-1-       COMPTE RENDU DU

 

CERCLE de TEMOIGNAGE du 03 JUIN 2018

 

 

 

« Les épreuves pour aboutir à la paix intérieure : pertes et maladies comme expériences et chemins possibles d'évolution spirituelle. »

 

 

 

Brigitte Dutheil, présidente de l'association « Le MESSAGE de L'ALBATROS », a ouvert ce deuxième cercle de témoignage de l'année 2018, en remerciant les participants d'avoir donné la priorité à leur âme alors qu'à l'extérieur un soleil flamboyant trônait dans le ciel bleu.

Martine Deeves a proposé une méditation d'une dizaine de minutes afin de permettre aux présents de se recentrer verticalement et horizontalement entre ciel et terre. Elle plaça au milieu de la pièce un objet « sacré » pour aider à se concentrer et se relier (pierre naturelle en forme de cœur).

Après ce temps de silence, Brigitte prit la parole pour nous rappeler que cet exercice était un temps de paix et que dans l'idéal de nos vies, nous aimerions être toujours dans cet état de paix. Mais la dualité terrestre nous met face à des obstacles et cela nous submerge et nous perdons de ce fait cette paix intérieure si précieuse. Cette paix qui peut s'acquérir lorsque nous sommes dans la nature ou autre lieu apaisant, est fragile, et dans notre quotidien, des obstacles divers (pertes, ruptures, peurs etc...) nous font expérimenter la souffrance, qu'elle soit physique (accidents, maladies, douleurs etc...) ou morales. Tous ces obstacles nous empêchent souvent de nous élever dans cet état de paix intérieure si recherché.

La première partie de cette rencontre est basée sur les témoignages des participants qui voudront bien partager ces expériences de souffrances. Comment les ont-ils vécues, ressenties ? Est-ce que cela vous a questionné ? Vous êtes- vous remis en question ?

La deuxième partie fut consacrée à mettre de « l'ordre » dans les témoignages afin d'y voir plus clair, d'approfondir par rapport à tout cela et enfin explorer brièvement quelques questions : ce que nous sommes venus faire sur la terre, à quoi servent les souffrances et ce que nous pouvons en faire.

Un document annexe est ajouté où le thème suivant est traité de façon plus formelle : « En quoi la souffrance est-elle utile voire nécessaire pour l’évolution de l’être humain ? »

 

PREMIERE PARTIE

 

            Le premier témoignage est venu de M.C qui nous fait part d'une vie difficile semée d'obstacles. Elle nous précise qu'elle n'a heureusement pas connu l'épreuve ultime (perte d'un enfant) mais qu'elle a été confrontée à de grandes épreuves qui l'ont conduite à la dépression puis à la maison de repos où les médecins lui ont prescrit des médicaments. Cela fut juste une rémission ; une deuxième période de difficultés, générée par le même schéma (situations embrouillées, violentes) l'a faite rechuter et retourner en maison de repos. Par contre cette fois, elle a eu une prise de conscience et a tout arrêté (médicaments, traitements etc...) ; ce ne fut pas simple pour elle mais un chemin a commencé vers la découverte qu'elle avait une âme.

            Les épreuves continuent et M. C se demande ce qu'il lui reste à expérimenter, mais petit à petit, le chemin se fait, l'âme « se développe » peu à peu, timidement. Elle avait vécu les épreuves en les subissant mais maintenant elle a compris, vu le chemin parcouru, que les épreuves servent à grandir, à apprendre quelque chose. Elle sait que ce chemin n'était pas inutile et que l'on ne nous donne que ce qui nous est dû et ce que l'on peut surmonter.

            Ces épreuves lui ont été utiles. Elles lui ont permis de faire un nettoyage intérieur, de redécouvrir la religion chrétienne, la foi, les groupes de prière puis le reiki, le bouddhisme. Cela se développe sans arrêt en elle. Elle souffre encore, mais différemment, moins longtemps aussi.

 

            Le second témoignage est apporté par B. qui à trente ans, sans y être préparée, a perdu son cher papa. Toute la tendresse dont avait besoin une enfant était donnée par ce père aimant. Emporté par un cancer rapide, l'envol de son père a été un véritable tsunami pour B., une catastrophe dans sa vie.

            Malgré une longue scolarité chez les religieuses, la foi chrétienne telle qu'elle lui avait été enseignée ne lui fut d'aucun secours. B. a soudain réalisé la précarité de la vie, qu'elle pouvait également perdre le petit enfant qu'elle venait de mettre au monde. Prise de colère contre tout cette « injustice », elle souffrait énormément. Pendant un an, tous les matins, ses pensées allaient vers la perte de son papa. Puis, elle a fait des rencontres. Son père s'est manifesté par l'intermédiaire d'une planche genre oui-ja, alors qu'elle n'était pas prête pour ce contact. Ce « jeu » de questions réponses s'est déroulé quatre ans après l'envol de son papa. Les réponses données par « le verre » étaient si justes qu'elle a commencé à se questionner sur la survivance de l'âme. Elle a beaucoup travaillé à rechercher des réponses. A la suite de cela, son deuil s'est fait et sa souffrance s'est tue. Cette épreuve lui a été d'un grand secours plus tard lors du décès de sa maman.

 

            Le troisième témoignage est celui de C. qui, bien que convaincue de la survivance après la mort grâce à une expérience vécue lors de ses treize ans, où elle a vu sa grand-mère décédée au pied de son lit, a rejeté en bloc toute sorte de religion et de foi suite au décès de son père. Celui est décédé d'une longue maladie qui l'a emporté au bout de deux ans de souffrances. Ce décès et les souffrances subies par son père l'ont enfermée dans un sentiment de colère intense d'où rien ne pouvait apparemment l'en sortir. Quelques années plus tard, le décès brutal de son frère tant aimé l'a plongée encore plus profondément dans cette colère qui la submergeait malgré tout l'amour qu'elle portait à ses enfants qui étaient ses seuls points d'ancrage sur cette terre de souffrances. Peu à peu, elle se rendait compte qu'elle s'étourdissait, que cela n’allait pas et qu'elle s'intériorisait trop, n’ayant personne pour l'écouter ni la comprendre.

            La rencontre avec le Père François Brune grâce à son livre « les morts nous parlent », lui a permis de sortir de cette sorte de dépression et lui a permis également de moins en moins souffrir. Elle a accepté de s'ouvrir à son intuition et de laisser son frère lui envoyer des messages. Elle a retrouvé sa foi entière et même plus forte. Elle n'a plus peur de rien sauf de l'épreuve ultime qui est la perte d'un enfant. Elle a surtout compris que les souffrances subies par son père et son frère avaient un sens et leur avaient certainement permis de grandir et de s'élever.

 

            Le quatrième témoignage apporté par T. est très fort. Ce jeune homme, à vingt-deux ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer. Celui-ci, élevé dans un milieu commerçant, n'a pas de croyance particulière et ne se pose pas de question existentielle. Vers dix-neuf ans, il doit partir pour le Havre où il vit en colocation. Il se retrouve, seul, loin de sa famille, dans un milieu industriel avec des copains mais aucune famille. Il subit alors une lourde solitude assortie d'une perte d'équilibre familial. Il se sent fatigué mais a toujours des excuses à ce problème. Il revient enfin vers sa famille. Son père P. souffre d’un problème de santé et va consulter un « guérisseur » qui lui conseille de rencontrer la médium Odette Zuilli. P. va donc la rencontrer et elle lui révèle qu'il a le don de guérir. P. ne veut rien entendre car il désire des messages seulement pour sa famille et non pour lui ; seule sa famille compte, il ne veut pas penser à lui ! Comme le dit P, ses guides, par l'intermédiaire de Madame ZUILLI, lui « en ont mis alors plein son grade » !

            Huit jours après T. apprend qu'il est gravement malade (ganglions, grande souffrance etc...). Il doit subir neuf mois de soins (chimio …)  et il est toujours très fatigué. P. quant à lui, est très en colère et en veut au Christ, à Dieu et surtout à Odette Zuilli qui ne l'avait pas averti de la maladie de son fils. P. n'était pas préparé à la maladie de son enfant. T. lui dit que, comme il était guérisseur, alors il serait son cobaye.

            T. va voir à son tour Odette Zuilli qui lui apprend qu'il est médium, chose confirmée par une naturopathe qu'il ira consulter plus tard et qui, en lui regardant l'iris, lui dit qu'il est médium. Odette Zuilli garde deux heures T. et lui parle de choses personnelles qu'elle ne pouvait pas deviner et du parcours qu'il va faire suite à sa maladie.

            T. va alors lire des ouvrages sur l'au-delà qui vont l'interpeller. Il rencontre une jeune fille qui a développé un don de médiumnité depuis un an. Pendant quatre mois cette jeune personne va canaliser des messages pour lui.

            T. nous dévoile qu'il garde une certaine nostalgie de cette période, certes difficile, mais qui lui a fait découvrir tant de choses sur lui-même et l'au-delà. Il a appris à s'ancrer pour ne pas avoir de problèmes et équilibrer le spirituel et le matériel (sa vie professionnelle).

 

            M.C intervient suite au problème d'ancrage de T. et précise qu'elle a commencé à aller mieux quand elle a appris à se relier à ses racines. Avec la médium Martine Potay, elle a contacté son père mort à quarante-sept ans. De son vivant elle communiquait beaucoup avec son père et grâce aux contacts elle a pu recréer ce lien et ainsi se connecter à ses racines.

 

            La cinquième intervention est faite par C. qui nous dit « si je suis ici, c'est que j'ai subi un deuil qui m'a complètement détruite et n'était pas prévu dans ma vie ronronnante ».

            Elle était perdue, avait tout perdu malgré trois enfants qu'elle aime et qui l'aiment. Elle a découvert l'association « le Message de l'Albatros » et s'y est accrochée comme à une bouée de secours. Cette association l'a beaucoup aidée sur son chemin de recherche et de découverte de spiritualité. Peu à peu, à force de travail sur elle, elle se rassure et voit, perçoit des signes, des synchronicités et comprend que le deuil n'est pas une fin. Elle a beaucoup lu mais peut-être trop car elle a l'impression de perdre une certaine liberté de réflexion, d'intériorisation. Elle a entrepris une quête intérieure par un travail intense et spontané. Chaque démarche faite a été donnée, reçue, saisie. Elle est dans une phase nouvelle où elle a découvert l'écriture. Elle va plus profondément dans les compréhensions en elle. Elle connaît des moments de stabilisation pour intégrer ce qui est reçu. L'instinct de survie a pris le dessus, c'était vivre ou mourir.

 

            Le sixième témoignage est de M.L qui étant très croyante, a perdu complètement sa foi lors de la disparition de son premier mari. Elle en a beaucoup souffert et heureusement qu'elle avait ses enfants car la tentation était forte de « se jeter dans le port ».

            Quelques années plus tard, elle a découvert l'association « le Message de l'Albatros » et par les compréhensions qu'elle a pu effectuer, elle a retrouvé sa foi et a pu aider son second époux à partir vers d'autres horizons. Cela lui a été également d'un grand secours lors de l'épreuve ultime de la perte de son fils. Elle sait que son fils est souvent avec elle lors des conférences de l'association. Il apprend d'elle. Les épreuves ont certainement un sens ou du moins de bonnes conséquences.

            La parabole de la randonnée a été invoquée : lors d'une randonnée, chaque randonneur va à son rythme, on avance plus ou moins vite, on trébuche, on se  trompe de chemin, on s'arrête en route, on repart de plus belle, qu'importe, le principal est d'avancer.

            Notre évolution peut plaire mais aussi déranger. On devient nous- même autonomes.

 

            La septième intervention est celle de M. Issue d'une famille croyante, engagée politiquement et socialement, on s'occupait de tout et de tout le monde sauf d'elle. Elle ne voyait pas sa place au sein de cette famille, on ne l'écoutait pas. Adulte, elle s'est tournée vers les autres en devenant assistante sociale. Elle était très à l'écoute mais a réalisé que c'était une façon de se détourner d'elle-même. Elle pensait que ce serait pour plus tard ; de plus, en activité, elle n'avait pas le temps d'être malade. A la retraite, elle a déclenché deux cancers et un problème cardiaque. Des alertes la poussent à creuser, à chercher pourquoi ces maladies. Elle a entendu parler de Martine Potay et est allée la voir. Cette dernière lui a fait comprendre que ses problèmes de santé n'étaient pas venus par hasard. Elle a commencé à se transformer, à comprendre ce que Martine avait voulu lui dire et à conclure même que ces problèmes de santé étaient en fait une chance. Grâce à eux elle a pu se rapprocher de sa fille qui s'était éloignée d'elle. Sa fille a senti ce qui ce qui se passait et la mère et la fille se sont retrouvées.

            Elle a participé à des ateliers, avec la conscience de comprendre de mieux en mieux ce qui lui arrivait. A la fin de chacun d'eux, elle perdait des « couches » de peur, des charges. Par le corps elle a pu accéder à quelque chose d'autre que la réalité douloureuse. Maintenant elle prend le temps de s'interroger et vit le moment présent. La maladie fait réaliser notre mortalité surtout lorsqu'il y a des thérapies profondes.

            Question : Quand tu as été très mal, t'es-tu demandé où tu irais après ta mort, vers le néant, le vide ?

            Réponse : Il y a une énergie d'amour que je ressens mais j'ai des points d'interrogation.

 

            Le huitième témoignage est apporté par V. qui a décidé il y a dix ans de faire un changement de vie complet. Auparavant elle vivait dans une famille à trois, c'est à dire, son père, sa mère et elle-même. Elle n'avait pas de grands-parents, ses parents ayant coupé tout lien avec eux d'un côté comme de l'autre. Elle devait vivre pour les autres, surtout pour sa mère. Elle est partie aux États-Unis comme jeune fille au pair afin de se couper de l'emprise familiale. Elle a rencontré des gens qui lui ont parlé de journalisme. Rentrée en France, à vingt et un ans elle a fait du journalisme ce qui ne lui a rien apporté. Elle est donc partie en Belgique afin de faire une université pour être journaliste. Pour elle c'était une délivrance. Puis elle est tombée amoureuse d'un jeune homme. Ce fut une traversée du désert car elle était très faible émotionnellement et a été manipulée. Très attachée, elle était dans le principe qu'un homme c'était pour la vie, elle reproduisait le schéma de ses parents. Elle a reçu des coups, non physiques mais psychologiques ; c'était la dégringolade, mais avait un grand désir d'y arriver. Ce fut la spirale du stress : « mon travail est ma famille », « je suis la petite sœur de mes collègues »… Elle se donnait au travail sans compter. Son compagnon n'était pas présent pour elle. De plus, celui-ci décida de rompre avec les parents. Elle a reproduit ce qui se passait avec ses parents.

            Elle s'accrochait au matériel jusqu'au moment où elle a dépassé les bornes au travail. Elle a réussi à enfin rompre avec son compagnon. Elle a dû faire le deuil de cette relation qui avait duré seize ans. Elle s'est mise à travailler de plus en plus, en recherche de reconnaissance et pour oublier.

            Elle s'est ainsi enfermée dans le travail. A un Noël, un ami qu'elle considérait comme un grand-père d'adoption atteint d'un cancer, l'a appelée. Elle n'a pas répondu et n'y a pas fait attention. Elle apprit un peu plus tard qu'il était mort seul et qu'il souhaitait qu'elle s'occupe de son chat. C'était la première fois qu'elle était confrontée à la mort physique et elle a beaucoup culpabilisé de ne pas avoir répondu à cet appel.

            Pour se punir, elle a voulu prendre en charge le nettoyage de la maison et les obsèques.

            Elle a continué à travailler comme une forcenée et au bout de neuf mois a fait un burn-out. Elle ne pouvait plus avancer. Ainsi, depuis 2009, elle n'a pu remettre le pied dans une entreprise, dans le monde du travail. Elle était totalement seule. Elle a fait des rencontres de psychiatres, naturopathes, médecins, mais elle ne voulait pas de médicaments et voulait s'en sortir seule. La méditation est venue à elle. Un psychiatre lui a conseillé de se tourner vers le bouddhisme et lui a proposé de  faire une retraite car elle ne pouvait plus être en contact avec le monde matériel, elle était en inadéquation avec la « société ». Elle faisait beaucoup de méditations et des massages. Dès qu'on touchait son corps elle pleurait.

            Elle a dû quitter son appartement et est partie en Inde. Elle a eu des enseignements du « Dalaï Lama » qui lui a appris à lâcher le matériel. Elle a acheté un sac à dos dans lequel elle a mis tout ce qui lui restait et est partie au Népal. Elle sentait que l'Asie était « sa maison ». Elle n'était plus dans le contrôle, n'avait plus d'attaches. Elle avait enfin le temps de donner, de recevoir, de parler et de rencontrer des gens simples. Elle a beaucoup marché et médité.

            Elle a enfin décidé de vivre. Elle se sentait libre et a voulu sortir de son apparence en se rasant la tête. Elle voulait à travers cela renaître, se retrouver. La pratique du bouddhisme l'a amenée en terre Sainte, à Jérusalem. Elle est partie à la reconnaissance de sa religion et ce fût un voyage incroyable. En faisant cela elle ne fuyait pas un environnement qui ne lui convenait pas mais pour vivre. Elle a découvert que la paix et la sérénité se trouvaient dans la connaissance de l'autre et de son environnement.

 

 

SECONDE PARTIE

 

                    Le témoignage de M. ouvre cette deuxième partie.

            Un cancer du sein l'a traversée en 2015 et l'a fait se questionner sur le pourquoi et le comment vivre avec cette épreuve.

            Elle nous dit que l'on naît avec l'énergie de ses parents et une énergie que l'on acquière et développe dans la vie. Elle s'est toujours interrogée sur la puissance de l'énergie, de la nature, sur les forces de l'invisible.

            Dans sa jeunesse elle pratiquait la planchette Oui-ja. Elle a pu expérimenter la communication avec un être évolué qui lui donnait des messages qu'il signait D.K.

            Elle a connu des expériences douloureuses dans sa vie de couple. Il y avait des obstacles à sa recherche spirituelle, il fallait les dépasser. Elle était dans l'acceptation (accept-action). Il y avait des épreuves psychiquement difficiles à surmonter et elle cherchait constamment comment faire pour les surpasser et pourquoi elle les vivait.

            Elle a vécu une expérience mystique. Elle était dans son lit lorsqu'elle a été aspirée et a vécu un moment  fabuleux et inexplicable. Elle a compris qu'il y avait quelque part dans le corps (dans le cœur) une joie immense indescriptible. Puis elle est revenue dans son corps et dans cette vie de douleur mais elle a gardé une parcelle de cette joie.

            En 2015 elle a donc su qu'elle avait un cancer du sein. Elle ne s'est pas affolée mais se faisait du souci pour l'annoncer à son entourage. Puis elle est « tombée » sur le livre de Jacques Martel dont le sujet était la maladie et a compris que le cancer du sein gauche était relié au foyer et aux enfants. Elle a commencé des recherches et pendant le protocole de chimio et de soins elle est restée très sereine, calme. Elle était quelque part préparée grâce au reiki, aux arts martiaux et avait des outils pour franchir les obstacles.

            Lors de la première chimio elle ne put s'empêcher d'être anxieuse. Une infirmière est venue l'assister et lui a dit : « Vous verrez ce que la maladie va vous apporter ». A cela M. s'est dit qu'en effet cette maladie n'était pas là pour rien, c'était certainement pour renaître à autre chose de plus beau. Elle a agi et a retrouvé des amis du temps passé. Elle était dans l'action. 

            Cette expérience du cancer n'est pas tout à fait terminée, mais elle était préparée par les enseignements qu'elle a reçus, par ses lectures. Elle en conclu que l'on doit chercher la joie dans son cœur et prendre le chemin qui nous ouvre à la vie.

            M. a eu la signification des initiales D.K qui étaient les signatures des messages qu'elle recevait, dans une méditation dans un petit livre de reiki. Il s'agit de Maître Djohn Kool ou Maître St Germain.

            La vie nous donne des signes ou des messages. Il faut être disponible pour les voir. On est sur  terre pour grandir. On est pur à l'intérieur de nous. Il y a de belles réponses quand on le demande avec le cœur.

            M. raconta l'histoire de la pierre en forme de cœur qu'elle a déposée au centre de la salle en début de séance : en 2012, elle se promenait avec sa chienne sur le bord de la plage, la mer et le ciel se confondaient. Elle se trouvait dans une période difficile et s'est laissé emporter avec le cœur dans le tableau qui se présentait à ses yeux et a demandé à ce qu'on l'aide. Elle sentait son cœur d'amour relié à l'univers. Elle reprit le chemin du retour, le même que d'habitude, quand son regard a été attiré par un objet presque enterré dans le sable. Elle creusa et trouva cette pierre en forme de cœur qui était à ne pas en douter, un cadeau de l'univers. Et pour elle, elle est devenue un objet sacré.

 

            Suite à cette intervention, Brigitte Dutheil reprend la parole pour une forme de synthèse :

            Quand on cherche (livres, ateliers, méditations, rencontres etc...) on se rend compte qu'il y a des messages qui nous sont envoyés. On remarque que les messages reçus ont souvent des enseignements et des réponses aux questions que nous nous posons.

            Qu'est-ce que les messages nous disent ? Ceux des êtres de lumière disent tous la même chose. Ils ne se contredisent pas, ne sont jamais négatifs et ne font pas peur.

 

            Pourquoi sommes- nous venus sur terre ? Qui sommes-nous ? D'où venons- nous?

            Nous ne sommes pas que des êtres physiques et point final. Nous sommes avant tout des êtres spirituels ayant vécu dans d'autres dimensions et ayant accepté de s'incarner dans ce qu'il y a de plus dense : la matière. Il y a deux aspects : la marque indélébile de notre appartenance à la source, au Divin ; donc on fait partie de la source ; la joie dans notre cœur en est la partie divine et l'autre aspect : pour s'incarner il  fallut s'adapter à la matière ; donc créer une personnalité ayant des sens, un intellect, un mental, des désirs propres qui se construisent c'est à dire l'égo.

            Cet égo qui pose problème est indispensable car il nous rend unique. On prend une individualité en venant dans la matière. Bref en s'incarnant on s'individualise. Quant à Elle, la Source est sans forme, pure énergie (amour), pur esprit. Comment peut-Elle expérimenter sinon en créant ? Nous sommes donc tous des aspects uniques du divin, de la Source, qui vient expérimenter à travers nous la matière. Même si nous ne nous aimons pas, le divin doit expérimenter le non amour pour expérimenter l'amour (du plus pur amour jusqu'au plus sombre, c’est-à-dire ce qui n'est pas encore illuminé). Notre part d'ombre est nécessaire pour que la réalisation de l'amour puisse se faire.

             On peut prendre pour exemple un chemin épineux. Si on ne l'a jamais parcouru, on ne peut pas savoir qu'il ne fallait pas le prendre car semé d'embûches. Quand nous nous incarnons, nous sommes des étincelles divines qui ont oublié leur divinité.

            L'égo peut nous enfermer. Certaines personnes peuvent passer leur vie à croire qu'elles ne sont que colère, envies. Et le rôle de la souffrance est de leur montrer qu'elles ne sont pas cette colère, cette envie qui sont du ressort de l'égo, mais un être spirituel qui peut surmonter tout cela.

            On vit des souffrances par l'envie, la jalousie, la colère, la haine etc., la partie de nous qui désire les choses et qui n'a pas encore découvert qu'il y a l'âme détachée du matériel en chacun de nous. Grâce à des rencontres, des lectures, des recherches, on prend conscience que ces souffrances peuvent être dépassées. Ou alors on peut choisir de rester victime et de haïr l'univers.

            Quand on commence des recherches, on rencontre toujours des personnes, des lectures, des situations, qui vont nous aider à obtenir des réponses. On acquiert peu à peu des compréhensions puis des outils pour avancer dans la vie. « Pourquoi a-t-on des maladies, et telle maladie ? » On recherche la cause de celle-ci, comment la surmonter. De même, on a souvent à faire son deuil de quelque chose ou de quelqu'un. Et on sait qu'on a fait son deuil lorsque l'on peut parler de la chose ou de la personne sans plus aucune émotion, avec détachement. Sinon c’est que la souffrance est toujours là.

            Les souffrances, par ailleurs, nous appartiennent en propre et sont adaptées à nos vies uniques et à ce que nous pouvons dépasser.

            Notre état mental comme émotionnel peut rester dans la souffrance si il n'y a pas de travail intérieur de fait, avec l’exploration de certaines questions : « Où est le conflit ? Qu'est-ce qu'il y a en moi qui ne va pas? »... Avec aussi des découvertes : quand on n’est pas « aligné » (quand les aspects de notre être ne sont pas en harmonie), la souffrance est un langage, elle nous parle : « Il y a un « truc » en toi qui est conflit. Vas-y voir. »

            Or quand on cherche vraiment où est le conflit, on trouve. Des questions sont à se poser :

            Pourquoi avons- nous les parents, l'entourage que nous avons ?

            (Tous ces apprentissages ne se font pas en une seule vie ou existence. Lorsqu'on s'incarne on fait des choix avec notre guide en fonction d'une vie précédente où nous n'avons pas compris certaines choses ; de l'autre côté on comprend mieux).

            Qu'est- ce qu'il y aurait à comprendre, réparer, mettre au clair dans cette vie présente ou une vie future ? On nous donne l'environnement adéquat pour progresser. On s'incarne et on a des obstacles, des épreuves (on peut « charger la mule »). Si on prend conscience qu'on a choisi ces obstacles, on va essayer de ne pas fuir. Les compréhensions des messages canalisés d’êtres de lumière, (pas si clairs il y a 30 ans) sont maintenant accessibles à tous (à ceux qui veulent bien les entendre).

            Quand le cœur est ouvert, déchargé du lourd, des parties sombres de notre être, on va monter un escalier de conscience. Le cœur d'amour a à rayonner pour l'humanité, pour aider les autres en leur transmettant ce que l'on a compris.

            Au bout du compte, la souffrance s'avère nécessaire pour notre évolution. L’évolution c’est l'ouverture du cœur et on va passer de la partie perfectible de notre être (l'égo) à la partie parfaite (notre divin).

            Moralement lorsque l'on souffre, c'est notre égo qui est blessé, ou contrarié, ou « vexé ». Si on réagit à des critiques, c'est encore l'égo qui montre qu'il a quelque chose à travailler. Nos plus grands maîtres sont nos proches.

            En outre, quand on donne à l'humanité, on en reçoit les mérites et nos enfants sont déchargés de certains fardeaux.

            Tout ce qui nous arrive, notre âme nous l'envoie. Nous attirons ce dont nous avons besoin en fonction de notre état vibratoire.

            En effet, nous sommes vibrations. Les états d'esprits de haine et de rancune etc. sont des pensées aux vibrations basses qui attirent d'autres vibrations basses. Nous recevons ce que nous donnons. Nos pensées sont créatrices et nous créons notre réalité autour de nous. Nos pensées, nos états d'être, nos états d'âme créent et donc en pratique, il vaut mieux éviter les pensées négatives ! Il vaut mieux aimer son égo, l'accepter. Il vaut mieux aussi rire de soi, de nos faiblesses. Quand nous souffrons, regardons aussi à quoi nous résistons !

 

                                              CONCLUSION

 

            N'attendons pas de souffrir. Commençons par nous connaître, nous observer. Quand on souffre il y a quelque chose en nous qui ne va pas. L'autre est un catalyseur pour notre évolution, l'autre ne nous fait rien : MERCI L'AUTRE.

            La maladie peut être une occasion de renaissance. On est créateur de notre vie. On ne peut pas agir sur la souffrance de « l'autre ». On n’a pas à souffrir à sa place, ce n'est pas lui rendre service, à nous non plus d'ailleurs. Il est préférable d’être dans la compassion plutôt que dans l'empathie et surtout être dans l'écoute, cela est la meilleure aide.

 

 

                                           *******************

                          -2- EXPOSE ANNEXE de B.Dutheil

 

                                                              PLAN.

 

« Les épreuves pour aboutir à la paix intérieure : pertes et maladies comme expériences et chemins possibles d’évolution spirituelle. »

 

La paix intérieure est notre souhait à tous, nous qui sommes si souvent submergés par nos émotions !

En effet, notre existence terrestre est jalonnée d’épreuves, d’obstacles en tous genres, dans tous les aspects de notre vie. Ces épreuves engendrent chez l’être humain de multiples souffrances dont l’une est fréquente, l’incompréhension, puis la recherche du sens de la vie. Et la réponse des maîtres à cette recherche est la suivante :

LA SOUFFRANCE ENGENDRÉE PAR LES ÉPREUVES EST souvent NÉCESSAIRE A L’ÉVOLUTION DE L’ÊTRE HUMAIN et, curieusement, à son accès à la paix intérieure! C’est cette réponse que nous allons approfondir.

                                                                 ***                                                                                                                                                                 

-a- Avant tout, qu’est-ce qu’un être humain ?

-b- Pourquoi doit-il évoluer ?

-c- Comment toutefois, l’être humain peut-il évoluer quand il rencontre si souvent dans sa vie des épreuves de toutes sortes engendrant en lui autant d’émotions discordantes, de blessures, de souffrances qui sont, apparemment, en lien étroit avec des pensées négatives sur les autres, sur lui-même, sur sa vie? Comment peut-on dire que la souffrance est nécessaire à l’évolution de l’être humain ? Si c’est le cas, quel peut donc être le rôle de la souffrance dans l’évolution de l’être humain ? 

            Le rôle des épreuves et de la souffrance, selon les maîtres initiés, est de :

            Réveiller les consciences et les aider à continuer de grandir, évoluer :

 

            - Au plan individuel : par l’exploration de soi et le travail sur soi (la « pratique »).

            « Je refuse de souffrir ! ».

            « Pourquoi est-ce que je souffre ? »          

            « Mais, finalement, qu’est-ce que souffrir ? »

            «  Y a-t-il un aspect positif de la souffrance ? »

            « Est-ce tout mon être qui souffre ? »

            «  La partie de moi qui est en train de s’interroger souffre-t-elle, elle aussi ?

            Il semble que non puisqu’elle paraît être plutôt une partie observatrice de ma souffrance.   Dans             ces conditions, quelle est la partie de moi qui souffre et quelle est celle qui      s’interroge ? »

            « Si ce n’est pas tout mon être, est-ce seulement mon ego qui souffre ? 

             « Comment alors ne plus souffrir et transformer mes épreuves en expériences et     opportunités de grandir, d’évoluer en apprenant à maîtriser mon ego ? »

            - Au plan collectif : -  d’aider l’humanité à s’éveiller ;

                                             - et de transformer les énergies négatives de la terre.

 

-d-  Nos épreuves sont-elles voulues par Dieu ? Les subissons-nous réellement ?

       Pourquoi certaines personnes ont-elles plus d’épreuves que d’autres ?

-e-  Vers quoi l’être humain doit-il évoluer ?

-f-  Si l’évolution spirituelle est bien liée à notre ouverture de cœur, ne devons-nous pas accorder, pour  cette évolution,  une grande importance à notre état d’âme ou à notre état d’esprit?

-g- Avons-nous donc nous-mêmes engendré ces épreuves  de par nos états d’esprit négatifs? Sommes-  nous donc vraiment, par nos pensées, créateurs  de toutes nos  épreuves ou seulement de  quelques-  unes?             

                    

                                                                CONCLUSION

      En conclusion, comment, concrètement, pouvons-nous vivre les obstacles, les pertes en tous genres,  autrement que comme des épreuves, des souffrances, et plutôt comme des expériences et des   défis initiatiques?

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                                                             EXPOSE

                              

 

La paix intérieure est notre souhait à tous, nous qui sommes si souvent submergés par nos émotions !

En effet, notre existence terrestre est jalonnée d’épreuves, d’obstacles en tous genres, dans tous les aspects de notre vie :

Epreuves physiques : maladies, accidents, pertes de biens… 

Epreuves psychologiques : échecs, déceptions autant par les autres (trahisons, mépris…) que par nous-même (pertes d’emploi, dévalorisation de soi …) 

Epreuves affectives : blessures d’amour, pertes affectives de toutes sortes : abandon, indifférence, ruptures, décès… 

Ces épreuves peuvent engendrer chez l’être humain de multiples souffrances dont l’une est assez fréquente:

-          L’incompréhension : qui elle-même suscite quantité d’émotions et sentiments négatifs comme la révolte, la colère, la jalousie, la haine de soi, des autres, de la vie ; tout cela pouvant aboutir à la dépression et même au suicide, mais aussi à un questionnement, un désir ardent de comprendre ! C’est alors :

-      La recherche du sens de la Vie : qui aboutit à une réponse donnée par tous les maîtres initiés de toutes les cultures, de toutes les sagesses et religions :

Cette réponse est la suivante : La souffrance généralement engendrée par les épreuves est souvent nécessaire à l'évolution de l'être humain et, curieusement, à son accès à la paix intérieure!

 

 

 

Cette affirmation est bien celle de tous les maîtres, de tous les initiés de tous les temps et de toutes les cultures, philosophies, sagesses et religions, dont nous avons eu connaissance ;  elle est toutefois difficile à accepter pour les humains et mérite d’être approfondie.

Ici, plusieurs questions doivent être examinées progressivement pour une meilleure compréhension :

 

- Avant tout, qu’est-ce qu’un être humain ?

D’où vient-il ? Tous ces sages nous l’ont dit et continuent de nous le répéter : il est, comme tous les autres êtres, une création de la Source, cette Energie Créatrice Divine Universelle, Intelligente dont l’essence est l’Amour, l’Amour inconditionnel.

En quoi, plus précisément, cet être humain, toujours selon ces initiés, est-il en fait, à la fois parfait et perfectible ?

En effet, il est d’abord, en raison de son origine, une étincelle divine, donc parfait ;

mais cette étincelle divine est aussi perfectible car elle s’est incarnée dans la matière et a oublié ses origines; pour s’adapter à la matière, cette étincelle incarnée en être humain est équipée de différentes capacités et aptitudes : des sens pour percevoir son milieu environnant, un instinct de survie, et aussi, se construisant progressivement, aussi bien collectivement qu’individuellement, un mental qui lui permet de développer des stratégies d’adaptation et, précisément, de s’individualiser : autant de facultés perfectibles en effet; et ces facultés sont d’autant plus perfectibles que l’apparition progressive de cette intelligence mentale, en individualisant cet être étrange,  fait aussi apparaître et grandir en lui une personnalité avec ses intérêts propres : il s’agit de l’ego, qui va générer en lui des émotions plus ou moins agréables et violentes selon que ses intérêts sont ou non satisfaits.

 

-  Si l’être humain fonctionne donc avec, en lui, cet ego imparfait et cette partie divine parfaite, aux intérêts souvent opposés,  la réponse des initiés à la question «  Pourquoi doit-il évoluer ? »  peut se comprendre: il est amené à évoluer précisément parce qu’il est perfectible, parce qu’il peut apprendre à être conscient de, et à manifester, sa partie divine et à maîtriser sa partie personnelle nécessaire à son individualisation!

 

- Comment toutefois, l’être humain peut-il évoluer quand il rencontre si souvent dans sa vie des épreuves de toutes sortes engendrant en lui autant d’émotions discordantes, de blessures, de souffrances qui sont, apparemment, en lien étroit avec des pensées négatives sur les autres, sur lui-même, sur sa vie? Comment peut-on dire que la souffrance est nécessaire à l’évolution de l’être humain ? Si c’est le cas, quel peut donc être le rôle de la souffrance dans l’évolution de l’être humain ? 

            On peut dire, avec les maîtres initiés, que le rôle des épreuves et de la souffrance est de :

            Réveiller les consciences et les aider à continuer de grandir, évoluer :

            - au plan individuel la souffrance invite à l’exploration et réalisation de soi : à nous réveiller de     notre    sommeil ; nous faire nous interroger, chercher des réponses, un sens à la vie comme à notre vie ; nous mettre face à qui nous sommes réellement, face à nos propres responsabilités dans ce que nous   vivons. Or, face à la souffrance, quelle qu’elle soit, notre but premier est souvent de chercher à   la faire cesser! La souffrance ne nous paraît pas correspondre à notre nature profonde, et par   conséquent pas souhaitable ! C’est comme une évidence pour nous, comme si tout notre être criait :

             « Je refuse de souffrir ! ».

 C’est ce refus viscéral de la souffrance qui semble, en fait, le mieux permettre une évolution de l’être       humain ! Car c’est en cherchant à nous interroger sur nos souffrances en vue de les supprimer, que   nous commençons à   sortir de notre routine, que notre conscience commence à s’éveiller en se posant  d’abord la question:

            « Pourquoi est-ce que je souffre ? »  

Nous devons alors admettre que la réponse à cette question nous oblige à approfondir notre             recherche en nous posant une autre question:

            « Mais, en fait, qu’est-ce que souffrir ? »

Avec un peu de persévérance, en nous aidant des recherches de la psychologie et des enseignements   des sages, mais aussi de notre propre ressenti,  nous pouvons trouver des réponses :

Souffrir, d’une manière générale, que ce soit dans mon corps ou dans mes émotions, semble indiquer un dysfonctionnement, une rupture d’harmonie : quelque chose, en moi, est entré en conflit avec   autre chose.

Ainsi, la souffrance physique révèle-elle un problème dans l’harmonie de mes organes : quelque chose ne va pas et si je ne m’occupe pas d‘y remédier, le problème peut s’aggraver et, au pire, mettre en danger ma vie.

Il en est de même, semble-t-il, pour les souffrances psychologiques : elles révèlent également un conflit   en moi-même, un refus de quelque chose, une résistance à quelque chose ; mais je ne sais pas toujours   exactement à quoi.

 C’est là que l’aspect positif de la souffrance apparaît : que ce soit au plan physique ou psychique,   elle  m’avertit  d’un  problème  qui  touche  à  l’harmonie  de moi-même  et  à la paix    intérieure         que cette harmonie  me  procure ; la  souffrance  me  met  aussi  face  à  mon   libre arbitre,  en   me          proposant un choix     qui, à son tour, me rend responsable face à elle, à ce que je vais en faire.

  Je peux en effet me révolter face à cette souffrance, me poser en victime et, finalement, la subir et alors   sans doute l’accentuer.

  Je peux, au contraire, continuer d’approfondir mon questionnement en me disant que cette souffrance    « signifie » peut-être quelque chose, autrement dit, qu’elle a un sens que je peux au moins chercher à       trouver ?

 « Quand il y a problème ou souffrance, il faut que tu te poses une question : pourquoi as-tu eu ce problème ? Il faut que tu ailles chercher la réponse au    fond de toi. Ceci est très important, c’est même vital pour toi. Malgré toutes les apparences, il y a un problème à résoudre, quelque chose à éclaircir. Rien     n’est hasard, ne l’oubliez pas, même vos souffrances, même vos maladies. Posez-vous les questions mais que ce ne soit pas le mental qui réponde. Posez-vous les bonnes questions et laissez votre guide vous aider à y répondre. Entrez en vous-même. Faites silence et attendez les réponses.    Elles   fusionneront, soyez-en certains. » ((Extrait du livre d’Hélène Aubraye : « Des messagers de Lumière révèlent… » Page 67)

 

Que de qualités me faut-il déjà déployer pour en arriver là ! Courage, humilité, honnêteté, ouverture d’esprit ! Et c’est bien ma souffrance qui a enclenché en moi ce déploiement de qualités, cette  « évolution » ! Et mieux encore, en m’amenant alors à une plus grande exploration de moi-même, elle    me permet un éveil par une plus grande ouverture de ma conscience.

 

  Mon interrogation peut alors se poursuivre :

         « Est-ce tout mon être qui souffre ? »

 «  La partie de moi qui est en train de s’interroger souffre-t-elle, elle aussi ? Il semble que non   puisqu’elle paraît être plutôt une partie observatrice de ma souffrance. Dans ces conditions,   quelle est la partie de moi qui souffre et quelle est celle qui s’interroge ? » 

 C’est là que les maîtres de sagesse peuvent m’aider si je sais me souvenir et tenir compte de ce qu’ils   m’enseignent concernant l’être humain et qui a été noté plus haut: « Il doit évoluer précisément parce   qu’il est perfectible, parce qu’il doit apprendre à être conscient de, et à manifester sa partie divine,   et à maîtriser sa partie personnelle nécessaire à son individualisation! »

 Nous sommes donc tous concernés par cette démarche.

 Ce sera déjà un grand pas dans notre évolution si nous acceptons comme un fait, cet enseignement que    nous    « avons » en nous une partie divine !

 Il nous faudra ensuite beaucoup de temps encore pour prendre vraiment conscience de cette partie  divine en nous-même que nous « sommes », ce que les sages nomment le Soi! Les livres, les  compréhensions intellectuelles ne suffiront plus ici : l’intériorisation, l’observation, l’exploration             régulière de nous-même, dans le silence, la méditation, seront alors nécessaires et exigeront de nous         beaucoup de patience et de persévérance.

Toutefois, nous avons tous une certaine expérience de notre partie « divine » quand nous éprouvons     pour certains êtres, comme les enfants, un amour proche de ce qui est appelé l’amour inconditionnel.        Cet amour est repérable car il dépasse de loin celui que nous avons pour nos intérêts personnels : celui   que nous aimons passe alors avant  nos intérêts personnels et beaucoup d’entre nous sentent qu’ils           pourraient donner leur vie pour un autre être qu’eux-mêmes. Ce n’est donc plus leur ego, leur partie       individuelle, égocentrée, qui est ici aux commandes et dicte alors leur conduite !

 

 C’est sans doute cette expérience profonde en nous, de l’amour inconditionnel, qui peut le mieux   nous aider à repérer en nous, par contraste, la présence de notre « petit moi », prompt à      l’attachement  à ses propres intérêts, à ses multiples désirs d’ego. Si nous y sommes un tant soit peu         attentif, nous pouvons ainsi repérer assez facilement ces désirs d’ego, surtout quand ces désirs se voient contrariés : il nous suffit en effet, d’observer les émotions que ces contrariétés engendrent en nous !         Frustration, peur de ne pas pouvoir obtenir l’objet de notre désir, colère, jalousie, convoitise,             haine…Ces émotions nous révèlent d’elles-mêmes la nature des désirs de notre partie individuelle:          être     reconnu, voire admiré, riche, puissant, aimé…Autant de désirs bien naturels en sommes, à             condition, nous disent encore les sages, qu’ils ne s’opposent pas à l’essence de notre Soi qui est             l’amour inconditionnel ! Autrement dit, les désirs de notre petit moi sont légitimes et nous             pouvons chercher à     les satisfaire  à  condition  de  ne  pas  léser  les autres,  de  ne pas  les satisfaire     à leur détriment mais, bien au contraire, si possible, en étant dans le partage du meilleur pour tous.

 

 Nous pouvons mieux comprendre alors ce que signifie notre souffrance :

            « Si ce n’est pas tout mon être qui souffre, est-ce alors seulement mon ego quand ses intérêts ne   sont pas satisfaits et que je ne suis pas dans l’amour ? »

 « (…) La souffrance est nécessaire à l’évolution. Les personnes qui souffrent n’ont pas compris   quelque chose de fondamental. Pour vous donner un exemple : le même potentiel de souffrances ou         d’épreuves pourra faire souffrir un être alors qu’un autre vivra la même chose avec amour (…) Il y a         un rapport étroit entre l’évolution spirituelle et l’ouverture du cœur. »  (M.Mathieu).

  « Plus on est tourmenté, plus on a l’opportunité de nous ouvrir à autre chose. Il est parfois nécessaire  pour la compréhension de l’homme, qu’il chute, qu’il souffre. Et lorsqu’il souffre dans son cœur lorsqu’il souffre dans son corps, alors le Soi supérieur ou l’Etre Divin, commence à entrer en action   et le petit moi se recroqueville, car il n’a plus de place… »    (M.Mathieu)

 

            « Comment alors ne plus souffrir et transformer mes épreuves en expériences et opportunités de  grandir, d’évoluer si ce n’est en apprenant à maîtriser mon ego ? »

                

 A la question : « Comment faire pour maîtriser notre ego ?

 « Il faut le comprendre, il faut comprendre vos réactions. Essayez de discerner vos réactions. Essayez   d’être spectateur de vous-même. N’entrez pas dans le jeu lorsque quelque chose vous touche. Essayez  de comprendre pourquoi ? Comment ? De quelle façon vous avez été touchés ? Est-ce que cela est  juste ? A quoi cela vous renvoie-t-il ? Votre ego prend une énorme place. Parfois, il vous empêche     d’avancer, alors ce que nous proposons, c’est de mettre de la Lumière dans votre mental, de faire le         vide mental et ensuite de diffuser toute la Lumière dans votre corps, afin de purifier également votre       ego. Lorsque vous avez mal, lorsque quelqu’un vous fait mal, essayez de déceler que c’est votre ego        qui n’accepte pas ce que l’autre vous renvoie. Lorsque vous aurez réussi à être totalement transparent,    rien ne peut vous atteindre et si quelque chose vous atteint, c’est que c’est votre ego qui réagit. Sachez    le reconnaître et l’accepter. Ceci est très important. Acceptez de ne pas être bien et dites-vous : cela ne    se reproduira pas car j’ai compris. Et ainsi, petit à petit vous avancerez. Vous réussirez à maîtriser   votre ego et à clarifier tout votre être. » (Page 68) (Extraits du livre d’Hélène Aubraye : « Des messagers de Lumière révèlent… »)

Message par Hélène Aubraye reçu le 19 mai 2018.

"Nous vous rappelons que la spiritualité n’est pas un état mental. Que tout ce qui vous est donné comme connaissances, comme expériences, comme exercices, tout ce qui vous est donné est pour vous permettre d’élever votre conscience, pour vous permettre de vous élever à une fréquence supérieure NECESSAIRE au passage, à ce passage qui est offert à TOUS, pour pouvoir vivre dans un monde qui répond à votre attente la plus profonde, un monde de paix et d’harmonie, d’équilibre, de joie et de connaissances. Tout ce qui est donné ne peut être acquis que par l’expérience, que par l’expérimentation. 

Il est très IMPORTANT de PRATIQUER, non seulement il est important, mais il est NECESSAIRE de mettre en pratique. Avoir des connaissances est une chose, mais mettre en pratique en est une autre. Et sachez que le temps vous est compté.

Alors vous êtes fortement invités à consacrer votre temps dans l’expérimentation et non plus dans la recherche d’informations qui ne serviraient que votre mental. Et le mental, c’est l’ego. Vous pouvez être riches de connaissances livresques mais où en est votre cœur ? Où en est votre ouverture de conscience ? L’un ne va pas sans l’autre. Alors, encore une fois, nous insistons sur le fait d’expérimenter et de vous exercer, d’être attentifs à ce qui se passe en vous. Vous êtes votre propre champ d’expérimentation, votre corps est ce champ d’expérimentation. 

Beaucoup, beaucoup d’êtres se perdent dans de multiples stages, de multiples formations, dans la lecture de livres… Certes, cela peut être très intéressant à partir du moment où ils sont des déclencheurs pour vous permettre d’expérimenter, pour vous permettre de vivre, de vibrer réellement."

 

            - Au plan collectif : Le rôle de la souffrance chez certains humains est, selon les initiés:

            -  Aider l’humanité à s’éveiller:

             « (…) Il y a, incarnés sur ce monde, des êtres d’une immense valeur spirituelle. Ils sont là pour             apporter leur énergie, pour faire bouger les êtres incarnés, pour faire comprendre. » « Chaque être   humain qui vit en ce monde, surtout ceux qui ont une mission importante, ont choisi, par amour, de  vivre telle ou telle expérience, car ils savent qu’à travers leur souffrance, une petite partie de             l’humanité pourra prendre conscience… ». (M.Mathieu). Toutes les situations d’épreuves sont             possibles pour éveiller les consciences: « Il faut un éventail très large pour que la majorité des             habitants de ce monde puisse s’éveiller à la nouvelle conscience universelle. » (M.Mathieu)

            -  Transformer les énergies négatives de la terre : « On me montre comme une multitude d’êtres qui  se sont incarnés volontairement sur ce monde avec mission de transformer à la base les énergies afin   que les hommes soient un peu moins bousculés dans leur propre transformation. » (M.Mathieu)

            En quoi et pourquoi, d’une manière générale, ces épreuves sont-elles donc utiles et nécessaires ? Parce que sans ces épreuves, nous resterions au même stade, comme endormis, et ne réaliserions pas notre mission d’évolution de retour à la Source.

            Concernant les épreuves, bien d’autres questions encore taraudent les humains :

 

 

Nos épreuves sont-elles voulues par Dieu ? Les subissons-nous réellement ?

Pourquoi certaines personnes ont-elles plus d’épreuves que d’autres ?

Certaines personnes ont plus d’épreuves que d’autres ; il y a plusieurs raisons à cela :

avant tout, comme tout être humain, avant de s’incarner  ces personnes ont choisi et accepté de vivre un certain nombre  et un certain type d’épreuves ; d’une part pour rééquilibrer un karma, mais aussi, éventuellement, pour évoluer davantage, pour grandir vers un plus grand perfectionnement de l’âme : « Il faut que vous compreniez que vous fonctionnez comme un ordinateur qui programme ses vies multiples et qui a pour seul but : la perfection, l’élévation complète de votre âme.  » (M.Mathieu)

C’est ce qui permet de comprendre plus aisément là aussi, la réponse des maîtres initiés à la question suivante :

 

- Vers quoi l’être humain doit-il évoluer ?  Leur réponse est unanime :

Vers la connaissance et l’expression de qui il est vraiment, c’est-à-dire  Amour inconditionnel, essence-même du Divin!

Parce qu’en s’incarnant, cette entité spirituelle qu’est l’être humain, a en quelque sorte une mission, qu’elle a, d’ailleurs, selon les initiés, acceptée  en s’incarnant : spiritualiser la matière en expérimentant la densité de celle-ci dans tous ses aspects (d’où la nécessité de multiples incarnations) ; et cela, à la fois avec son ego et sa partie divine; en apprenant alors à surmonter et dépasser peu à peu les intérêts personnels de son ego au profit d’un amour et d’un service universel selon l’Intention principale de sa partie divine qui est d’illuminer la matière de l’amour inconditionnel divin ! Le but final de la création comme de toute création divine serait donc la conscience et l’expression totales d’Elle-même en tant qu’Amour Absolu, infini et éternel !

En fait, la notion d’évolution  spirituelle pour l’être humain est une notion qui apparaît quelque peu intellectualisée et qui pourrait être remplacée par une notion plus concrète et simple : l’ouverture de cœur !  La vraie évolution, celle que nous pouvons vivre, est, selon ce que nous disent les sages initiés «  une spiritualité de sensation, de don de soi, d’ouverture sur la vie, de prise de conscience totale de ce que vous êtes, un Etre Divin qui doit rendre compte à son Père du plus profond de Sa Manifestation. » (M.Mathieu)

 

 

Si l’évolution spirituelle est bien liée à notre ouverture de cœur, ne devons-nous pas accorder, pour cette évolution,  une grande importance à notre état d’âme ou à notre état d’esprit?

 Les messages récents des êtres de lumière et de tous les initiés actuels se font de plus en plus précis car ils tiennent compte des progrès de la physique quantique : en effet, les notions d’énergie et de niveau vibratoire peuvent être utiles à cette compréhension. 

Ces messages récents nous apprennent que l’être humain, comme toute créature, comme tout ce qui existe, est un être énergétique qui émet des vibrations de plus ou moins hautes fréquences. Or ces fréquences varient, précisément, en fonction de nos états d’âmes, de nos états émotionnels.

Les maîtres, en effet, nous répètent sans cesse depuis maintenant quelques décennies, à travers de multiples canalisations, que nos pensées sont des ondes créatrices, influençant, construisant même, notre réalité extérieure. Ainsi, nos pensées de violence engendrent des réalités extérieures violentes et, inversement, nos pensées bienveillantes engendrent des réalités extérieures paisibles, sereines, agréables.

Ce qui nous conduit inévitablement à nous poser une question apparemment absurde :

 

Avons-nous donc nous-mêmes engendré ces épreuves  de par nos états d’âme négatifs, de par nos états d’esprit négatifs? Sommes-nous donc vraiment, par nos pensées, créateurs  de toutes nos épreuves ou seulement de quelques-unes?

Il semble en effet, que nos pensées, comme nos paroles et nos actes, soient des ondes agissantes et vibrant à telles ou telles fréquences, plus ou moins hautes ou basses et influençant continuellement toute la structure vibratoire de nous-même, de notre environnement comme de l’univers lui-même! Certaines canalisations nous ont ainsi appris qu’à l’époque de Jésus, l’égrégore d’énergies qui entourait la terre était de très basse fréquence vibratoire, résultat des multiples négativités de pensées et d’actions des hommes depuis des millénaires. Il est dit que la Crucifixion et les souffrances physiques et psychiques de Jésus eurent pour rôle de purifier cet égrégore. En ce 21ème siècle, il semble bien que notre planète soit à nouveau entourée et saturée d’un égrégore de haine et de violence… Qui viendra le purifier sinon nous-même ?

Au plan de notre quotidien, nous expérimentons aussi chacun l’influence vibratoire, dans un groupe, aussi bien de personnes dites négatives ou toxiques que de personnes bienveillantes et aimantes.

Nous savons  tous que la haine, la jalousie, la cupidité etc. engendrent, aussi bien collectivement qu’individuellement, la violence et la guerre qui sont, et engendrent elles-mêmes, mille épreuves et souffrances ; que l’amour, au contraire, est et engendre la douceur et la paix.

Chacun de nous porte donc l’entière responsabilité de son état d’esprit, de son état d’âme, de son état d’être ! Si chacun tenait compte de cette réalité et s’efforçait d’évoluer, d’« ascensionner », vers un état vibratoire de bienveillance, d’amour inconditionnel, notre planète serait transformée et s’entourerait d’un égrégore d’amour et de paix ! « Quand vous subissez une contrariété, vos vibrations baissent (…) vous captez plus bas et vous en êtes très malheureux. » En fait « vous baissez et remontez en vibrations suivant votre état d’âme ou votre état d’esprit. » (…) « Plus vous aurez de sentiments nobles, plus votre âme grandira à notre amour, moins les choses extérieures pourront vous atteindre (…) Alors grandissez dans l’Amour et rien ne vous touchera. Je peux vous certifier aussi que vous n’aurez rien à craindre des attaques de l’astral, des attaques de vibrations basses. Ne leur ouvrez pas la porte et elles n’entreront pas. Si vous n’aviez pas d’épreuves, vous n’avanceriez pas. » (M.Mathieu)

 

                                                               CONCLUSION

 

-   En conclusion, comment, concrètement, pouvons-nous vivre les obstacles, les pertes en tous genres, les épreuves de toutes sortes, autrement que comme des souffrances et plutôt comme des défis initiatiques?

D’après tout ce qui précède, la réponse semble s’imposer d’elle-même : en les considérant avec nos nouvelles compréhensions et en y adaptant notre vie quotidienne !

Plus précisément, en les considérant, d’abord, de façon générale, comme ayant un sens, même si celui-ci ne nous apparaît pas toujours clairement ;

en sachant qu’elles sont pour nous des opportunités de grandir, d’évoluer, c’est-à-dire, d’ouvrir plus grand notre cœur, à nous-même, aux autres et à l’Univers comme à ses lois ;

en acceptant par conséquent, d’accueillir et de vivre ces épreuves, le mieux possible, c’est-à-dire, le cœur reconnaissant et ouvert à l’expérience comme à l’enseignement qu’elles nous permettent de vivre et recevoir ;

en acceptant de reconnaître ces épreuves comme adaptées à notre évolution individuelle en raison de la mission ou du contrat que nous avons choisi de signer avant de nous incarner ;

en acceptant donc notre entière responsabilité face à ces épreuves, autrement dit, en refusant de les subir en victimes et en décidant plutôt de nous en servir comme de tremplins pour avancer, ouvrir encore plus notre cœur à cet amour qui est la clé de tout puisque l’essence de tout !

C’est ainsi qu’on peut en arriver, peu à peu, à remercier comme nos plus grands maîtres, les êtres ou les situations qui nous font le plus souffrir, autrement dit, qui nous permettent de débusquer, une à une, les blessures, donc aussi un à un, les désirs plus ou moins cachés, de notre ego !

Ces souffrances ressenties dans nos vies nous permettent ainsi, si nous acceptons toutefois de chercher à les comprendre, d’opérer les prises de conscience nécessaires à une meilleure connaissance de nous-même; or, seule cette connaissance nous aidera à distinguer ce qui, en nous, est notre personnalité perfectible et notre réalité divine parfaite. C’est en fait cet éclairage qui, seul, pourra vraiment nous guider dans notre évolution, qui ne sera authentique que si elle s’incarne dans  une « pratique » quotidienne : notre travail sur nous-même et notre état d’esprit, comme sur un diamant brut qu’on polit jour après jour pour qu’il reflète de mieux en mieux la lumière ! Ce travail incessant sur nous-même vers plus de conscience, de lumière et d’amour nous apportera une paix intérieure croissante qui rayonnera d’elle-même autour de nous.

« N’attendez-pas la souffrance pour vous « remuer », méditez sur vos questions, ainsi votre chemin se fera sans douleur. Ouvrez les yeux sur les êtres qui vous entourent et voyez en eux les réponses à vos questions. »

Message de Mamie Renée. (Extrait du livre d’Hélène Aubraye : « Des messagers de Lumière révèlent… »)

                                                         

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(Les citations ci-dessus sont de Monique Mathieu : https://ducielalaterre.fr/bases/2164-epreuves-questions-diverses -

 

Et d’Hélène Aubraye : « Des messagers de Lumière révèlent… ») 

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( Extraits du livre d’Hélène Aubraye : « Des messagers de Lumière révèlent… »)

 « Vous avez de nombreux corps … (physique, éthérique, émotionnel…)

Le corps émotionnel : « Toute votre mémoire est inscrite dans ce corps. Aussi bien la mémoire cellulaire que la mémoire de toutes vos émotions, de toutes vos vies (…) Il n’est pas toujours  nécessaire (pour votre évolution) de rechercher dans ses vies antérieures (…) ayez du discernement. (…) En ce corps, il y a aussi toute votre programmation de cette vie actuelle de votre incarnation propre. Vous avez plusieurs choix de vie, il y a plusieurs programmations possibles. De toute façon, quelle que soit la route que vous emprunterez, vous trouverez sur votre chemin, les personnes et les lieux qui vous aideront à évoluer. Ayez toute confiance : tout était prévu et tout est déjà prêt quel que soit le choix que vous effectuez. » (Page 70)

 

 

Poème de Maître Ya-tout (Page 26)

Le vent soufflera sur les âmes

Le vent soufflera sur les âmes

Afin de les réveiller de leur torpeur.

Le malheur s’abattra avec douleur,

Et les yeux et les cœurs s’ouvriront…

Tant de souffrances pour les éveiller

Avant que ne vienne l’ère.

Réveillez-vous ! Sortez de vos soucis personnels.

Réveillez-vous ! Regardez en vous et non autour de vous.

Voyez cette Lumière incandescente de votre Amour infini.

Observez le battement de votre cœur

A la lueur d’un ciel obscurci par les malheurs.

Entrez en vous ! Osez ouvrir la porte qui vous fait frémir,

Car cette porte, vous le savez,

S’ouvre vers un monde de la Vérité et du non-jugement.

Derrière cette porte, un monde nouveau vous attend.

Votre monde. Celui que vous allez créer

Avec l’aide de tous ceux qui vous aiment

Et Dieu sait d’ils sont nombreux !

 

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« Il est deux façons d’être inhumain : la première appartient à la bête brute qui écoute les appétits de son ego couvert d’écailles ; la seconde est celle de tout maître de lumière auquel les nombreuses existences d’action et de réflexion ont permis de comprendre le sens véritable du bien et du mal. Celui-là sait qui a compris la finalité de ces deux concepts en ne se laissant pas abuser par la morale épisodique  d’une époque et d’un corps. Le cosmos ne connaît pas de morale, il connaît ce qui est amour et cela est bien suffisant puisque c’est tout. Penchons plutôt nos âmes sur le visage de la lumière et sur celui de l’insuffisance de la lumière ; cela permet l’action au sens noble du terme… » (Anne et Daniel Meurois, De Mémoire d’Essénien » Ed Arista, page 190.)

 

 

 

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