, cela dépendra du temps effectif qu'il restait à passer sur terre. Il faudra vivre la différence de vie en surplus ou une plus courte vie en fonction de ce qu'il avait été prévu dans le contrat. Par contre on retrouvera les obstacles jusqu'à ce qu'on les gère et les comprenne. On est dans le domaine du rééquilibrage. Le contrat doit être rempli.

 

                - Ceux qui restent et en particulier les proches :

 

Les différentes façons de vivre l'expérience du départ volontaire d'un proche : les modifications dans leur incarnation présente : le désespoir, le chemin de deuil, mais aussi l'éveil...avec ses compréhensions.

 

  Ils peuvent aider, donner des informations de l'autre côté. Ils ont un grand travail de pardon à faire pour évoluer et aider les défunts à évoluer.

 

                                             TEMOIGNAGES 

 

                        Y. : Ma fille est décédée le 21 mars 2017. Divorcé d'un premier mariage, je ne voyais plus mes trois filles. Je n'ai pas su que ma fille était morte, je ne l'ai appris qu'en mai par mon frère et par l'intermédiaire d'un notaire. Mes enfants ne me connaissaient pas car je n'avais pas l'occasion de m'exprimer. J'étais tombé dans les profondeurs d'un mal être et je n'avais plus de force. J'ai rencontré un médium qui a écrit quatre pages de messages de Virginie, ma fille. Elle disait qu'elle ressentait mon amour. Elle recevait les « choses » de son papa. Ma mère (partie en 1999) est intervenue auprès de sa petite- fille alors qu'elle ne la voyait pas de son vivant. Elle a aidé sa petite fille. Ma fille a parlé au médium de moi (guide de randonnée...) et ma femme et de mon enfance difficile. Elle découvre la lumière et la vérité. Il y a plus de contacts entre ma fille et moi maintenant que de son vivant. C'est important pour moi le cheminement, et la conférence m'a conforté dans mes idées, mon éveil. Quand on est attentif, on est réconforté, mais il faut être ouvert aux autres. Je suis conscient d'être aidé lors de mes randonnées. Les défunts lisent nos pensées. Grâce à tout cela, je vis bien le départ de ma fille.

 

                        J. était très affectée par le départ de sa belle-fille. Elle a fait un rêve où elle voyait Virginie engluée dans un étang gluant et la main levée vers le haut. Elle a entendu son compagnon lui dire : « je vais la sauver » et elle est persuadée que Y. a aidé sa fille. J. a certainement un lien karmique avec Virginie d'après Florence TRICHET.

 

                        B. : La prière est un état d'amour qui nous met en relation immédiate avec le Divin. Importance de la prière pour aider les défunts.

           

                        Y. : J'allume tous les jours une bougie pour Virginie. Elle m' a dit « Ton épouse prie beaucoup pour les malades, remercie- la, qu'elle continue."                                                                    

 

                        V. : De la même façon qu'ils voient la lumière de leur guide, ils voient la lumière qu'on leur met.

                        B. : Il n'y a pas de séparation entre leur monde et le nôtre.

 

                      P. : Il faut trouver les mots les plus simples pour aider les gens dans la détresse.

Maman est partie en 1978 suite à des troubles (ménopause). Elle ne se sentait plus femme. Elle n'avait pas d'explications à son état. Le médecin s'est contenté de lui donner des antidépresseurs. Malgré des appels au secours, elle n'était pas entendue. Les gens pensaient que les personnes qui menacent de se suicider ne le font pas, donc elle n'était pas prise au sérieux. Pourtant la troisième tentative fut « la bonne ».

 

                        L'incompréhension, la douleur, la colère, l'auto-jugement, la responsabilité m'ont submergé après le décès. La bêtise humaine me faisait horreur ("il faut être lâche ou n'avoir rien dans le ciboulot pour se suicider" etc...).

 

                        Comment trouver des solutions pour échapper à tout cela, comment se déculpabiliser, comment pardonner ? J' étais fusionnel avec ma maman etj'ai beaucoup pleuré, sur moi-même ? J'ai énormément prié mais étais trop dans ma peine, replié sur moi-même. Ce fut une période difficile, mais de recherche également.

 

                        Quelques mois plus tard, Je rencontrai une vieille gitane avec de la dentelle. Elle m'a remis sur son chemin. Je portais autour de mon cou l'alliance de ma maman pour me sentir plus près d'elle. La gitane m'a a ordonné d'enlever cette alliance de mon cou et d'arrêter de pleurer sur moi. « Tu empêches ta maman de monter et de plus, elle n'est pas morte de mort naturelle ». P. a eu peur et a fait ce qu'elle lui avait demandé. Il se sentait de plus en plus seul, alors il a acheté un livre « AU NOM de TOUS les MIENS » de Martin GRAY. Par chance, il a pu rencontrer cet auteur. Il a échangé un long regard avec cet homme lors de la dédicace de son livre « LE LIVRE de la VIE » et a lu ce qu'il lui avait écrit : « La vie sans amour n'est  rien ».Tout a changé pour lui. L'amour de sa maman est toujours présent et elle correspond avec lui régulièrement.  

                         Comme on évolue sur terre, les défunts évoluent en même temps. Vingt-cinq ans après son départ, sa maman était toujours au même point. C'est le médium Henri Vignaux qui a pu l'aider et la dégager pour évoluer. Elle ne se pardonnait pas son geste car ce n'était pas P. qui devait la trouver mais quelqu'un d'autre.

 

                        J. : Vous deviez la trouver pour évoluer. Tout a un sens.

 

                        G. : Mon fils a vécu avec une personne qui avait dans son entourage quatre suicidés. Des examens médicaux ont été faits et il a été découvert une hormone qui manquait et dont le manque menait à la dépression et au suicide.

 

                        B. : Il y a des lignées qui ont des blessures non libérées, non soignées et qui se transmettent de générations en générations. On a un travail de nettoyage de liens karmiques à faire. Il faut parler aux lignées paternelles et maternelles, si on nettoie en bas, on nettoie en haut.

 

                         

                  E – ROLE SPIRITUEL POSSIBLE de ceux qui restent :

 

                 - Auprès de ceux qui sont partis : Comment les aider ?

 

                        Les guides sont là et peuvent les aider mais ils attendent que la personne les appelle, prenne conscience de sa responsabilité par rapport à son âme et à ceux qui restent (on a changé leur parcours de réincarnation), pour les prendre en charge.

 

                        Un départ volontaire crée des accidents de parcours, l'acte a des répercussions sur le karma des autres. Donc on doit prendre conscience de tout cela et demander pardon et surtout se pardonner à soi-même. Cela ne se fait pas tout seul, facilement. Si le défunt ne comprend rien ou ne veut pas comprendre, son errance peut durer longtemps.

 

                     Quand on connaît les conséquences, on a une responsabilité vis à vis de la lignée, des enfants, des guides etc... Il faut aussi que le défunt sache qu'il y aura des conséquences dans sa nouvelle vie ; il aura à réparer et à gérer les obstacles qu'il n'a pas parvenu à surmonter dans la vie qu'il aura préféré abréger.

 

                Les conséquences sont différentes s'il s'agit d'un premier suicide ou de plusieurs. Dans ce dernier cas le travail sera plus approfondi. Le défunt verra cela avec ses guides et les prochaines incarnations risquent d'être difficiles pour comprendre tout cela.

 

                 Aucune âme n'est laissée sur la route. Il faut prier pour les âmes errantes afin de les aider à se relier au Divin.

 

            Ceux qui restent doivent pardonner. Ils peuvent s'aider de la prière, des bougies, parler de leur souffrance, lire des ouvrages qui leur permettront de s'éveiller. Ils peuvent parler à celui ou celle qui est parti, et essayer aussi de communiquer avec lui ou elle par médium interposé ou par tout autre moyen possible, et toujours avec prudence, en se faisant aider par des personnes de confiance.

 

                                        Témoignages

 

                        C. : Les lectures qu'elle fait aide beaucoup son fils.

 

                       B. : On peut essayer de capter les vibrations de nos disparus et entrer en contact avec eux.

 

                        M. : On peut monter nos propres vibrations et aller chercher les défunts pour être plus en contact avec eux, grâce à l'amour en respirant à partir du cœur. L'intention d'amour est toujours perçue par l'au-delà.

 

                       P. : Pour les aider il faut se bouger pour accélérer les choses et les aider à évoluer. Tout est fait aujourd'hui pour que tout s'accélère.

 

                   B. : Il faut revenir aux familles/lignées. Il y a des nœuds intergénérationnels qu'il faut dénouer lorsqu'on a la possibilité de s'en rendre compte. Il faut « dénouer » les mémoires.

 

                  L'héritage cellulaire est en nous avec les mémoires des lignées et quelques fois une lignée prend le dessus sur l'autre (ex. : lignée dépressive) donc cela oblige à faire un travail plus approfondi. Tous les événements vécus par nos ancêtres sont inscrits dans nos cellules et nos corps peuvent réactiver les situations vécues et non libérées. Cela peut se manifester par des maladies. Cela implique de faire un travail sur les lignées. Des thérapeutes peuvent nous aider en cela.

 

                              - En tant que témoins pour les autres.

 

 

 Que doit-on faire lorsque quelqu'un menace de se suicider ?

 

Écouter – la personne a besoin de notre écoute, la laisser s'exprimer, laisser son cœur s'exprimer, ne pas prendre en charge le Karma, la détresse de l'autre.

 

 L'importance, mais aussi les difficultés et dangers de l'aide :

 

             Nous ne sommes pas des sauveurs. Il faut faire la part de ce qui ne nous appartient ou pas. Mais, grâce à notre expérience, à nos compréhensions, nous pouvons aider ceux qui sont dans le deuil d’un proche qui a mis fin à ses jours, leur expliquer ce dont il est question dans ce Cercle d'aujourd'hui.

 

 

                        L. : Si on se sent prêt, c'est à notre mesure. Si c'est trop lourd, il faut absolument prendre du recul.

                        Il n'y a pas de réponse, c'est notre discernement, notre amour, le respect de nous-même qui nous guident. Il faut garder à l'esprit qu'on ne peut pas sauver quelqu'un qui ne veut pas l'être.

 

 

 

                                               CONCLUSION

 

  - La mort n’est donc pas un refuge : il vaut mieux affronter la vie ! 

  - « Aucune âme n’est laissée de côté même si, selon les lois divines, elle doit assumer les conséquences de son acte : elle est toujours aidée et réalignée dans son Divin. »  (Anne Bocquet)

 

-       Lecture d'un passage de Daniel Meurois (« le Labyrinthe du Karma » fin du chapitre III)

                          

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LE DEPART VOLONTAIRE   - Retour médiumnique sur le sujet

 

La mort volontaire – canalisation reçue par Anna Bauduin et offerte,

avec les remerciements de l’équipe,

pour le Cercle de parole de l’association Le Message de l’Albatros le 28/04/2019

La vie s’écoule et parfois s’arrête. Elle est stoppée nette.

Elle peut échapper à certains comme certains peuvent décider de s’en échapper en s’opposant à leur existence.

La vie terrestre est éphémère, c’est un cycle de vie parmi tant d’autres et il se veut d’être vécu.

 

Pourtant il arrive des chocs, des nuisances intérieures, des combats en soi, de la lutte et des résistances qui usent l’humain et le fragilise jusqu’à s’extraire de la vie, jusqu’à disparaitre.

 

L’accablement, la folie, la fracture intérieure, le désordre, l’aliénation sont autant d’expériences qui peuvent entraîner des fins tragiques.

 

La mort volontaire peut être un choix désolidarisé de sa Conscience d’Être.

L’humain se débat. Il est désarticulé au plan vibratoire, au niveau « des bas psychiques » qui l’encombrent.

Il a aussi besoin d’ailleurs car ce besoin peut être en lien avec « la peur de vivre ».

 

Vivre cette période d’incarnation devient trop lourd, trop fort et pesant au plan émotionnel.

Il est dit qu’il peut exister une sorte de « scarifications émotionnelles dans les mémoires de l’âme » avec un désordre intérieur profond qui pousse à l’acte et au désarroi.

 

Le problème de fond vient alors de l’obscurité qui domine la lumière de la personne.

Elle n’y voit plus clair, cette lumière semble éteinte et elle vacille vers cet « ailleurs de soulagement ».

Il existe cette volonté de sortir d’une souffrance ou d’une impasse.

 

Les guides parlent du fait que les fonctions vitales sont démobilisées. Il y a une perte de sens profond de l’existence, de la survie et donc un passage à l’acte peut se faire dans un sursaut complexe ou de façon préméditée.

 

Quelle que soit la situation, la vie n’a plus aucune saveur et elle est symptomatique de dénature.

La ténacité à vivre est déchue, il n’y a plus de vitalité et de force intérieure qui gagne sur la mort physique et le départ volontaire est perpétré.

 

Il existe également des départs volontaires programmés inscrits dans les codes et les inscriptions cellulaires et ceux-ci sont des déterminants de l’existence de la personne.

 

Bien entendu, ces inscriptions ne déterminent pas tout mais engendrent des accélérations et des manifestations à son existence, à ces expériences cruciales. Nous parlons alors de dispositions similaires à des « indicateurs prédéterminés ». Il est important d’en avoir conscience…

 

Des trajectoires se profilent comme des semences parsemées d’embûches, comme des phénomènes complexes de perturbations psychiques, comme des formes de sabotage et d’autodestruction.

 

S’y accumulent les incompréhensions, le critique intérieur, la douleur aiguë d’un mal de vivre qui s’étend et se répand et ne fait que tendre vers la destruction, vers une fin prématurée et annoncée, telle une programmation induite dans les cellules.

 

Cette réalité pousse au départ volontaire. Elle est constituée d’une programmation induite sous-jacente, elle est injectée dans le karma de la personne.

Quant à l’acte d’en finir, il symbolise la séparation et la coupure avec l’existence vécue trop difficile, trop cruelle…

 

Les départs volontaires ont tous un but : en finir avec quelque chose, avec la vie, avec un cycle, avec un point karmique, avec une incapacité de la personne concernée. Il peut aussi avoir pour but de faire travailler l’entourage à ouvrir sa conscience de la VIE sous toutes ses formes (vie, mort, « résurrection », incarnation, ponts et passages entre les mondes visibles et invisibles)

 

 

 

Les différents facteurs qui font partir

 

-          La soumission à un système, à un environnement social, relationnel instable, violent, caricatural dans sa réalité par rapport à ces normes dites « convenables » pour le commun des mortels.

-          L’irresponsabilité de passer à l’acte par des jeux volontaires en entrant dans une réalité de jeu morbide, avec des prises de risques inconsidérées sur sa vie.

-          La croyance en l’immortalité qui ne créée aucun désagrément à couper avec la vie incarnée en toute conscience : le départ volontaire est vécu sciemment comme un retour à la source précipité et intimement choisi avec les impacts karmiques que cela aura sur le parcours de l’âme.

-          La déchéance et la souffrance extrême qui amènent le sujet à n’en plus pouvoir et à supprimer sa vie, à désavouer sa condition de tumultes, de problématiques majeures avec cette incertitude du bonheur possible dans sa vie. Coupé de sa lumière et de sa possibilité d’accomplissement, le sujet ressent la vie comme insurmontable.

-          La programmation cellulaire induisant une prédisposition à l’existence plus ou moins longue de la personne.

 

Pour toutes ces raisons, il peut y avoir une perte de contrôle de la vie, une perte totale de sens et de conscience de la vie ou au contraire la provocation d’un acte conscient pour quitter la vie terrestre.

 

 

 

 

 

Témoignages de défunts sur le départ volontaire

 

Là où nous allons après le départ :

Il nous arrive de devoir faire des efforts, nous aussi, de l’autre côté pour aller mieux.

Car nous repartons avec nos « tragédies émotionnelles », notre intellect se déplace aussi hors du temps physique, nos souvenirs et nos bagages s’exportent et nous avons donc à retrouver, dans les différentes sphères où nous sommes véhiculés, les états, les dispositions vibratoires qui correspondent à notre avancement, à nos ébats, à nos croyances, à nos idéaux….

 

Il existe des emboîtements de conscience et de compréhensions lorsque sur terre, notre chemin nous a permis d’éveiller notre part sacrée ou lorsque notre chemin et nos choix conscients ou inconscients ont écrasé cette part sacrée.

 

îNous constatons en revenant à la « maison source » cet emboîtement, c’est-à-dire toutes les strates d’informations qui nous composent et tout ce que nous avons emmagasiné de plus dans la dernière incarnation.

 

Les retrouvailles après la mort

 

Il existe également des phénomènes identitaires « là- haut ». Ce ne sont pas des identités normées comme l’humanité, avec un nom, un prénom… C’est une reconnaissance d’âme, une reconnaissance vibratoire.

Nous savons qu’il existe des groupes énergétiques auxquels nous sommes reliés.

 

L’errance n’existe donc pas sauf pour celui qui loge dans ses peurs et tremble en resserrant sa conscience dans sa solitude, la séparation et la division entre les mondes.

Il peut ne pas sentir l’appel, la résonance vibratoire aux autres et ne pas voir avec son « œil cosmique », les « mains subtiles » vibratoires qui viennent jusqu’à lui.

 

Nous pouvons donc vivre dans des zones de turbulences, des zones d’intensité douloureuse sur le plan vibratoire.

Après la mort physique, les étages où nous sommes projetés sont ceux précisément où nous devons aller selon notre état.

 

La stabilité existe quand nous prenons conscience de l’existence en nous d’une lumière interne diffuse qui peut nous éclairer et nous pouvons ainsi voir d’autres lumières éclairantes nous guider et nous montrer le pas à effectuer pour sortir des étages inférieurs de l’égo, de la peur, de la souffrance psychique…

 

Nous sommes bien à l’étage de réception que nous vibrons.

Nous sommes exactement à notre place dans notre avancement d’âme.

 

Les aides d’ici- bas

 

Evidemment, votre aide ici- bas soutient les âmes désincarnées meurtries dans leur ex chair et ex vie émotionnelle

(Sachez que les résidus psychiques voyagent avec l’âme)

 

En nous priant, en nous aimant, en nous parlant, en nous soutenant, vous apportez plus de paix, de résolution et de résilience en l’âme des personnes parties.

 

Votre travail intérieur, votre éveil spirituel nous le voyons, le ressentons et nous le captons.

Nous captons votre bien-être vibratoire et votre harmonie graduelle.

C’est là la démonstration pour l’âme qui est ouverte à recevoir, à ne pas ignorer cette possibilité de vibrer mieux et de s’appuyer sur ces renforcements pour sa propre évolution, pour nourrir sa réparation, pour ascensionner dans son élévation.

 

 

 

 

Les aides d’en haut

 

Nous veillons sur vous, nous autres âmes en paix et que vous pouvez appeler « les aïeux ».

Certains d’entre nous sommes destinés d’ailleurs à vous rassurer, vous appuyer, vous éclairer (même si celui qui part de façon volontaire, aura lors de sa prochaine incarnation à œuvrer dans sa condition d’être à différents niveaux et sur différents sujets).

 

La descendance décédée peut aussi devenir « des anges de grâce » pour conduire l’humain à s’émanciper, à s’éveiller, à trouver sa voie sur cette terre.

 

Sachez une chose : il y a une présence pour chacun, pour chaque humain, tous sans exception : une présence divine quelle que soit sa forme énergétique (êtres désincarnés ou êtres immatériels)

Tout humain, en venant sur terre, a une énergie d’amour et de soutien céleste qui l’accompagne lorsqu’il vient vivre son expérience terrestre. C’est un fondamental divin.

 

Un être ne sera JAMAIS isolé, jamais seul, jamais abandonné.

Et s’il se sent esseulé, abandonné, isolé…ce sera dû à l’expérience qui se joue en lui et pour lui et aux éléments de compréhension à mettre au cœur de son œuvre, rien d’autre…

 

Soyez-en sûrs et croyez-le ! Nous appuyons sur ces prises de conscience !

 

Nous vous aimons, soyez en paix…

Les âmes de vos très chers & les enseignants célestes…