SAMEDI 25 JANVIER 2014 à 14 h

CHANGEMENT D'INTERVENANT(S): Pierre Yonas étant aphone, nous lui souhaitons un bon rétablissement et nous l'accueillerons dès que possible; nous le remplaçons par les intervenants qui étaient prévus pour décembre:

 1ère partie :« Messagers de l’Invisible: Jeanne et Georges Morrannier» (Brigitte Dutheil-Guillotte)

2ème partie : expériences médiumniques en salle ; (Martine Potay) Apporter photo d'une personne décédée. 

 

 

       LE TÉMOIGNAGE DE JEANNE MORRANNIER

ET LES MESSAGES DE  SON FILS GEORGES 

 

PRÉSENTATION

 

L’histoire de Jeanne et Georges Morrannier n’est certes pas unique : c’est celle d’un fils décédé qui parvient à communiquer avec sa mère, restée sur terre, et lui envoie des messages, ou, plus précisément, lui dicte des messages, par le biais de l’écriture dite intuitive, messages  qui seront répartis sur sept livres avant que Jeanne n’aille à son tour rejoindre Georges.

 Nous trouvons des cas semblables avec Roland de Jouvenel, Pierre Monnier, Isabelle Lionnet, qui, tous, disparus en des périodes différentes, vont se mettre à communiquer avec leur mère, à leur envoyer des messages qui produiront, eux aussi, des livres aujourd’hui bien connus.

 En ce qui concerne l’histoire et les livres de Jeanne et Georges Morrannier, il semble pourtant que le public soit moins averti, alors que ces messages représentent une mine d’informations  extrêmement intéressantes ; en effet, ces informations sont très originales et précieuses car Georges, étant docteur ès sciences et féru de physique, se destinant à l’enseignement supérieur, dicte à sa mère des messages qui semblent uniques  en  leur genre : ce sont essentiellement des informations d’ordre scientifique sur l’Au-delà, le monde spirituel et le sens de notre vie sur la terre.

  Je pris, pour ma part, connaissance des premiers livres de Jeanne et Georges, il y a une vingtaine d’années, alors que je travaillais sur une thèse de philosophie dont le sujet était « La question de l’immortalité ».Je piétinais depuis déjà deux ans sur cette thèse : en effet, les livres de philosophie ou de théologie ne pouvaient m’offrir que des hypothèses, certes très  logiques à mes yeux, rationnelles, mais qui n’étaient en rien des preuves. On pouvait y croire ou non. Quant aux livres scientifiques, surtout ceux parlant de physique quantique,  (c’est-à-dire subatomique), certains formulaient des hypothèses audacieuses concernant la nature spirituelle de l’univers,  des hypothèses en faveur, donc, d’une conscience immortelle. Des  savants célèbres semblaient partager  ces hypothèses : David Bohm, Olivier de Beauregard, Jean-Étienne Charon, Fritjof Capra, Karl Pribram, tous pour la plupart physiciens de physique quantique. J’étais enthousiasmée, mais il ne s’agissait toujours que d’hypothèses ; il manquait, selon moi, des éléments vraiment forts qui, à défaut de preuves formelles, que la science trouverait peut-être beaucoup plus tard, pourraient au moins emporter raisonnablement l’adhésion.

  C’est alors que je découvris les premiers messages de Georges. Ce fut un véritable choc pour moi : il donnait des informations d’ordre scientifique, celles d’un physicien qui se réfère souvent, et apparemment en connaisseur, à la physique quantique ou à l’astrophysique. Et ces informations m’ont apporté ce que je cherchais : une intime conviction qu’il est possible de faire partager à des esprits ouverts en même temps que rationnels.

   J’ai eu le temps, bien sûr, pendant ces vingt années qui me séparent de cette première lecture, de lire tous les livres que Georges a dictés à Jeanne, et même de les mettre en fiches; je n’ai pas achevé ma thèse car mon directeur de thèse, effaré de mon audace à vouloir mélanger la métaphysique et la physique, a refusé catégoriquement de me suivre dans cette voie. Je n’ai pas achevé ma thèse, certes, mais ma conscience s’est ouverte, grâce à Jeanne et à Georges, à la dimension spirituelle de notre existence. J’ai appris, grâce à eux, la joie d’évoluer dans la sérénité, c’est-à-dire la joie de vivre tout court, débarrassée à jamais de la peur de la mort et, j’ose le dire, de beaucoup d’autres peurs qui me paralysaient.

  Il me semble que si les livres de Jeanne et Georges Morrannier ont été  peu lus jusqu’à maintenant,  c’est qu’ils étaient en avance de vingt ans  sur leur temps.

Brigitte Dutheil-Guillotte