Dimanche 21 octobre 2018 à 14h  

                                                        Le Campanile à La Glacerie:

(Les places, dans la salle du Campanile, sont limitées à une trentaine  de personnes.

Les adhérents et sympathisants de l’Albatros sont les bienvenus. Une petite participation de nous tous de 5€ est demandée pour nous offrir une collation que nous prendrons vers 16h. Les réservations sont ouvertes dès maintenant : sur cette adresse de messagerie de préférence ou au 02 33 20 83 70.)

 

 

                               Cercle de réflexion et de témoignages 

 

                           Thème: "Religion et Spiritualité" 

 

-1- PRESENTATION ET PREPARATION

 

           

                                                                              PRESENTATION

                                         

            Ces deux termes, « religion et spiritualité », méritent d’être interrogés et définis si possible avec plus de précision. Ils représentent en effet deux démarches très différentes qui sont pourtant souvent confondues, créant alors des rejets, voire des conflits. Bien souvent, des personnes se disant athées rejettent toute démarche « spirituelle », la confondant d’emblée avec une attitude religieuse. De même, des personnes se disant croyantes, rejettent aussi certaines démarches dites « spirituelles », précisément parce qu’elles ne s’appuient pas sur une croyance religieuse.

            Pourquoi cette confusion ? Qu’est-ce donc au juste d’abord une « religion »,et une « démarche religieuse » ? Et qu’est-ce donc au juste une « spiritualité », et une « démarche spirituelle » ? Une démarche religieuse est-elle nécessairement empreinte de spiritualité ? Une démarche spirituelle est-elle nécessairement liée à une croyance religieuse ? Et, tout aussi bien, les deux démarches ne peuvent-elles pas de se trouver des liens ?  Nous avons tous rencontré des « religieux » témoignant d’une grande « spiritualité », et nous avons tous rencontré des personnes d’une grande « spiritualité » témoignant de leur foi en une « transcendance », c’est-à-dire une Réalité supérieure…

            Certains diront : « C’est à s’arracher les cheveux ! On n’y comprend rien ! » Et nous, nous disons seulement ceci : ces termes de « religion » et de « spiritualité » méritent vraiment qu’on s’y attarde avec tout le soin et le respect qui leur est dû.

            Dans notre « cercle de témoignages », qui est en fait un cercle d’échange amical de paroles et de partage de réflexions, nous nous proposons justement, et seulement, d’unir nos réflexions, pour y voir un peu plus clair afin d’avancer sur notre chemin de façon…eh bien…plus éclairée !

 

 

  

                                                  RELIGION ET SPIRITUALITE

                                                             

Avant- propos du livre d’Andre Comte-Sponville, « L’esprit de l’athéisme : introduction à une spiritualisé sans Dieu. » (chez Albin Michel 2006)

« Le retour de la religion a pris ces dernières années une dimension spectaculaire, parfois inquiétante. On pense d’abord aux pays musulmans. Mais  tout indique que l’Occident, dans des formes certes différentes, n’est pas à l’abri du phénomène. Retour de la spiritualité ? On ne pourrait que s’en féliciter. Retour de la foi ? Ce ne serait pas un problème. Mais le dogmatisme revient avec, trop souvent, et l’obscurantisme, et l’intégrisme, et le fanatisme parfois. On aurait tort de leur abandonner le terrain. Le combat pour les Lumières continue, il a rarement été aussi urgent, et c’est un combat pour la liberté.

Un combat contre la religion ? Ce serait se tromper d’adversaire. Mais pour la tolérance, pour la laïcité, pour la liberté de croyance et d’incroyance. L’esprit n’appartient à personne. La liberté non plus (…) La spiritualité est une chose trop importante pour qu’on l’abandonne aux fondamentalistes. La tolérance, un bien trop précieux pour qu'on la confonde avec l’indifférence ou la mollesse. »

André Comte-Sponville propose donc de combattre autant le fanatisme que le nihilisme. Il appelle laïcité ce combat et propose aussi aux athées, dont il dit faire partie, « d’inventer la spiritualité qui va avec », autrement dit, une spiritualité non seulement sans Dieu, mais aussi sans transcendance.

La question qui va nous occuper tout d’abord sera de nous interroger, au-delà de tout dogmatisme,  sur les définitions des termes « religion » et « spiritualité,  en essayant  aussi d’interroger les notions de « croyance » et de « foi ».

Puis nous nous efforcerons de mettre en évidence les différences et les points communs possibles entre religion et spiritualité, pour nous demander enfin si une « spiritualité laïque » est vraiment le seul recours pour ceux qui n’adhèrent à aucune religion en particulier.

 

                                                         ****************

 

                                         DEFINITIONS UTILES PREALABLES

Dans un premier temps, nous pouvons nous efforcer de définir succinctement les termes « religion » et « spiritualité ».

                                                           LA RELIGION

Emile Durkheim : « Une  religion est un système solidaire de croyances et de pratiques, relatives à des choses sacrées, c’est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une communauté morale, appelée Eglise, tous ceux qui y adhèrent. »

Pour André Comte-Sponville, dans son livre « L’esprit de l’athéisme : introduction à une spiritualisé sans Dieu. » (chez Albin Michel 2006) « On peut discuter certains points : le sacré n’est pas seulement interdit ou séparé, il est aussi vénérable ; la communauté des croyants n’est pas forcément  une église etc.) mais guère, me semble-t-il, l’orientation générale. (…) On remarquera qu’il n’y est pas question expressément d’un ou de plusieurs dieux. C’est que toutes les religions, constate Durkheim, n’en vénèrent pas : ainsi le jaïnisme, qui est athée, ou le bouddhisme qui est « une morale sans Dieu (…). Tout théisme est religieux ; toute religion n’est pas théiste. »

Comme nos sociétés occidentales sont empreintes de monothéisme, A.Comte-Sponville propose enfin une définition plus adaptée à nos sociétés : 

« J’appelle « religion » tout ensemble organisé de croyances et de rites portant sur des choses sacrées, surnaturelles ou transcendantes (c’est le sens large du mot), et spécialement sur un ou plusieurs dieux (c’est le sens restreint), croyances et rites qui unissent en une même communauté morale ou spirituelle ceux qui s’y reconnaissent. »

En ce sens, on peut considérer, par exemple, que le bouddhisme, au départ, est plus une sagesse, un ensemble de préceptes spirituels qu’une religion proprement dite, si l’on considère que la plupart des religions sont théistes (monothéistes ou polythéistes) et que le bouddhisme ne relie pas l’homme à un ou plusieurs dieux.

On pourrait aussi ajouter que la plupart de nos religions occidentales sont monothéistes et abrahamiques (Abraham fondant ces 3 religions sœurs : Judaïsme, Christianisme et Islam). Elles se sont au départ  présentées  comme des révélations aux hommes  par des représentants envoyés par Dieu (comme les prophètes de l’ancien Testament puis Jésus de Nazareth  et Mahomet).

En outre, ces religions, de « dynamiques » au départ, c’est-à-dire vivantes, empreintes de spontanéité dans leur foi en cet Esprit révélé, oublièrent assez vite cet Esprit révélé et devinrent essentiellement une affaire d’hommes qui créèrent des Eglises  et rendirent « statiques » ces religions (pour employer les termes de Henri Bergson dans son livre « Les deux Sources de la morale et de la Religion »). L’Esprit en fut assez vite caché sous les dogmes et les rites inventés par ces hommes d’Eglise pour mieux asseoir leur emprise sur les croyants, leur pouvoir et leurs richesses.                             

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                      FONDEMENT DES RELIGIONS : CROYANCE ET FOI

 

Toutes ces religions s’appuient souvent sur la croyance (du latin « credere ») en la vérité de leur doctrine :

Qu’est-ce qu’une croyance ? la croyance est une adhésion, un assentiment de notre  intellect, de notre esprit, ou simplement de notre mental à une idée, un jugement ; cette adhésion, toutefois, n’est pas un savoir certain, au contraire  cette adhésion concerne quelque chose d’intrinsèquement douteux : je crois parce que je ne suis pas vraiment sûr, je n’ai pas de preuves ; sinon, je « saurais », par preuve, par expérience personnelle ! Je peux croire pour diverses raisons : après mûre réflexion ou simplement par conditionnement culturel ou encore par conditionnement émotionnel (la peur : adhésion à des principes culturels qui rassurent, comme : « je dois souffrir pour avoir du mérite » ; « je dois  faire certains actes, comme la charité, dire des prières, pour aller au ciel  et en éviter d’autres, comme les « péchés mortels », pour ne pas aller en enfer, (ex :ne  pas épouser une femme  divorcée, blasphémer etc.)

Le premier danger des croyances est donc qu’elles sont par définition douteuses ; on est vraiment sûr, en effet, quand on a des preuves, quand on expérimente par nous-même ; et alors on ne croit pas : on sait !

Le deuxième danger des croyances est qu’elles sont souvent un conditionnement qui nous vient de l’extérieur et qui nous emprisonne, aliène notre liberté de penser, d’expérimenter par nous-même.

Le troisième danger des croyances est qu’on a vite tendance à les prendre pour des vérités, donc à vouloir les imposer aux autres ; elles peuvent donc devenir dogmatiques, voire fanatiques.

 

Les religions s’appuient aussi sur la foi (fides), qui, elle, naît à l’intérieur de nous, et est une adhésion de notre cœur : je fais confiance ; avec la foi je ne suis pas dans la peur mais dans la joie et l’amour car j’ai le cœur ouvert et j’ai en moi une certitude profonde. La foi peut concerner d’autres domaines, en particulier l’amour : aimer un être c’est avoir profondément foi ou confiance en lui.

 

-2- COMPTE RENDU DES ECHANGES (Les intervenants, par discrétion, sont indiqués seulement par la 1ère lettre de leur prénom.)

 

 

                        A – Points communs et différences entre les religions occidentales (surtout monothéistes comme le Christianisme) et les sagesses orientales (comme le Bouddhisme).

 

 1 – Leur approche du sacré et la forme de leur approche doctrinale.

 

                        Leurs points communs ou convergences

 

C. : Une des convergences est de guider l'humain sur le chemin du « bon ».

 

M. C : Le fait de guider les humains vers le chemin de la réalisation « divine personnelle ».

 

V. : La doctrine, aussi, qu’il y a au-dessus des « êtres supérieurs ».

 

M.C : Il y a des divinités.

 

B. : Oui, on voit cela par exemple dans le Bouddhisme et l’hindouisme ; mais il semblerait en réalité qu'au départ il n'y en avait pas, juste un sentiment à ressentir: l'Amour en tant que compassion. Au départ de ces religions-sagesses, la Réalité essentielle est vue plutôt comme impersonnelle. C'est peu à peu que l'humain a imposé des images. Les moulins à prières par exemple sont récents. Le fait de demander (de l'aide par exemple) est également récent.

 

M. : Au départ Bouddha était hindouiste.

 

N. : Une partie de son vécu nous échappe car il n'y a eu que des transmissions orales.

 

A. : Quand il y a des écrits, devons- nous leur faire confiance vu les interprétations ?

 

B. : En fait, ce que le peuple connaît, c'est la manifestation exotérique du sacré, l'ésotérique n'est connu que des initiés.

 

                        Les divergences

 

M.C. : Cela concerne la conception de la mort et de l'après-mort.

 

M.Cl. : L'instrumentation du pouvoir : dans les religions les personnes dirigeantes deviennent sacrées.

 

B. : Les églises et leurs hiérarchies caractérisent et représentent en effet plus les religions que les sagesses orientales.

 

M.C. : Oui, les Bouddhistes avaient moins d'obligations malgré les moines, les bonzes etc...

 

B. : Les pressions sont terribles dans les religions monothéistes : elles sont sous l’emprise de leur Eglise avec leurs dirigeants.

F. : Oui, dans les religions occidentales monothéistes, morale et culpabilisation sont des instruments de pouvoir sur les gens.

 

M. : Le Bouddhisme, au contraire, recherche l'éveil de conscience.

 

M.D. : Bouddha disait : Ne crois pas en moi, expérimente.

 

F. : Qui est Bouddha ?

 

M. : C'est un humain, fils d'empereur, qui a ouvert les yeux sur les réalités de la vraie vie.

 

B. : Quelles sont les autres différences ?

 

N. : L'Orient est centré sur la sortie des roues des réincarnations. Pour le Christianisme, c'est différent. Il faut arriver au perfectionnement pour que tout le monde s'élève. Il y a un plan divin. En Orient, dans les temps anciens, cela se comprenait.

 

B. : Ce qui est important c'est que les religions, d’une manière générale, sont théistes ou monothéistes. Les religions sont souvent également dogmatiques. Les trois religions du Livre sont le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam (pour ce dernier ce sont surtout des préceptes ou principes mais qui ressemblent à des dogmes). Il y a toutefois des préceptes chez les Bouddhistes.

 

M.C : A travers le Bouddhisme j'ai redécouvert le Christianisme.

 

2 – Leur approche de la condition humaine :

 

Convergences : Spiritualité et religion recherchent un lien avec une réalité impalpable. Leur démarche  commune est d'aider l'humanité imparfaite à évoluer vers le Divin.

 

Divergences :

 

M.C : Dans la religion Chrétienne, le baptême fait entrer dans une communauté et permet d'effacer le péché originel. Chez les Chrétiens, l'humain est une créature limitée et finie, temporelle, donc imparfaite. L'humain est empreint de péchés. Il doit être racheté.

 

M.C. : On est dans la nouvelle terre. Je le vois parce qu'il y a de choses dont on aurait parlé avant et qui n'auraient pas été entendues. Un vocabulaire de base se met en place qui n'existait pas il y a 20 ans (ex. : les films d'animations, les reportages etc...)

 

M.C : Des paroles me frappent : Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir etc... dans le Bouddhisme cela n'existe pas. L'état de Bouddha est dans chaque être.

 

Les divergences sont aussi dans les différentes pratiques pour le salut et la libération.

 

3 – Leur idéal de perfection humaine

 

Convergences :

 

B. : Les prières sont souvent des demandes. Les mantras, les soutras, la lecture des textes sacrés et les silences pour s'intérioriser, les chants, les assemblées, les réunions (messes ou réunions Bouddhistes) sont des connexions.

Pour les Bouddhistes, les demandes sont différentes : on demande quel est l'obstacle pour le transcender. Mais il y a une communication, une connexion avec le sacré dans les deux cas : les Bouddhistes s'adressent aux « éveillés » et les Chrétiens aux Saints.

 

M.CL. : Les Bouddhistes veulent connaître ce qui bloque, quel est l'obstacle afin de faire un travail personnel. Le Chrétien demande à ce qu'on intercède pour lui (ex : les saints).

 

Par contre les rituels de purification sont similaires (ex : le baptême) ainsi que l'idéal de perfection humaine.

 

Le Bouddhisme a pour finalité la perfection de la relation humaine et le Christianisme veut la perfection par le fait de se tourner vers les autres. Le but est donc commun : S'ouvrir aux autres.

 

Divergences :

 

Dans les religions monothéistes occidentales on doit être d'abord uni à Dieu. L'idéal doit se réaliser en une seule vie.

 

Dans la sagesse orientale il y a la notion de Dharma. On se fond dans le tout. On va se réincarner.

 

A. : On n’a pas besoin de religion !!!

 

N. Même si on lui ferme la porte, on a la religion dans notre inconscient (nos parents et ancêtres en étaient imprégnés) et nous sommes conditionnés par la religion.

 

 

                                   B – A l'ère du Verseau

 

B. : Lire, de Laurent  Gounelle » : « Et tu trouveras un trésor au fond de toi ».

 

A propos de la Bible : Une femme est à l'origine de la chute, une femme doit racheter cela.

 

Christ et Bouddha : la complémentarité joyeuse (Voir exposé de B.D).

 

M. : Elle voulait savoir pourquoi le Christ restait en elle. On lui a montré trois fois et elle a compris qu'il faut ouvrir son cœur car le Christ est en nous. Il faut un rayonnement Christique pour aller vers les autres. Bouddha dit : vis comme si tu devais mourir demain, mais apprends comme si tu étais un étudiant éternel (exemple des classes de Cours préparatoire au bac). Si on décide de se suicider, on doit redoubler la classe etc... Ce qui est acquis est acquis pour les autres vies.

 

M.C : Se nettoyer, tout ce qui permet d'évoluer dans cette vie est très important.

 

M. : On va vers l'humanité, c'est le but du but. Jésus est très proche de Bouddha, il n'y a pas de dualité. DIEU EST EN NOUS.

 

                                                       Conclusion

A. : Le meilleur est à venir.

C. : Bouddha enseigne pour un changement intérieur de l'être.

       Jésus enseigne pour l'amour inconditionnel.

B. : Si religions monothéistes occidentales et sagesses orientales peuvent diverger dans leur démarche « exotérique », elles se rejoignent dans leur approche ésotérique où le divin (le « Royaume de Dieu) est compris comme étant en chacun de nous. A l’ère du Verseau, une religion ou spiritualité universelle semble possible où l’être humain peut s’éveiller à sa divinité.

 

 

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-3- EXPOSE DE B.DUTHEIL                                                              

                                RELIGION et SPIRITUALITE 

        (En particulier religions occidentales et sagesses orientales)

 

-A-Convergences et divergences entre les religions occidentales  (comme le Christianisme) et les sagesses orientales (comme le Bouddhisme).(Réflexions inspirées du colloque de Kaohsiung qui a eu lieu en 1995, traitant des convergences et différences entre les deux traditions chrétienne et bouddhiste.)  

                 -1-Leur approche du sacré et la forme de leur approche doctrinale.

 

Convergences:

           - D’abord, précisément, le sens du sacré ! C’est-à-dire la certitude que la vie humaine, comme toute vie,  un sens  secret immatériel à découvrir (Approfondi plus loin).

           - De plus, les religions comme les sagesses orientales, sont dirigées par des autorités hiérarchiques : pour les religions, ce sont des Eglises, pour les sagesses spirituelles orientales ce sont des communautés également hiérarchiques ; dont les membres de ces églises et communautés doivent obéissance à l’autorité supérieure (par exemple le Pape dans le christianisme, le Pope dans les religions chrétiennes orthodoxes, le Dalaï-Lama pour le bouddhisme etc.).

 

Divergences essentielles :

Pour les religions occidentales monothéistes, comme le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam :  

           - C’est d’abord le théisme qui prévaut, et même le monothéisme; or le théisme est caractérisé par un dualisme où il y a séparation, d’un côté, entre le Dieu transcendant Créateur et, d’un autre côté, les humains, Ses créatures, qui L’adorent et L’implorent et Auquel ils demandent pardon.  

           - Leurs approches doctrinales sont en outre présentées, dans leur noyau essentiel,  sous la forme de doctrines plus ou moins dogmatiques, les « dogmes » étant en effet considérés comme venant directement de révélations divines.

 

Pour les sagesses orientales,

          C’est au contraire le non-théisme (caractérisé par un non-dualisme) qui prévaut: l’être humain est lié au Tout, dans le sens où il en fait intrinsèquement partie. Le Tout n’est pas un dieu, mais une réalité impersonnelle, celle de la Vie, que « l’éveillé »  puis « libéré », grâce à la Connaissance, après différentes existences initiatiques, pourra rejoindre à la fin de sa dernière vie terrestre (si ce n’est même pendant sa dernière existence), dans un état de Nirvâna ou Vacuité. L’existence terrestre est en fait une réalité illusoire (« Maya ») et  « l’Eveil » consiste, précisément, à en prendre conscience et à apprendre à se ressentir Un avec le Tout et à s’y connecter en permanence.

 

                            -2-Leur approche de la condition humaine

 

Convergence: Leur conception que la condition humaine est imparfaite mais                                                              peut s’améliorer.

Divergences: ici sur les causes de cette imperfection:

-          Pour les religions occidentales abrahamiques :

            La première cause, même si l’être humain est créé à l’image de Dieu, mais il est limité en tant que créature « finie  et temporelle» contrairement à son Créateur « infini et éternel ».

            La deuxième cause est, surtout pour les catholiques, le « péché originel » qui correspond à la « chute » dans le « péché » qui est dû à l’attachement, aux désirs concupiscents.

-          Pour les sagesses orientales :

La cause principale de l’imperfection humaine est avant tout l’ignorance et l’attachement aux désirs de l’ego, causes de la souffrance et du mal.

 

 

 -3-Leur idéal de perfection humaine et leurs pratiques comme remèdes à cette condition imparfaite, pour l’amélioration (« salut » ou « libération ») de l’homme.

 

Convergences:

       - Certaines pratiques sont convergentes: pour un même but, l’oubli de soi (détachement de l’ego), et un engagement de compassion dans le monde. Ce sont aussi bien des pratiques de la parole (lectures des textes sacrés) que du silence (oraison, méditation) comme voies de purification, en se « reliant » à  son Dieu pour le religieux occidental, ou à son intériorité profonde en liaison avec le tout ou l’Un pour le bouddhiste. Certains rituels sont également institués, aussi bien dans les religions occidentales que dans les sagesses orientales, pour codifier en la guidant, la purification de l’ego, mais la forme de ces rituels est différente.

 

Divergences: 

-          Leur idéal concret de perfection humaine est divergent:

 

Pour les religions occidentales abrahamiques, en particulier le christianisme : c’est un idéal d’union à Dieu (en une seule vie ou existence terrestre).  

   

            L’idéal chrétien est lié, répétons-le, à une perspective théiste : les chrétiens sont donc appelés à trouver la perfection dans l’union avec Dieu, un Dieu trinitaire. Cette perfection comporte donc à la fois l’amour de Dieu et l’amour du prochain et est  nourrie par la parole* de Dieu et les sacrements. (*Parole révélée dans la Bible : Ancien et Nouveau Testament pour les chrétiens ; le NT surtout pour les catholiques pour qui Jésus-Christ est le Fils de Dieu.)

 

            Cet idéal chrétien est censé pouvoir se réaliser en une seule vie terrestre ; s’il n’est pas réalisé à la fin de cette vie, nous allons soit en enfer (châtiment éternel de séparation d’avec Dieu), soit au purgatoire (pour nous purifier de nos « péchés » avant d’entrer au Paradis, c’est-à-dire au royaume céleste de notre union avec Dieu).

 

            Il convient de préciser ici que le concept de réincarnation semble pourtant avoir bien existé du temps de Jésus et des premiers chrétiens : ainsi, des apôtres demandent à Jésus si Jean-Baptiste ou lui-même est la réincarnation du prophète Elie.  (D’après Wikipédia, « C’est officiellement après le concile de Nicée, premier grand concile de l’histoire de l’église chrétienne, en l’an 325, et peut-être même plus tôt, que des « correcteurs », nommés par l’administration religieuse, furent autorisés à corriger des écrits selon la conception des hommes au pouvoir. C’est, semble-t-il, en ces temps, que certains écrits du Nouveau Testament sur la théorie de la réincarnation furent enlevés. Les trois conciles œcuméniques suivants, Constantinople en 381, Ephèse en 431 et Chalcedoine en 451, firent reconnaître Jésus-Christ comme l’unique Sauveur et promirent à chaque « bon » Chrétien qui accepterait le Christ et son Eglise, la libération de la mortalité du corps matériel. De ce fait la théorie de la réincarnation s’en trouvait amoindrie et n’était plus désirée par le « bon » Chrétien. C’est ainsi qu’elle fut supprimée au concile de Constantinople en 553. »).

 

Pour les bouddhistes : cet idéal est le nirvana.

            Leur idéal de perfection est non théiste et vise le « nirvana » qui serait « une libération de soi et la liberté de vivre pleinement pour le bien des autres ». Le concept de Nirvâna est assez difficile à cerner exactement : ce serait en fait un état de sérénité complète par l’extinction de tout désir humain, entraînant la fin du cycle des réincarnations. Cet état pourrait ainsi être atteint au cours d’une vie et pas seulement après la fin d’une existence terrestre. Toutefois, d’une manière générale, il faut beaucoup de vies, d’incarnations (et donc de « réincarnations !), pour comprendre les lois de l’univers. Et l’une de ces lois, précisément, est celle de la cause et de l’effet  ou karma; ce qui signifie que chaque acte porte en lui ses conséquences qu’il s’agit d’assumer, non comme une punition, mais bien plutôt comme un apprentissage et une meilleure compréhension progressive des lois universelles. (Comme, par exemple, avant tout  respecter toute forme de vie, en ne la détruisant pas ; mais aussi, plus positivement, en donnant à toute vie de l’amour, et en évitant pour autrui, mensonges, trahisons, blessures de toutes sortes, aussi bien physiques que psychologiques.) C’est ainsi qu’il nous faut plusieurs vie terrestres pour apprendre ces lois et nous efforcer de sortir du cycle (concept hindouiste de « samsara »), ou de la « roue » des existences successives illusoires (« maya »), afin de rejoindre le centre de cette roue qui, lui, est immobile, éternel, impersonnel, vacuité absolue au sein du Tout : l’état de « nirvana ».

Les Hindous, quant à eux, pensent que tout est en nous : le paradis comme l’enfer ! (C’est la grande découverte des Upanishad au 8ème siècle avant J-C.) Cette idée va faire son chemin à l’ère du Verseau, à partir de notre 21ème siècle, pour initier une nouvelle spiritualité ; (voir-B-).

 

          - Certaines autres pratiques divergent, même si on a vu que certaines convergent.

- Les religions occidentales (et en particulier le christianisme) nourrissent leur foi, non seulement par la lecture de textes sacrés (comme c’est aussi le cas, nous l’avons vu, pour les spiritualités orientales), mais aussi avec des prières à Dieu, des messes et divers sacrements institués et codifiés de façon stricte par leurs églises.

- Les sagesses orientales utilisent plutôt les mantras, les méditations et la lecture, quant à elle répétitive, des textes sacrés.

 

-B- A l’ère du Verseau, que penser des religions monothéistes occidentales, en particulier du Christianisme ?                                                                                                    

 

-1- Bilan sur les religions aujourd’hui :

Un premier paradoxe : le fanatisme religieux est exacerbé d’un côté, et d’un autre côté, beaucoup de fidèles désertent les églises.

Autre paradoxe concernant les religions (en particulier le christianisme): les autorités ecclésiastiques sont de plus en plus remises en question tandis que les prêtres et les fidèles qui n’ont pas déserté leur église s’emploient à dépoussiérer leur religion en cherchant à retrouver sa pureté et son authenticité originelle, en refusant de continuer d’interpréter à la lettre les textes sacrés et en recherchant au contraire à en retrouver l’Esprit vivant, autrement dit la véritable spiritualité ! (Livre de Gounelle : « Et tu trouveras le tésor qui dort en toi » Kero 2016))C’est ainsi qu’on peut assister aujourd’hui à des messes pleines de joie et de ferveur authentique.

 

-         2- Remises en question à propos de la Bible :

L’Ancien Testament : Des études historiques révèlent des incohérences et diverses sources en liaison avec d’autres récits d’autres civilisations (ex : le Déluge (Dans l'epopée de Gilgamesh, récit épique de l'ancienne Mésopotamie; l'Irak aujourd'hui; faisant partie des œuvres littéraires les plus anciennes de l'humanité: même histoire de déluge...

 

Le Nouveau Testament :

-         Des différences d’informations entre les 4 Évangiles dits « canoniques », ou reconnus par l’église catholique (canon : norme). On pense généralement que l’Évangile de marc date de la fin des années 60 ou du début des années 70 (ap J-C), les Évangiles de Matthieu et de Luc, des années 80-90 et l’Évangile de Jean, des années 90-100. Ce qui explique ces différences et aussi les incertitudes quant à ces informations.

-         Des erreurs ou même des modifications volontaires de la part des copistes des 4 Évangiles au cours des siècles, rendent aussi parfois très incertaines les informations données.

-         La découverte des manuscrits de Nag Hammadi en Egypte en 1945 et de la Mer Morte, près des ruines de Qumram, en 1947, a mis en évidence d’autres Evangiles que le Vatican a décidé de considérer comme apocryphes (Wikipédia : On qualifie généralement d'apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché »)  un écrit « dont l'authenticité n'est pas établie » (Littré). Cependant dans le domaine biblique l'expression désigne, à partir de la construction des canons, un écrit considéré par les autorités religieuses comme non authentique.) Voir :

https://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/209/article7.html

             « Les évangiles apocryphes se réclament tous de Jésus et prétendent retransmettre          fidèlement son enseignement, mais y voir pour cette raison des traditions plus authentiques que les autres est faire fausse route. Après tout, les évangiles du Nouveau Testament ont la même prétention, et ce n’est pas parce qu’ils ont pris le dessus sur les  autres que ce qu’ils disent de Jésus est faux ou biaisé. Ce n’est pas non plus pour cette  raison qu’ils sont plus fiables que les autres, car il est clair que, dans le processus de  sélection des évangiles, ce n’est pas la véracité historique des textes qui a joué. »             (Extrait d’un article de Rémi Gounelle, théologien protestant français, professeur d'histoire du christianisme ancien à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg et   doyen de la même faculté depuis 2010)

 

-3- Le Christ et Bouddha : la complémentarité inattendue! La complémentarité joyeuse!

- En effet, en étudiant attentivement les Evangiles canoniques, on peut déceler réellement chez Jésus une vision non dualiste comme celle de bouddha alors que l’Eglise, dans ses traductions déformées des Evangiles, s’efforce depuis toujours de faire croire l’inverse, refusant toute divinisation de l’homme!

(Quelques exemples ci-dessous sont évoqués dans le livre de Laurent Gounelle) :

 - Tout d’abord, il ne s’est jamais prétendu seul fils de Dieu mais « fils de l’homme »;

-  De même, dans la prière du « Notre Père » qu’il apprend à ses disciples, on ne trouve pas cette dernière phrase : « Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles. » C’est en fait l’Eglise qui l’a ajoutée, insistant ainsi sur la transcendance de Dieu et par suite la dualité Dieu-homme.

- Toujours dans ces Évangiles, on voit Jésus inciter les foules à la connaissance de soi. Pourtant, dans la Bible de Jérusalem, quand des pharisiens lui demandent où est le Royaume de Dieu, il répond  (Verset 21 du chapitre XVII de l’Evangile de Luc) : « Il est parmi vous » et non pas « Il est en vous » ; il y a contradiction avec cette vision non dualiste qu’il manifeste souvent. Toutefois, si l’on y regarde de plus près, dans la version grecque d’origine de l’Evangile de Luc, on lit : « entos ùmön estin » (« Il est à l’intérieur de vous ») ; le terme « entos » désigne non seulement l’intérieur, mais aussi « l’intimité profonde de l’être ». D’ailleurs dans la T.O.B (Traduction Œcuménique de la Bible), cette traduction est évoquée en note comme possible, mais à éviter car semblant dire que le Royaume de Dieu serait seulement intérieur ! L’Eglise semble donc bien vouloir donner à tout prix une  vision dualiste (Dieu-homme) chez Jésus et par suite dans la religion chrétienne. A tel point qu’elle considère comme blasphématoire toute vision non-dualiste : par exemple, au Moyen- Age, le grand mystique Maître Eckart fut poursuivi par l’Inquisition pour avoir proclamé la divinisation de l’homme.

- Quand Jésus faisait des miracles,  il s’empressait d’affirmer que chacun de nous pouvait aussi en accomplir.

- De même, quand Jésus dit : « Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu. » C’est donc que j’ai en moi une force créatrice, que je suis bien un « fragment de Dieu » !

- Quand Jésus marche sur l’eau pour aller vers ses disciples, ils prennent peur mais jésus les rassure et leur dit de l’imiter ; Pierre sort de la barque et marche en effet sur l’eau, lui aussi, jusqu’à ce qu’il prenne peur et s’enfonce dans l’eau. Jésus le rattrape en lui disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » C’est donc bien notre confiance, notre foi, qui nous permet de manifester, nous aussi, la même puissance divine.

- Il semble aussi que l’évangile apocryphe de Thomas apporte un éclairage totalement non-dualiste sur Jésus : Thomas ne raconte pas la vie de Jésus mais rapporte, semble-t-il, seulement ses paroles, sans les commenter. On y voit Jésus qui « semblait jouir d’une vision non-dualiste qui rejoignait assez bien celle de Lao-Tseu et des maîtres spirituels orientaux, en contradiction avec la vision dualiste que l’Eglise lui prêtait, vision dualiste qui sépare l’homme du reste du monde, qui sépare l’homme de Dieu… Dans cet Evangile, Jésus invitait à l’introspection, à la connaissance de soi et insistait pour dire que Dieu était aussi à l’intérieur de soi.» (Laurent Gounelle)

 

 

-C-Tout cela signifie-t-il pour autant que Jésus soit totalement similaire à Bouddha et qu’il n’y aurait aucunement besoin de religion et qu’une spiritualité athée suffirait ?

 

 La science semble pouvoir appuyer l’approche religieuse, dans l’étude des débuts de cet univers avec le big bang (très bon résumé dans le livre de Laurent Gounelle, p.234 et sv) et pages 269 et 270) : « Il aurait suffi qu’un seul des éléments déterminant les propriétés de l’univers change d’un rien pour que les conditions ne soient pas réunies, et que les étoiles et la vie n’apparaissent jamais. Il fut comprendre qu’il s’agit d’un réglage d’une précision extrême. (…) » « Et quelle est la probabilité qu’un tel réglage se soit quand même fait par hasard ? » « De l’ordre de 10-(60) : vous changez un seul chiffre à la soixantième décimale, et c’est perdu : pas d’étoile, pas de vie. Le vide.(…) « Mon illustre collègue Trinh Xuan Thuan utilise une image (…) : C’est la probabilité pour un archer d’atteindre une cible d’un centimètre carré placée aux confins de l’univers, à 14 milliards d’années-lumière. »        

En conséquence, l’univers peut difficilement être né d’un hasard ; une Intelligence infinie  semble bien en être à l’origine ! Ce qui permet d’envisager rationnellement l’idée d’une Réalité spirituelle. La physique quantique permet, quant à elle, d’envisager cette Réalité en tant que Conscience à la fois créatrice et intrinsèquement vivante dans tout l’univers, dans tout ce qui existe, dont bien sûr l’être humain ; cette conscience universelle reliant ainsi fondamentalement entre eux tous  les existants ! (Emmanuel Ransford).

 

On peut donc dire que l’athéisme prônant le refus de toute Intelligence  ou Conscience créatrice semble de plus en plus difficile à accepter.

Toutefois, une religion dualiste prônant quant à elle une Transcendance créatrice séparée de ses créatures, semble tout autant de plus en plus difficile à accepter !

Sommes-nous donc « au rouet », comme dirait Montaigne ? Sommes-nous vraiment face à une contradiction insoluble ? 

 

-D- Pouvons-nous concilier certains aspects des religions occidentales et des  spiritualités orientales pour inventer une spiritualité universelle ?

 

 

Réponse : OUI ! Les religions traditionnelles sont devenues obsolètes dans leur manifestation exotérique: nous avons à créer une autre manière de nous connecter en conscience, collectivement comme individuellement, à la Conscience universelle dont nous faisons partie, autrement dit à la dimension ésotérique commune de toutes les religions !

Importance des nouveaux et nombreux messages reçus en canalisation, en particulier depuis les années 1990 pour nous préparer à l’ère du Verseau où un grand changement de cycle va se produire pour l’humanité.

                   UNE NOUVELLE SPIRITUALITE APPARAIT:          

Nous avons accès aujourd’hui à des compréhensions et des outils plus précis pour obtenir la maîtrise de notre ego (fait de notre mental et de beaucoup de nos émotions discordantes et aliénantes) et retrouver « qui nous sommes vraiment !

 

COMPREHENSIONS: Nous comprenons donc mieux ce message d’un maître (« Pastor » dans un livre « La conscience cosmique ou l’homme transfiguré ») :

« Toutes les formes, toutes les créatures et tous les états de conscience sont de la même substance : Dieu. Il n’a pas créé de casiers. Là le minéral, le physique. Là l’homme, là le divin. Non ! Absolument pas ! A l’intérieur de toutes ces différentes formes, Il continue à être Lui-Même. Il est vous-même et vous êtes Lui sans le savoir. La pensée divine est l’oxygène, la boue de la terre, la feuille de l’arbre. C’est pour cela qu’arrivé à un certain état de spiritualité, les disciples font un avec leur planète et avec l’univers. L’univers lui-même devient leur corps. Ils ne se sentent plus comme habitant simplement leur chair. Ils se sentent habiter le cosmos tout entier, ils sont devenus le cosmos entier ! »

Ainsi, grâce à la (re)lecture de textes ésotériques, les écrits des traditions universelles de sagesse, et grâce à ces messages nouveaux reçus en canalisation, nous comprenons mieux maintenant que notre partie individuelle, notre « personnalité », a  besoin de s’aligner avec notre partie spirituelle, notre « âme » qui, elle, est directement connectée avec le Tout, avec la Source éternellement Créatrice dont nous sommes les manifestations individualisées, c’est-à-dire avec ce que l’on pourrait appeler en fait notre partie « divine ».

Notre lien universel est une énergie créatrice colossale d’amour et de lumière.

C’est là que, finalement, nous rejoignons le message commun de Jésus comme celui de Bouddha ou de Mahomet, que religion et spiritualité peuvent se rejoindre en une spiritualité universelle.

Qui sommes-nous  donc, plus concrètement?

-         Nous sommes des êtres spirituels-divins venus spiritualiser la matière. Notre âme est cette partie spirituelle qui a perdu la conscience de sa divinité en s’incarnant dans la densité de cette matière et qui va reprendre peu à peu cette conscience en s’incarnant de multiples manières, non seulement  dans la matière de cette planète, mais aussi en d’autres multiples dimensions.

-         Nous sommes divins et donc créateurs (Importance de la maîtrise de notre pensée car elle est créatrice)

-    Nous sommes donc responsables de l'état de notre monde.

-    Nous ne sommes toutefois pas seulement des êtres spirituels: notre existence dans une dimension de dualité est vécue de façon séparée de l'Un, en s'individualisant avec un ego et un mental qui peuvent aussi bien être des freins que des tremplins pour notre éveil. C'est là que nous avons besoin d'outils, autant spirituels que psychologiques pour la maîtrise de cet ego et de ce mental.

 

OUTILS POUR MAITRISER NOTRE EGO ET NOTRE MENTAL:         

Les religions traditionnelles ont été très utiles pour faire sortir l’humanité de la barbarie, mais aujourd’hui que la conscience de l’humanité s’éveille un peu partout malgré le maintien aussi de la barbarie un peu partout, les outils traditionnels des religions ne peuvent plus suffire (la peur de l’enfer, la culpabilité etc). Les êtres humains deviennent aptes à se responsabiliser et à entreprendre eux-mêmes, aussi bien individuellement qu’en groupes, des « nettoyages » et des guérisons émotionnels.

                                                       

(Un approfondissement sur l’ère du Verseau et la nouvelle spiritualité universelle sera proposé au prochain cercle de réflexion- témoignages.)

                                                      

                                                   CONCLUSION

Message d’un maître (« Pastor » dans un livre « La conscience cosmique ou l’homme transfiguré »)

« Les religions, les guides et les gourous vont disparaître. La largeur et la liberté d’esprit vont tuer le conformisme et faire éclater les vieux tabous : « principes, péchés, je dois, je ne dois pas, je peux, je ne peux pas ». Mais, par une réaction de défense, le fanatisme religieux va se développer parallèlement. L’union avec Dieu deviendra séparation d’avec les hommes et les religions seront emportées par les défauts de leurs qualités.

Pourquoi les maîtres n’empêchent-ils pas les catastrophes à venir ? Parce qu’ils n’ont pas le droit d’intervenir dans les expériences qui font évoluer la destinée humaine. » (…)

« La religion a été utile dans le passé pour tirer l’homme de la barbarie, mais maintenant elle va dépérir, car elle enseigne que Dieu est en haut et les hommes en bas. (…) « Il n’y a plus besoin du Dieu Personnel, de l’homme imparfait, du péché, de la résurrection. Il faut une philosophie qui tire la substance de chaque idéologie et fasse comprendre que tout est l’expression d’une vie sacrée. (…) Rien ne peut avoir lieu sans que Dieu ne soit présent partout. Si vous êtes présent, c’est que vous êtes fondamentalement Dieu. Si Dieu était ce que l’homme imagine, l’homme ne pourrait exister, car Dieu ne serait pas présent en lui ! L’homme est Dieu lui-même. Chaque âme est une brique de la cité céleste qui se construit peu à peu. Vous êtes non seulement une énergie de Dieu, mais sa conscience cosmique. Vous êtes les formes de Dieu, Dieu se cherchant lui-même. Au fur et à mesure que vous êtes éprouvé, vous vous découvrez. Parler de Dieu, c’est parler de votre Moi Suprême. La Vérité n’est pas une théorie mais un état.

La question n’est donc pas de savoir pourquoi Dieu a créé l’homme, mais pourquoi Il est venu dans la matière. Demandez-vous ce que « Vous-Dieu » êtes venu faire dans a matière : Vous êtes venu chercher le feu de la matière pour  redevenir puissant. Vous êtes une cellule du « corps de Dieu » (…)

La question est de savoir pourquoi la matière existe. La matière est le corps de Dieu. Elle vibre négativement pour être réceptive à l’esprit qui vibre positivement. Du ver aux étoiles, c’est la même essence de l’univers. Ce qui varie, ce sont les attributs, c’est-à-dire le degré de conscience de la forme construite par les divers rayons. La matière, c’est Dieu qui a voulu se contracter au point de devenir inconscient de lui-même.

Les scientifiques découvriront cela quand ils comprendront davantage ce qu’est l’énergie. Il faut absolument qu’ils continuent leurs études sur l’atome, sur l’énergie et sur la conscience qu’ils découvriront dans cette énergie. Ils vont comprendre que le monde est un vaste réseau de fréquences et que cela débouche sur tout un univers. Et que donc les univers ne sont plus superposés ou parallèles, mais qu’ils sont tous les uns dans les autres et qu’il suffit- même d’une planète à l’autre- simplement de choisir la fréquence. Quelle découverte vont-ils faire  lorsqu’ils s’apercevront que sur Vénus, il y a de la vie, des peuples, une civilisation, des Maîtres, une Hiérarchie. (…)

« Toutes les formes, toutes les créatures et tous les états de conscience sont de la même substance : Dieu. Il n’a pas créé de casiers. Là le minéral, le physique. Là l’homme, là le divin. Non ! Absolument pas ! A l’intérieur de toutes ces différentes formes, Il continue à être Lui-Même. Il est vous-même et vous êtes Lui sans le savoir. La pensée divine est l’oxygène, la boue de la terre, la feuille de l’arbre. C’est pour cela qu’arrivé à un certain état de spiritualité, les disciples font un avec leur planète et avec l’univers. L’univers lui-même devient leur corps. Ils ne se sentent plus comme habitant simplement leur chair. Ils se sentent habiter le cosmos tout entier, ils sont devenus le cosmos entier ! »

 

 

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